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578 UN DEBAT : LES MENTALITES COLLECTIVES

ce ne sont la que (juelqiies themes qui font cristalliser des etatą afiectifs, (lont lmsionen du, droit dćcouyre les tracę? yupecho indireet dans les documents qu’il examine courannnent et dont il pe devrait pas nćgliger cet aspect de leur contenu.

IIJ, Quant au Lexique juridique, je dirai qpe tout reste k faire; le lexique du droit, la formation et le dćyeloppement delalangue du droit, ses renouyelleraents successifs et contrastants, les rapport? de la langue du droit et du langage coramun et quptidien. San? rien (fire du. pryUemę fondarpental qui consiste a savoir daps quelle mesure et par quels moyeu? pept-on aboutir & la crćation d’une langue de droit, & la fois suseeptible de remplir son role spćcifique et de rester une langue populaire, rendant le droit comprejiepsible par ses destinataires. JLe probleme prćocpupait Lustratie tretilogofat, en Moldpyie, en 1646 (« aw scos aceaste prayile-..

,., pre limbii jęomaneascft ca, sa le poata infelege tofi »>) et Apdronacbe Ponici dana-la prćface de spn Manuel jiuidique (Jassy, 1814); «alcatuifca cu toat& inlesnirea ca s& fie spre infuł eagerea f$i iftiinfa tuturor \    . pravi-

lile s3, cuvine a li cu cea mai JamuritĄ glasuire, leasne spre infaleagere fara a łasa cea mai inipa indoialśł nimPnula ». Probleme eneore actuel, puń?quq le drqit socialiąte, ^ 1’beura de l’informatique et de? ordinateurs, veqt qu,e les lqis soient li&iblp? par tous les citoyęns, ayec 1’abandon du ejargon juridique. >>. Dans la rddaction dn rćcent codę civil de la P. P. AJlemande, on a rćalise l’effort Je plus poussó daną cette directiop, en contraste yiolent avec la lacogup. savante du eólebre B(iP de 1900, .Le jargon juridique peut et doit, etre 4carŁa. Pa pratiqu$ doit dćmontrer qu’il n’existe pas un irr4ductiblę «. langage juł'idlque ->. SauJE si d-’up, cotś, les, juristeą rtussissentd, faire deja science danp leur langue professionnelie (copjme les nnśdecins et les matŁematipiens) et, dę )’autrOj rćdiger les lois dans une langue populaire aveo une parfaitq transposition des yaleurs₍ des droits et des peines pns ep rouyra. I Ltetoire du drpit peutłUpporter peaucoup de lumiere ^ La solution de pe, problęme Capital et ardu,

IY. A prypos | de rinaagolpgiq (1’jmage dq l’autre), le droit pose une sśrle de probleme§ qui lni sont propres, et que je ne peux que signaler brieyement.

Tout prqces est up scćnario, une sfcructure, un flopibat, auxquels participynt ego et, V(wĄrp, le oontraireidu premier- LeutS tensions dqivqnt trouver une solptiop apaisante et disęiplinóe dan? ]q padrp du meme droit de la męme mentalitó, juridiquq, de la umchiperie juridique misę en plaąe. gfi Je meme droit est appliqud a Vego et, d Vau(re, lq rap port jiu]idique a une structure dd< alkritóy, qui copduit a un certaip 'type dq justice. Si dans le meme procę? egą b^nófieie d’un s>sfeme de droit, et Vautfe doit subir ou peut inyoquer pn systeme diffóient^ 1’altćrite est cbangfie ęn distprsfon alićnante-    n’est plus un autre ego, mais

un alienys, yoir un privilegió, un nęn^-cgo. De cette optique peut d^couler toute une typologie des systemes et des mentalitćs juridiques.

Daps fes relations de? yoyageur? ćtrangers nous ęaptons ou subissons l’image que Tautre (le voyageur_f issu d’un autre milieu, familier d’une autre culture juridique), se fait de notre droit, de notre mentalitć juridique, de notre culturfe de droit. D*ofi les próblemes dólicats que poseTutilisation correcte des renseignements fournis par les voya^em‘S. Lranco Siyori, le secrśtaire italien de Pierre Cerce], dćclare que pour la solution des