Entre ces infcerets contradictoires, le prince Adam tachait de troti-ver une voie qui put s’accorder avec Tamour de la patrie, rhon-neur et le »loyalisme«. Cette attitude donna lieu a des conflits inevitables, a Tepoąue ou le systeme politiąue etait devenu ins-table dans 1’Est de 1’Europe. En 1779, vers la fin de la guerre de succession de Baviere, le prince Czartoryski ecrivait des let-tres confidentielles dans lesquelles il se declarait partisan dTune entente etroite entre la Pologne et TAutriche afin de s’opposer a la Russie, tandis que le roi Stanislas-Augustę s’efforęait de conclure une alliance avec cette puissance. On voit deja se des-siner une difference entre le programme politique du roi et les idees de Czartoryski qui rendait indirectement des seryices a la cour de Yienne, en lui facilitant jusqu’en 1784 d’obtenir des ren-seignements sur les intentions de la Prusse et en se servant a cet effet d’une voie secrete, notamment du »canal« passant par Breslau et Varsovie. L’empereur Joseph II tenait a former en Pologne un parti qui lui fut devouó et tachait de se concilier le concours du prince Adam, auquel il ecrivait souvent des lettres en 1780 et 1781. Celui-ci hesitait a accepter les fonctions de ca-pitaine de la gardę galicienne qu’on lui avait offertes et a prendro un grade militaire autrichien, mais il finit par consentir apres s’etre entendu avec son pere, le prince Augustę, palat.in de Russie. L’accord entre Joseph II et la Grandę Catherine, amena en Pologne un changement dans la politique et dans Tattitude des partis. L’idee du prince consistant a chercher Tappui de TAu-triche pour sopposer a la Russie, n’etait plus d’actualite, coinme etaient ebranles les projets du roi qui cherchait a s’appuyer ex-clusivement sur la Russie sans le concours de TAutriche, peut-etre meme contrę cette puissance. Dans une lettre du 24 janvier 1781 que Joseph II envoya a Thugut, Tempereur fait observer qu’il n’y a pas de difference entre les politiques autrichenne et russe envors la Pologne et que les deux puissances poursuivent le meme but, soit qu’elles tiennent a »maintenir dans ce pays un etat d’anarchie qui ne soit dangereux pour aucun des ses voisius«. Alalgre ęa la cour de Vienne tachait de trouver des partisans en Pologne, tout en evitant de susciter des conflits et en ne s^ppo-sant pas aux intentions de la Russie. Au contraire 1’Autriche col-laborait avec la Russie surtout a la Diete, troublee en 1782 par 1’affaire do 1 eveque Sołtyk. Le parti austropliile, appele »parti