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574 UN DEBAT : LES MENTALTTES COLLECTIVES 2

echo dans les syntheses d’histoire de la culture est reste mineur, voir inexistant.

c)    Les grandes syntheses sur la cnlture juridique, qui soient ćlabo-rćes par des historiens du droit, nous font completement dćfaut. Dans le preniier traite d’JIistoire du droit roumain qui sortira bientót en librairie la cnlture juridique n’est paspassee sous silence. Mais la thematique adoptće perniet de pemser aus.si a uned&rge cfti aiovatrice « ffistóire du droit, des institu-tion et ^de- la oulture juridique ». la sorte₇ un, progres conside-rable sera realise, avec un neeessaire tournant dans 1’orientation histo-riographique.

d)    Dans 1’ensenible de la mentalite generale, łe clianip d’une mentalite juridique doit etre bien delimite, aualyse dans ses structures et ses mćcanismes, sans etre dćtache de son contexte genćrąl et, saps ęqnduire at± exc&S d’un homo iuridicus, frerę ou copsin germain do l’7«?mo oeconor micus, politictos, religiosus, etc.

Dans la litterature juridique dont nous disposons^ des idće£, des analyses dispdrates, des eónclusiofis dispeksees, utilikablefc pal¹ 1’historien des nieutaliles, Ue m'tnquenl pas. Mais, il esf difficile de citter beaueonp de travaux importants d’hisfoire de la mentalite juridiq‘ue elaborós pat lek hiktoriens dit droit.

Le temps -dont je dispose nc mc pet met pas de brosset ki une problematique generale de la culture juridique roumaine. Les vćhicules Jivres(jues et oraux du droit; les recteurs personnalises dit droit (juges, legistes, prarihuci ou no mi cos i, logofefi, dieci, topi stos); la circulation des fcxtes juridiques ; 1’usage cultnrel des livres de droit (le droit-enseigne-ment ou cartea de inedtatura) ; droit autochtorie et droit implante (receptom ) ; niveau cultnrel do droit sayant et du droit populaire; l’enseigne-ment du droit et la formation des juiistes₇ 1 ^uipelnent cultnrel de la vie judiciaire; la place du droit dans la Weltanschaung de chaque ótat et de la socićtć dans son ensemble j la renaissance et le droit sav'ant (opiniones doctorum) dans les codifications roumaines du XVXI^e siecle; 1’origine de la reception du droit byzantin aux XVIII^e siecle; le jusnatu^ ralisme, 1’humanisme juridique et le droit des Lumieres ; les fonds jmi-diques des grandes bibliotheques en commenęant par celle des Mavro-cordato; la circulation des ouvrages de droit Occidental; les voyageurs etrangers et le droit, cc sont la les titres des principaux chapitres d’une liistoire de la culture du droit roumain.

En dehors du droit, aucun autre chapitre culturel ne propose & 1’historien de la culture roumaine une telle riehesse de problómes nulle-ment ou insuffisamment cxplorśs. La formation des chercheurs aptes a s’y arenturer avec le serieux indispensable est un imperatif culturel dont je n’ai pas le droit de vous cacher 1’importance et Furgenee. Sans quoi nous continuerons d’ecrire, comme aujourd’hui, une histoire tronquće et appauvrie de notre culture. Le traite Cd Histoire de la Roumanie, I—III (1960—1961) a palie cct inconvenient en consacrant a la culture juridique dans une aeception restreinte un paragraphe dans chacun des chapitres dćdies & la culture de l’epoque. Le nouveau traitć en eours de publication s’en tiendra, probablement, au schćma substantiellement amelioró.

L Au premier point de votre progrannne, je preconise sans pouvoir entrer dans les details, la nćeessite (Fetudier la mentalite juridique a