Les verbes pronominaux
Règle : le participe passé s’accorde avec le COD si celui-ci est placé avant le verbe.
Ex. Elle s’est lavé le visage (COD=visage, après le verbe, pas d’accord)
Elle s’est lavé la tête (COD=la tête, pas d’accord)
Note : le «s’» dans les deux cas précédents est un COI
Elle s’est lavée (le COD – s’=elle-même – est placé avant le verbe. Il y a accord)
Passif : accord avec le sujet.
Quand la pronominalisation se fait avec le pronom en, il n’y a pas d’accord.
Le pp suivi de l’infinitif reste invariable si le complément se rapporte à infinitif.
La petite fille s’est coupée
La petite fille s’est coupé la main
Hier matin, Jeanne et Paul, ils se sont réveillés à 7.30. Ils se sont lavés et ils ont pris leur petit déjeuner. Puis, Jeanne s’est coiffée et elle s’est maquillé les yeux. Paul s’est rasé pendant que les enfants se sont lavé les dents. Les enfants se sont habillé tous seuls. Ils se sont dépêchés pour attraper le bus et ils se sont souhaité une bonne journée.
Henri et sa femme se sont regardé et se sont fait un clin d’oeil. Ils étaient très complices.
Hélène s’est coupée sérieusement, elle s’est coupé le petit doigt avec un couteau à pain.
Elle s’est mise à pleurer comme une madeleine.
L’été dernier, Mariette et Rose se sont cassé la jambe en faisant de l’escalade.
Mes amis et moi, nous nous sommes suggéré de suivre la conférence avec attention.
Elles se sont demandées pourquoi personne ne les invitait.
Cette permission, il se l’est accordée.
Les rois qui se sont succédé sur le thrône ont tracé les grandes lignes du pays.
Leurs leçons se sont fait entendre.
Elle s’est essuyé la main.
La main qu’elle s’est essuyée
La noble famille qu’il s’est imaginée
Il s’est imaginé une noble famille.
Elle s’est imaginé qu’elle gagnerait le gros lot.
Elle s’est promenée dans la forêt.
Elle s’est jouée de lui.
Elles se sont souvenues de nos promesses.
La langue latine s’est parlée en Gaule.
La bataille s’est livrée à Fontainebleau.
Pendant leur séjour à l’étranger, les deux amies se sont écrit chaque semaine.
Nous nous sommes dégagés de toute responsabilité.
Ils se sont suffi à eux-mêmes pour faire le travail.
Ils s’en sont donné à coeur joie.
Des directives, ils s’en sont donné tout au long de leur vie.
Les pénitences qu’ils se sont imposées ont été longues à accomplir.
Ils se sont nui à tort.
Tous ceux qu’il s’est conciliés
Elle s’est regardée dans le miroir.
Elle s’est laissé murer dans sa chambre.
Cette permission, il se l’est accordée
Ils se sont entraidés
Elle s’en est allée pour de bon.
Nous nous en sommes voulu de leur désarroi.
Je me suis donné un mois pour réfléchir.
Ils s’en sont lavé les mains.
Elle s’est coupé les cheveux
Les cheuveux qu’elle s’est coupés
La fille s’en est sorti sans égratignures.
Le garçon s’en est sorti sans égratignures.
Elle s’est ri de leurs histoires.
Les jeunes amies se sont plu aussitôt.
Pierre et Marie se sont accordéle droit au bonheur.
Les hirondelles s’en sont allé avec la fin du printemps.
Elle s’est mise en tête de réussir.
Elle s’est voilé la face.
Ils se sont engagés sans y réfléchir deux fois.
Ils se sont emportés après une longue dispute.
Ils se sont fait cambrioler.
Le participe passé des verbes pronominaux suivants – se rire, se plaire, se complaire, se déplaire – reste invariable.
Ils se sont ri, elles se sont ri de tous ces projets.
Elle s’est plu à nous contredire.
Elle s’est déplu dans ce lieu.
Ils se seraient complu dans la sécheresse de l’atmosphère.
Le pp suivi d’un attribut du pronom réfléchi s’accorde en principe avec ce pronom.
Je me suis crue à l’abri de l’outrage.
Ils se sont crus à l’abri de toute condamnation.
Elle s’était rendue intéressante par la force des choses.
Les horreurs dont les hommes se sont rendus coupables.