Nom : Pr�nom : .
Code candidat : 

DIPL�ME D �TUDES EN LANGUE FRAN�AISE
DELF B2
Version scolaire et junior

Niveau B2 du Cadre europ�en commun de r�f�rence pour les langues

Nature des �preuves Dur�e Note sur
Compr�hension de l oral
R�ponse ą des questionnaires de compr�hension portant sur
deux documents enregistr�s :
30 min environ /25
-interview, bulletin d informations, etc. (1 seule �coute)
- expos�, conf�rence, discours, documentaire, �mission
de radio ou t�l�vis�e (2 �coutes).
Dur�e maximale des documents : 8 minutes
Compr�hension des �crits
R�ponse ą des questionnaires de compr�hension portant sur
deux documents �crits :
1 h00 min /25
-texte ą caractŁre informatif concernant la France ou
l espace francophone
- texte argumentatif.
Production �crite
Prise de position personnelle argument�e (contribution ą un 1 h00 min /25
d�bat, lettre formelle, article critique& ).
Production orale
20 min
Pr�sentation et d�fense d un point de vue ą partir d un court /25
Pr�paration : 30 min
document d�clencheur.
Seuil de r�ussite pour obtenir le dipl�me : 50/100
Note minimale requise par �preuve : 5/25 Note totale : /100
Dur�e totale des �preuves collectives : 2 heures 30 minutes
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DOCUMENT DU CANDIDAT
�PREUVES COLLECTIVES

Partie 1
COMPR�HENSION DE L ORAL
25 points

Exercice 1 5 points
Vous allez entendre une seule fois un enregistrement sonore de 1 min 40 environ.
Vous aurez tout d abord 1 minute pour lire les questions. AprŁs l enregistrement vous aurez 3 minutes pour r�pondre aux questions.
R�pondez en cochant ( ) la bonne r�ponse. Lisez maintenant les questions.
1. Ce document est : 1 point
une publicit�.
une interview.
un reportage.
2. La fęte de la musique a eu lieu cette ann�e dans : 1 point
210 villes et 150 pays.
250 villes et 110 pays.
150 villes et 200 pays.
3. M s int�resse ą l Egypte parce que : 1 point
sa grand-mŁre y a v�cu.
son pŁre y a v�cu.
il admire un chanteur �gyptien.
4. Le public s est montr� : 1 point
enthousiaste dŁs le d�but du spectacle.
r�serv� tout le long du spectacle.
r�serv� puis enthousiaste.
5. Le pari de M, c est de : 1 point
communiquer au-delą de la langue.
faire carriŁre ą l �tranger.
chanter dans la langue du pays d accueil.
Exercice 2 20 points
Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 3 minutes environ.
Vous aurez tout d abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous �couterez une premiŁre fois l enregistrement. Concentrez-vous
sur le document. Ne cherchez pas ą prendre de notes.
Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer ą r�pondre aux questions.
Vous �couterez une deuxiŁme fois l enregistrement.
Vous aurez encore 5 minutes pour compl�ter les r�ponses.
1. Dans le milieu scientifique, femmes et hommes sont trait�s diff�remment. Indiquez, pour les femmes, deux
cons�quences de cette situation. 2 points
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2. Quelles qualit�s semblent faire d�faut aux femmes ? 1,5 point
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DOCUMENT DU CANDIDAT
�PREUVES COLLECTIVES
3. Quel constat g�n�ral Ingrid Calender effectue-t-elle ą la suite de son enquęte sur les femmes et la
science ? 1 point
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4. Selon Ingrid Calender, les diff�rentes justifications que l on peut donner de ce ph�nomŁne sont : 1 point
totalement �clairantes.
trop �videntes.
incomplŁtes et imparfaites.
5. Il y a environ : 1,5 point
5 fois plus de prix Nobel scientifiques hommes que femmes.
20 fois plus de prix Nobel scientifiques hommes que femmes.
50 fois plus de prix Nobel scientifiques hommes que femmes.
6. Qu observe-t-on concernant l attribution du prix Crawford ? 1 point
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7. Le document dit que, dans le secteur industriel, les femmes sont sous-repr�sent�es : 1 point
au niveau du personnel d encadrement.
au niveau du personnel de production.
aux deux niveaux.
8. En Turquie, les femmes professeurs d universit� sont : 1 point
plut�t mieux reconnues que dans les autres pays europ�ens.
plut�t mieux repr�sent�es que dans les autres pays europ�ens.
moins repr�sent�es mais mieux reconnues que dans les autres pays europ�ens.
9. Que dit le document ? Cochez la bonne r�ponse : 1,5 point
Les filles r�ussissent bien scolairement mais boudent les filiŁres scientifiques.
Les filles ont d aussi bons ou de meilleurs r�sultats que les gar�ons dans les disciplines
scientifiques.
Les filles doivent encore am�liorer leurs r�sultats scolaires si elles veulent une promotion.
Les filles scientifiques sont encore consid�r�es par les hommes comme des individus du
deuxiŁme sexe.
10. Quel parallŁle Ingrid Calender �tablit-elle entre science et politique ? 2 points
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11. Quelle expression utilise-t-on pour d�signer les personnes dou�es pour les matiŁres scientifiques ? 1 point
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12. Selon Ingrid Calender, les femmes : 1,5 point
sont plus dou�es pour la po�sie que pour les math�matiques.
manquent de rigueur pour r�ussir en math�matiques.
font preuve d imagination et de cr�ativit� dans la recherche math�matique.
13. Qui �tait Broca et quelle th�orie d�fendait-il ? 2 points
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14. Qu est-ce qui a permis de d�montrer que la th�orie de Broca n �tait pas acceptable ? 2 points
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DOCUMENT DU CANDIDAT
�PREUVES COLLECTIVES

Partie 2
COMPR�HENSION DES �CRITS
25 points

Exercice 1 13 points
Lisez le texte, puis r�pondez aux questions, en cochant ( ) la bonne r�ponse, ou en �crivant l information demand�e.
Le t�l�phone mobile est aussi un instrument de cohabitation entre parents et adolescents
Les accros du portable
Une fois franchi le seuil de l'entr�e, on peut apercevoir, dans un coin, un tas de chaussures sombres, puis, tel un arc-en-ciel, une
rang�e de t�l�phones portables. En effet, sit�t rentr�s chez eux, Vanessa, 14 ans, Rapha�l, 16 ans, Marie, 44 ans, et Patrick, 45
ans, branchent les petites bo�tes color�es afin de les recharger. C'est devenu un rituel, d�sormais en vigueur dans de
nombreuses familles, encore qu'en France le ph�nomŁne portable n'ait pas remport� auprŁs des adolescents le męme succŁs
que dans les pays scandinaves. Loin de faire l'unanimit�, le t�l�phone mobile est souvent compar� ą un cordon ombilical qui
entrave l'autonomie, maintient la d�pendance, infantilise. De plus, les sonneries stridentes, les hurlements, dans le train, dans le
bus, donnent envie de les casser, comme l'�crit une adolescente de 12 ans au journal � Okapi .
On est frapp� par le jugement acerbe qu'�mettent certains adolescents quand ils �voquent les possesseurs de portable de leur
�ge. Le sans-gęne, la frime sont critiqu�s. Le port ą la ceinture aussi, de męme que la � panoplie de la frimeuse accomplie ,
d�crite en ces termes : � Doudoune volumineuse, chaussures ą talon compens� et l'Indispensable T�l�phone Portable. . Est
�galement stigmatis�e la nature des �changes ą l'occasion de courses au supermarch�, par exemple, �pour questionner sur la
marque de yaourts . Il est reconnu utile pour les adultes qui travaillent, surtout pour � les m�decins, les reporters , ceux qui
doivent voyager, ou encore en cas de p�pin, de panne sur l'autoroute, d'accident. L'envie d'en avoir un ne manque pas, ou
encore la joie d'exprimer qu'on en possŁde un et le bonheur que cela procure, męme si parfois des drames s'ensuivent : � Je me
suis f�ch�e avec ma meilleure amie, car elle disait qu'ą mon �ge, c'�tait inutile et pour la frime ; mais, depuis que j'en ai un, j'ai
acquis de nombreuses libert�s : je peux d�sormais aller seule en ville, j'ai la permission de minuit dans les soir�es... De toute
fa�on, on peut se dire que, plus tard, avoir un portable, ce sera aussi naturel que d'avoir un baladeur ou une t�l�. Lucides, les
adolescents mettent au point leur conduite, en cherchant ą ne pas reproduire ce qui leur para�t n�gatif du comportement des
autres - mais il leur arrive de se laisser d�border par l'�motion lorsque leur mobile sonne durant un cours...
La mŁre de Rapha�l et de Vanessa exprime sa satisfaction : depuis que ses enfants possŁdent un portable, � �a a lib�r� ma
ligne , d�clare-t-elle. Elle se sent de surcro�t s�curis�e de savoir qu'ils peuvent appeler en cas d'urgence. Enfin, elle appr�cie de
ne plus avoir ą � bagarrer pour les factures de t�l�phone. D�sormais, carte ou forfait, ses enfants gŁrent leurs d�penses avec
leur argent de poche. (& )
Męme pour les plus fut�s, l'usage du mobile n'est pas si simple : � Ce n'est pas toujours fiable , � on n'entend pas bien et, telle
une litanie, � c'est cher . Mais, pass� les restrictions pr�liminaires, ils trouvent �a � g�nial . La libert� n'a alors pas de prix :
� Pouvoir ętre joint ou appeler de n'importe quel endroit, ou presque ; � pouvoir d�cider ą la derniŁre minute ce qu'on va faire le
soir ; � t�l�phoner ą n'importe quelle heure (si le portable est branch�, cela signifie qu'on ne d�range pas) ; ętre appel� męme
la nuit, sans � r�veiller la maisonn�e ; enfin, ętre s�r que ses messages ne seront pas �cout�s, parce qu'ils n'atterrissent plus
sur le r�pondeur familial...
Tout cela r�introduit du secret, de l'oxygŁne et du ciel bleu dans la cohabitation entre parents et enfants, męme s'il faut discuter
de nouvelles normes d'usage afin de maintenir la convivialit� et les liens familiaux. Ainsi, le portable permet de se tol�rer
mutuellement. Plus g�n�ralement, il accompagne le bouillonnement et le d�sir de communication imm�diate de l'adolescence.
(& ) Les parents qui ont du mal ą couper le cordon s'�tonnent que leurs enfants pr�fŁrent brancher leur bo�te vocale et ne
r�pondent pas ą leurs appels. Loin d'ętre forc�ment une manifestation de d�sob�issance, cela est plut�t une saine r�action
d'ind�pendance (& ).
Christine Castelain-Meunier,
Le Nouvel Observateur - H.S. N�41 (semaine du 15 juin 2000)
Christine Castelain-Meunier est sociologue au CNRS et
au Centre d'Analyse et d'Intervention sociologiques.
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�PREUVES COLLECTIVES
1. Ce texte pourrait appartenir ą la rubrique : 1 point
faits divers.
technologie.
soci�t�.
2. Vrai ou faux ? Cochez la case correspondante et justifiez votre r�ponse en citant un passage du texte.6 points
Vrai Faux
La trŁs grande majorit� des jeunes Fran�ais pensent que le t�l�phone portable est
synonyme de libert�.
Justification :
Il arrive que le portable brise les amiti�s entre jeunes.
Justification :
Le portable permet aux jeunes de garder un espace priv� au sein de la vie
familiale.
Justification :
Le portable a rendu l entente entre parents et enfants plus difficile.
Justification :
3. Relevez trois d�fauts que les jeunes reprochent aux utilisateurs de portable : 1,5 point
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4. Quels avantages la mŁre de Rapha�l et Vanessa voit-elle ą ce que ses enfants aient un portable ?
Citez-en trois. 1,5 point
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DOCUMENT DU CANDIDAT
�PREUVES COLLECTIVES
5. Quelle est l attitude de l auteur en ce qui concerne les jeunes ? 1 point
critique.
neutre.
compr�hensive.
ironique.
Justifiez votre r�ponse en relevant une expression du texte :
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6. Expliquez l expression suivante : � couper le cordon& (dernier paragraphe) 2 points
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Exercice 2 12 points
� J'ai męme rencontr� des �lŁves heureux
En brisant le fatum des itin�raires sociaux, en augmentant le temps de la formation, en accroissant l'autonomie des
individus, les soci�t�s modernes ont invent� la jeunesse et celle-ci ne cesse de s'allonger, jusqu'ą 25 ans et au-delą.
Le plus souvent, on insiste sur les causes n�gatives de cet allongement : l'errance de petit job en emploi pr�caire, la
difficult� et le stress des �tudes... Et les discours sur la jeunesse, surtout les s�rieux, mettent en scŁne les aspects
dramatiques d'une exp�rience �cras�e par les angoisses et les contradictions de la soci�t�. Or, la plupart du temps, la
jeunesse est heureuse, ni aussi tragique ni aussi banale que ne le dessinent les clich�s.
La jeunesse moderne est construite comme une double �preuve. D'une part, elle est une conquęte d'autonomie, une
sortie de la d�pendance enfantine, une d�couverte de soi, de ses go�ts, de ses amiti�s. D'autre part, elle est un
investissement dans le travail scolaire et dans la formation professionnelle, en une longue comp�tition qui permet
d'acqu�rir progressivement un statut d'adulte. Les soci�t�s modernes demandent beaucoup aux jeunes ; elles exigent
qu'ils soient libres et s�rieux, autonomes et pr�voyants, originaux et conformes. Parfois, cette �preuve se passe mal,
entre autonomie et d�pendance, entre succŁs et �checs. Souvent, elle se passe bien, mais cela ne se voit guŁre ; la
jeunesse heureuse para�t toujours un peu niaise.
Presque tous les jeunes d�clarent aimer leur collŁge ou leur lyc�e. Dans la plupart des cas, ils d�signent moins les
cours et les enseignants que l'espace d'une vie ponctu�e par les conquętes progressives d'une libert� nich�e dans les
interstices de l'organisation scolaire : le temps des amours et des amiti�s, celui des premiŁres fois, avec la ronde des
mini-bandes, des codes cach�s et des fous rires. Au collŁge et au lyc�e, on pratique l'art de la conversation, celui de
la complicit�, des petites passions partag�es dans un sentiment de l�gŁret� et d'insouciance puisque rien n'est
d�finitif. (& )
Les jeunes sont moins soumis aux imp�ratifs moraux qu'ą ceux du succŁs. On ne leur demande pas d'ętre vertueux,
mais d'ętre efficaces et de parvenir ą une r�ussite scolaire capable de garantir l'avenir. S'il n'est pas moralement
condamnable de vivre une passion amoureuse, mieux vaut qu'elle ne compromette pas la mention au baccalaur�at. Le
risque est moins celui de la r�pression familiale et morale qui empęche de vivre que celui du stress, de la peur
d'�chouer et de trahir les projets d'une famille. Aussi, les jeunes heureux r�ussissent ą �acheter leur autonomie et
leur tranquillit� par une r�ussite au lyc�e qui ne les d�vore pas. C'est cela, ętre cool, c'est apprendre ą mesurer au plus
juste ses investissements et ses sacrifices afin de prolonger le temps de la jeunesse et de ses exp�riences. Quand cet
�quilibre est atteint, on peut męme s'engager dans l'accomplissement de passions musicales ou sportives et, dans bien
des cas, ces passions-lą seront un m�tier puisque, ą lui seul, le dipl�me ne fait plus toujours la diff�rence. (& )
Pour le reste, il faut aussi permettre aux jeunes de ne plus l'ętre quand la jeunesse a fait son temps, et il n'y a guŁre
d'autre maniŁre d'ętre adulte qu'en s'appuyant sur un emploi suffisamment stable pour construire des projets de vie.
La jeunesse est heureuse quand elle ne devient pas une contrainte.
Fran�ois Dubet
Le Nouvel Observateur - H.S. N�41 (semaine du 15 juin 2000)
Fran�ois Dubet sociologue, enseigne ą l'Universit� de Bordeaux-2 et ą l'EHESS.
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DOCUMENT DU CANDIDAT
�PREUVES COLLECTIVES
1. Quel est le but de l auteur de ce texte ? 1 point
Prouver que la jeunesse est le plus bel �ge de la vie.
Nuancer l image des jeunes que l on donne habituellement.
Critiquer l �volution des �tablissements scolaires.
2. Pour quelles raisons Fran�ois Dubet dit-il que la jeunesse est une � double �preuve ? R�pondez avec
vos propres mots sans reprendre les phrases du texte. 2 points
____________________________________________________________________
____________________________________________________________________
3. Selon Fran�ois Dubet, � la jeunesse ne cesse de s allonger (1er paragraphe). Cela signifie que : 1,5 point
les jeunes d aujourd hui sont moins responsables et mettent plus de temps ą devenir
adultes.
la p�riode des �tudes et des exp�riences se prolonge, et l entr�e dans la vie professionnelle
est plus tardive.
les parents protŁgent davantage leurs enfants et veulent les garder plus longtemps ą la
maison.
4. Vrai, faux, on ne sait pas ? Cochez la case correspondante. 4 points
Vrai Faux On ne sait pas
Les soci�t�s modernes sont devenues moins exigeantes envers
les jeunes.
On parle trop des jeunes qui ont des problŁmes, et pas assez
des autres.
Pour beaucoup de jeunes, l �tablissement scolaire permet de
gagner sa libert� et son autonomie.
Aujourd hui, plus de la moiti� des jeunes trouvent un m�tier qui
correspond ą leurs go�ts.
5. Quelle est l attitude des parents d aujourd hui vis-ą-vis de leurs enfants ? 1,5 point
Ils leur imposent plus de contraintes morales et leur demandent de tout sacrifier ą la r�ussite
scolaire.
Ils sont tol�rants et compr�hensifs, ą condition que les enfants r�ussissent leurs �tudes.
Ils pensent que les enfants doivent profiter de leur jeunesse sans trop penser ą l avenir.
6. Pour les jeunes d aujourd hui, r�ussir au lyc�e c est : 1 point
un moyen pour affirmer sa personnalit� et impressionner leurs parents.
un moyen pour quitter la famille plus t�t en entrant rapidement dans la vie active.
une condition pour rester libres de faire ce qui les int�resse vraiment.
7. Quelle est la conclusion de ce texte ? 1 point
La jeunesse est un �tat d esprit qu il faut savoir garder tout au long de la vie.
La jeunesse est une p�riode privil�gi�e ą laquelle il faut savoir renoncer un jour.
La jeunesse est un ręve qui ne r�siste pas aux �preuves de la vie r�elle.
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�PREUVES COLLECTIVES

Partie 3
PRODUCTION �CRITE
25 points

Vous ętes de plus en plus nombreux dans votre lyc�e ą souhaiter cr�er un journal scolaire. En tant que d�l�gu� des �lŁves, vous
�crivez au directeur de l �tablissement pour demander l autorisation de lancer ce journal. Vous lui indiquez les avantages d un tel
journal et les b�n�fices que le lyc�e pourrait en tirer.
(250 mots environ)
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�PREUVES COLLECTIVES
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DOCUMENT DU CANDIDAT
�PREUVE INDIVIDUELLE

�PREUVE DE PRODUCTION ORALE
25 points

Vous tirerez au sort un document parmi ceux que vous pr�sente l examinateur.
Vous d�gagerez le problŁme soulev� par le document, puis vous pr�senterez votre opinion sur le sujet de
maniŁre argument�e. Si n�cessaire, vous d�fendrez votre opinion au cours du d�bat avec l examinateur.
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DOCUMENT R�SERV� AUX CORRECTEURS

CORRIG� ET BAR�ME

Partie 1 - COMPREHENSION DE L ORAL - 25 points
Exercice 1 5 points
1 point par bonne r�ponse
1. un reportage.
2. 250 villes et 110 pays.
3. sa grand-mŁre y a v�cu.
4. r�serv� puis enthousiaste.
5. communiquer au-delą de la langue.
Exercice 2 20 points
1. - elles sont moins nombreuses dans les laboratoires 2 points
- elles progressent moins rapidement que les hommes, sans raisons clairement avou�es.
2. - la cr�ativit�. 1,5 point
- l autorit�.
- la combativit�.
3. Quels que soient les pays et les continents, les femmes sont rest�es partout absentes. 1 point
4. incomplŁtes et imparfaites. 1 point
5. 50 fois plus de prix Nobel scientifiques hommes que femmes. 1,5 point
6. Aucune femme ne l a encore obtenu. 1 point
7. au niveau du personnel d encadrement. 1 point
8. plut�t mieux repr�sent�es que dans les autres pays europ�ens. 1 point
9. Les filles ont d aussi bons ou de meilleurs r�sultats que les gar�ons dans les disciplines
scientifiques. 1,5 point
10. Au fait que poss�der la science permet de prendre le pouvoir et que les femmes en sont
donc exclues. 2 points
11. Avoir la bosse des maths. 1 point
12.font preuve d imagination et de cr�ativit� dans la recherche math�matique. 1,5 point
13. Un sp�cialiste du cerveau qui expliquait que, le cerveau des femmes �tant plus petit, il y avait moins de
place pour les id�es. 2 points
14. Le fait que le cerveau d Einstein �tait plus l�ger qu un cerveau moyen de femme. 2 points
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Partie 2 - COMPREHENSION DES ECRITS - 25 points
Exercice 1 13 points
1. soci�t�. 1 point
2. 6 points
Vrai Faux
La trŁs grande majorit� des jeunes Fran�ais pensent que le t�l�phone portable est
synonyme de libert�.
X
Loin de faire l'unanimit�, le t�l�phone mobile est souvent compar� ą un cordon
Justification :
ombilical qui entrave l'autonomie, maintient la d�pendance, infantilise.
Il arrive que le portable brise les amiti�s entre jeunes.
� Je me suis f�ch�e avec ma meilleure amie, car elle disait qu'ą mon �ge, c'�tait X
Justification :
inutile et pour la frime...
Le portable permet aux jeunes de garder un espace priv� au sein de la vie
familiale.
X
sans � r�veiller la maisonn�e ... ses messages n'atterrissent plus sur le
Justification :
r�pondeur familial
Le portable a rendu l entente entre parents et enfants plus difficile.
Le t�l�phone portable est aussi un instrument de cohabitation entre parents et X
Justification :
adolescents... Le portable permet de se tol�rer mutuellement
3. - le sans-gęne ; 1,5 point
- la frime ;
- la nature des �changes.
4. - Cela a lib�r� sa ligne. 1,5 point
- Elle est rassur�e que ses enfants puissent appeler en cas d urgence.
- Elle n a plus ą � bagarrer pour les factures de t�l�phone.
5. compr�hensive. 1 point
Justifiez votre r�ponse en relevant une expression du texte :
Lucides, les adolescents mettent au point leur conduite& OU & une saine r�action d ind�pendance
6. exemple de r�ponse : Le cordon ombilical relie le ventre du b�b� ą celui de la mŁre. � Couper le
cordon signifie se d�tacher de sa mŁre ou de ses parents en g�n�ral, prendre son ind�pendance.
2 points
Pour la notation de cette question (question ą r�ponse r�dig�e), on notera ą parts �gales :
- la pertinence de la r�ponse
- la capacit� ą expliciter et reformuler / la qualit� linguistique
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Exercice 2 12 points
1. Nuancer l image des jeunes que l on donne habituellement. 1 point
2. - il faut apprendre ą devenir autonome et d�velopper sa propre personnalit�. 2 points
- il faut travailler dur pour se faire une place dans le monde des adultes.
3. la p�riode des �tudes et des exp�riences se prolonge, et l entr�e dans la vie professionnelle est plus
tardive. 1,5 point
4. 4 points
Vrai Faux On ne sait pas
Les soci�t�s modernes sont devenues moins exigeantes envers
X
les jeunes.
On parle trop des jeunes qui ont des problŁmes, et pas assez
X
des autres.
Pour beaucoup de jeunes, l �tablissement scolaire permet de
X
gagner sa libert� et son autonomie.
Aujourd hui, plus de la moiti� des jeunes trouvent un m�tier qui
X
correspond ą leurs go�ts.
5. Ils sont tol�rants et compr�hensifs, ą condition que les enfants r�ussissent leurs �tudes. 1,5 point
6. une condition pour rester libres de faire ce qui les int�resse vraiment. 1 point
7. La jeunesse est une p�riode privil�gi�e ą laquelle il faut savoir renoncer un jour. 1 point
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Partie 3 - PRODUCTION ECRITE - 25 points
Grille d �valuation
Respect de la consigne
Respecte la situation et le type de production
0 0.5 1 1.5 2
demand�e.
Respecte la consigne de longueur indiqu�e.
Correction sociolinguistique
Peut adapter sa production ą la situation, au
0 0.5 1 1.5 2
destinataire et adopter le niveau d expression
formelle convenant aux circonstances.
Capacit� pr�senter des faits
Peut �voquer avec clart� et pr�cision des faits, 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
des �v�nements ou des situations.
Capacit� ą argumenter une prise de position
Peut d�velopper une argumentation en
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
soulignant de maniŁre appropri�e points
importants et d�tails pertinents.
Coh�rence et coh�sion
Peut relier clairement les id�es exprim�es sous
forme d un texte fluide et coh�rent.
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 4
Respecte les rŁgles d usage de la mise en page.
La ponctuation est relativement exacte mais peut
subir l influence de la langue maternelle.
Comp�tence lexicale /orthographe lexicale
Etendue : peut utiliser une gamme assez
�tendue de vocabulaire en d�pit de lacunes
0 0.5 1 1.5 2
lexicales ponctuelles entra�nant l usage de
p�riphrases.
Ma�trise du vocabulaire : peut utiliser un
vocabulaire g�n�ralement appropri� bien que
0 0.5 1 1.5 2
des confusions et le choix de mots incorrect se
produisent sans gęner la communication.
Orthographe 0 0.5 1
Comp�tence grammaticale/orthographe grammaticale
A un bon contr�le grammatical. Des erreurs non
syst�matiques peuvent encore se produire sans 0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 4
conduire ą des malentendus.
Degr� d �laboration des phrases : peut utiliser de
0 0.5 1 1.5 2
maniŁre appropri�e des constructions vari�es.
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DOCUMENT R�SERV� AUX EXAMINATEURS

�PREUVE DE PRODUCTION ORALE
25 points

Consignes
AprŁs avoir tir� au sort un document le candidat dispose de 30 minutes de pr�paration.
Il devra d�gager le thŁme et d�fendre un point de vue construit et argument� ą partir d un court texte d�clencheur.
Son expos� sera suivi d un d�bat avec l examinateur.
La dur�e de passation de l �preuve est de 20 minutes.
Sujet n�1
Vous d�gagerez le problŁme soulev� par le document ci-dessous. Vous pr�senterez votre opinion sur le sujet de maniŁre
argument�e et, si n�cessaire, vous la d�fendrez au cours du d�bat avec l examinateur.
La crise d adolescence n a rien d une
fatalit�
Ą qui revient cette id�e folle d inventer, un jour... la � crise d adolescence ? Jean-Jacques Rousseau lui-
męme, le philosophe p�dagogue ! Il n y aurait, selon lui, qu adolescents r�volt�s ou d�prim�s... Pourtant,
tout ceci n est qu une fable ! La crise d adolescence (de la pubert�, en r�alit�) n a rien d une fatalit�, ne
r�pond ą aucun d�terminisme biologique. Et l opposition aux parents  aux enseignants quelquefois 
n est pas une n�cessit�, męme si les � sp�cialistes estiment que non seulement la crise existe, mais
encore qu il vaut mieux la faire t�t que tard. Nous savons maintenant que l erreur d analyse tient au fait
que la plupart des psychologues, psychiatres, psychanalystes et m�decins parlent de l adolescence sur la
base d observation de jeunes en difficult� psychologique ou sociale, essayant de comprendre et de
dessiner le � normal ą partir du � pathologique .
Michel Fize, sociologue au CNRS (Centre national de recherche scientifique)
Sujet n�2
Vous d�gagerez le problŁme soulev� par le document ci-dessous. Vous pr�senterez votre opinion sur le sujet de maniŁre
argument�e et, si n�cessaire, vous la d�fendrez au cours du d�bat avec l examinateur.
Violence : les �crans en accusation
Une question complexe qui ne semble pas prŁs d'ętre r�solue.
Ce n'est plus une vague mais un raz de mar�e. En Europe et aux �tats-Unis, les associations familiales et de
t�l�spectateurs, les instances de r�gulation voire les cha�nes elles-męmes s inquiŁtent de l'impact de la violence des
films et s�ries t�l� sur les enfants. Avec chiffres et exp�rimentations ą la rescousse. Comme cette enquęte de Columbia
University expliquant qu'un enfant regardant la t�l� plus de trois heures par jour risque cinq fois plus qu'un autre d'avoir
un comportement violent ą l �ge adulte. (& ) Ou encore comme ces tests canadiens d�montrant que le degr� de la
violence accept�e par un jeune est plus �lev� que celui d'un adulte.
Face ą certains � experts pour qui la t�l�vision est responsable de tous les maux, d autres comme George Gerbner,
pionnier am�ricain des �tudes t�l�, osent rappeler que l industrie du film et les exigences mercantiles sont ą l'origine du
ph�nomŁne. � L homme n'a pas attendu la t�l� pour tuer , ironise l'universitaire canadien Richard Tremblay. Le
problŁme, complexe, exige des r�ponses forc�ment nuanc�es et la responsabilisation des familles et des parents, eux-
męmes bien souvent en crise. Et puis il y a aussi Internet : un mal chasse l autre...
Yves-Marie Lab�, Le Monde du 3 mai 2003
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DOCUMENT R�SERV� AUX EXAMINATEURS
Grille d �valuation de la production orale
1Łre partie  Monologue suivi : d�fense d un point
de vue argument�
Peut d�gager le thŁme de r�flexion et introduire le
0 0,5 1 1,5
d�bat
Peut pr�senter un point de vue en mettant en �vidence
des �l�ments significatifs et / ou des exemples 0 0.5 1 1.5 2 2,5 3
pertinents
Peut marquer clairement les relations entre les id�es 0 0.5 1 1.5 2 2,5
2Łme partie  Exercice en interaction : d�bat
Peut confirmer et nuancer ses id�es et ses opinions,
0 0.5 1 1,5 2 2,5 3
apporter des pr�cisions
Peut r�agir aux arguments et d�clarations d autrui
0 0.5 1 1.5 2 2,5 3
pour d�fendre sa position.
Pour l ensemble de l �preuve
Lexique (�tendue et ma�trise)
PossŁde une bonne vari�t� de vocabulaire pour varier
sa formulation et �viter des r�p�titions ; le vocabulaire 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
est pr�cis mais des lacunes et des confusions
subsistent.
Morphosyntaxe
A un bon contr�le grammatical, malgr� de petites 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
fautes syntaxiques.
Ma�trise du systŁme phonologique
A acquis une prononciation et une intonation claires et 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
naturelles.
NOTE SUR 25 TOTAL :
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DOCUMENT R�SERV� AUX SURVEILLANTS

TRANSCRIPTION DES DOCUMENTS AUDIO

Les enregistrements comportent l ensemble des consignes ainsi que les temps de pause entre et aprŁs les �coutes.
Exercice 1
Vous allez entendre une seule fois un enregistrement sonore de 1 minute 40 environ.
Vous aurez tout d abord 1 minute pour lire les questions. AprŁs l enregistrement vous aurez 3 minutes pour r�pondre
aux questions. R�pondez en cochant ( ) la bonne r�ponse. Lisez maintenant les questions.
La fęte de la musique (1mn45)
JF : Cela ne vous a pas �chapp� : nous sommes le 21 juin. Le 21 juin, c'est le premier jour de l'�t� dans la partie nord de la Terre et
comme tous les ans depuis 1981, c'est la fęte de la musique.
G : Au d�part, c'est une invention fran�aise, mais au fil du temps, elle est devenue de plus en plus internationale. Cette ann�e, elle
est c�l�br�e dans pas moins de 250 villes dans 110 pays.
JF : Il serait trop long de toutes les citer, d'autant que toutes les musiques sont ą la fęte. RFI a donn� rendez-vous ą ses auditeurs
au Caire, la capitale de l'Egypte, pour un grand concert de M.
G : Gilles SEYDOUX, vous ętes le r�dacteur en chef de RFI musique, vous ętes l'envoy� sp�cial de RFI ą ce concert. M, c'est un
chanteur fran�ais avec un style bien ą lui.
Gilles Seydoux : Oui, M c'est un chanteur fran�ais trŁs connu, une star de la chanson, de la pop musique avec un personnage tout
particulier habill� tout en blanc avec une guitare �lectrique bleue. Il ressemble un petit peu ą Elvis Presley, en fait. Son pŁre
s'appelle Louis Ch�did, c'est un chanteur �galement. Sa grand-mŁre elle s'appelle Andr�e, elle est �crivain et a v�cu en Egypte et M
est donc venu ce soir au Caire pour la fęte de la musique pour rencontrer le public �gyptien.
Alors au d�but le public �tait un peu en retrait, c'est ą dire qu'il ne participait pas vraiment ą la fęte, mais la musique �lectrique de M
les a s�duits. M leur a parl� avec quelques mots en arabe pour mieux communiquer et puis il y a en ce moment une ambiance trŁs
forte sur les bords du Nil, vous pouvez entendre la musique derriŁre moi, le public est d�cha�n�. Le pari semble donc r�ussi pour M,
il souhaitait rencontrer un public diff�rent et est persuad� que la musique permet de communiquer au-delą de la barriŁre de la
langue.
Au Caire, pour la fęte de la musique, Gilles Seydoux, RFI, 21 juin 2004
[Pause de 3 minutes]
Exercice n�2
Vous allez entendre 2 fois un enregistrement sonore de 3 minutes environ.
Vous aurez tout d abord 1 minute pour lire les questions. Puis vous �couterez une premiŁre fois l enregistrement. Concentrez-vous
sur le document. Ne cherchez pas ą prendre des notes.
Vous aurez ensuite 3 minutes pour commencer ą r�pondre aux questions.
Vous �couterez une deuxiŁme fois l enregistrement.
Vous aurez encore 5 minutes pour compl�ter vos r�ponses.
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DOCUMENT R�SERV� AUX SURVEILLANTS
[1Łre �coute]
Aujourd hui, męme dans les pays oł les femmes ont la chance de poursuivre une carriŁre scientifique, elles restent nettement moins
nombreuses que les hommes dans les laboratoires et voient trop souvent leur avancement retard� pour des raisons plus ou moins
avou�es. Selon une �tude su�doise, une femme scientifique doit fournir 2 fois et demie la quantit� de travail d un homologue
masculin pour avoir des chances de d�crocher un emploi ou des fonds pour ses recherches. On doute encore de la cr�ativit� des
femmes, de leur autorit� et męme de leur combativit�.
Ingrid Calender est journaliste et �crivain. Elle a r�alis� une longue enquęte sur les femmes et la science.
- Elles sont rest�es absentes partout, dans le monde entier, sur tous les continents et ą vrai dire, il y a un tas d explications qui sont
une explication politique, des explications sociologiques, des explications on peut dire sexistes, mais �a reste quand męme un grand
mystŁre. Si nous prenons le prix Nobel d�cern� par l Acad�mie des Sciences en SuŁde, les prix Nobel scientifiques, il y en a eu plus
de 480 en cent ans, et sur ces 480, il y en a eu seulement 11 d�cern�s ą des femmes, alors 11 sur 480, ce n est vraiment pas
beaucoup. Si vous prenez le prix Crawford qui est le prix Nobel pour les math�matiques, z�ro femme ; dans le monde de l industrie
oł il faut tout de męme de la recherche scientifique elles& , les femmes sont ą peine 5 % des cadres sup�rieurs au sommet ; les
femmes professeurs d universit�, en Europe, dans toutes les disciplines et ą diff�rents niveaux : la Turquie est num�ro 1 avec
21,5 % ; on se demande pourquoi ; la Finlande 18,4 %, le Portugal, 17 % hein, et la France, 13,8 %. Quant ą l Allemagne, 5,9 %,
l Angleterre, 8,5 %. Vous voyez, �a va pas chercher loin. Un autre �tat des lieux quand męme c est que c est un prodigieux
d�veloppement de l int�ręt des filles pour les filiŁres scientifiques et c est un prodigieux paradoxe parce que, ą l �poque actuelle, le
constat c est qu elles r�ussissent mieux dans leurs �tudes que les gar�ons, elles r�ussissent mieux le bac, elles r�ussissent mieux
un tas de dipl�mes. Alors ą tel point que maintenant, on commence ą dire que les gar�ons, ils deviennent le deuxiŁme sexe, vous
savez, Simone de Beauvoir avait dit les femmes, le deuxiŁme sexe, et maintenant, on commence ą parler des gar�ons, le deuxiŁme
sexe ; alors le paradoxe, c est que les progrŁs scolaires ne font pas grand chose pour la promotion des femmes. Alors, les raisons :
peut-ętre les raisons de pouvoir parce que poss�der la science, c est quand męme poss�der le pouvoir, comme un politique. Donc
les femmes n ont pas tellement accŁs au pouvoir. Elles sont plut�t invisibles.
...Alors, la grande controverse, c est le r�le du cerveau.
- Oui, parce qu on disait que les femmes, niveau physiologique, ne seraient pas faites pour les filiŁres scientifiques.
- Voilą.
- Elles n ont pas la bosse des maths, dit-on vulgairement.
- C est �a, alors, �a veut rien dire tout �a. D abord parce que, en fait, elles r�ussissent ą l �cole et ą l universit�, aussi bien que les
hommes en math�matiques, elles aiment les math�matiques, elles en font des choses męme po�tiques quelquefois, elles font des
d�couvertes en maths mais mais mais, elles n arrivent pas au sommet, elles sont pas les grands professeurs de math�matiques.
Alors, c est une vieille histoire le cerveau des femmes, trŁs vieille histoire. Vous savez, au XIXe siŁcle, y avait un phr�nologue, c est
un sp�cialiste du cerveau qui s appelait Broca et il expliquait carr�ment que le cerveau des femmes �tait plus petit donc il y avait
moins de place pour les id�es dedans. Mais quand on a ouvert le cerveau d Einstein, on s est aper�u qu il avait un cerveau plus
l�ger que celui de la moyenne des femmes.
Rfi magazine, 10/03, F�minin pluriel
[Pause de 3 minutes]
[2e �coute]
[Pause de 5 minutes]
[L �preuve est termin�e. Veuillez d�poser vos stylos]
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