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17 UN DEBAT : LES MENTAUTES 'COLLECTIYES 589

yaurinus, Sommer, Baksić, Seipp et Hacąuet jen ayajentj respectivement jracontć les pćripćties*

La complexitó de la vie menśe par la socićtć fćodale des Principautós a ćgalement; ćtć peręue avec justesse par ces mSmes mentors soils les angles les plus diifćrents. Quoique plus sommairement esąuissśes et, d’un relief moins saisissant, il convient de mentionner toutefois certaines eoordonnćes des activitćs culturelles- artistiąues dans les pays roumains. Datis ses relations datant de 1632, Strassburg manifeste un intśret parti-eulier pour 1’órudition de Bepoit le Crótan, prćdicateur polyglotte & la cours du prince Lćon Tomsa, ancien ćtudiant & Wittemberg, tandis que Chishull et lord Paget expriment leur admiration, en 1702, devant le savoir du Stolnic Constantin C&ntacuzćne tout en affirmant leur intćrćt pour les publications provenant des presses installśes au sićge mśtro-politain. De son cótć, ęiaude JFlachat, se dit enthousiasmó par la riche bibliotheque, les toiles du meilleur godt et les prćcieuses sculptures rśunies dans la demeure du rafinnć boyard qu’ćtait Andronache AHasto yivant & la couT 4u prinće Constantin Maurocordato vers 1740. Ajoutons encore l’opinion du philosophe Jeremy Bentham qui ne cache pas sa surprise de rencontrer en 1786 & Bucarest les frćres Jean et Nicolas Cantacuzene, adeptes de 1’ideologie de Helyetius et spectateurs assidus — parrai autres **- des reprćsentatiobs donnśes par un thóatre itinćrant italien de pasśage dans la capitale valaque. Non moins rćvćlateurs sont les tómoignages de Strassburg, Baksić, Del Chiaro, Carra, Raiceyich, Wolff et autres, datant des XVII^e et XVHP sićcles et qui ćvoquent divers aspects dć 1’enseignement supórieur et particulier, les bibliotlifeques, les ćlćments ethno-folldorique8 saisissables dans la littćrature pavante, les beaux arts, la musique. Des observateurs attentifs comme Baksić, Bandini, Paul d’Alep ou Kleiner avaient, & leur tour, consignś leurs remarques sur le caractere particulier des arts plastiques et de 1’architecture mćdićrale dans les pays roumains, sans manquer de se montrer enthousiasmćs par 1’incomparable beautć des ćdifices religieux.

Pour clore ce bref exposć en marge du reflet des rćalitós balkani-ques et du monde roumain au Moyen-Age, tel qu’il apparait dans l’opti-que et 1’image peręue « par 1’autre », c’est-&-dire aux yeux de ces voya-geurs ćtrangers qui, par leur dćtachement et leurs possibilitćs d’enregistrer plus promptement ce qui pouvait ćchapper parfois & la population autoch-tone, familiarisće avec son propre style de vie et le milieu environnant, il est de notre devoir de souligner une fois de plus la yaleur de ces sources narratives qui facilitent la tache de ceux qui s’appliquent & decouyrir les ćlements composants de la vie sociale et spirituelle dans le Sud-Est europćen, mieux que n’aurait rśussi h le faire d’autres mo_tyens d’inves-tigation.

REPfiBES BIBLIOGRAPHIQUES

Pour une documentation en g&nćralitćs concernant les voyageurs ćtrangers dans les Balkans, volr en premier le trćs prćcieux guide dti k Aleksandr Matko vski, Blbliograftja na patoplskl za Balkanskiot poluostroD vo vreme na turskolo uladeenje (Bibliographie des rćcits de voyages dans la Pćninsule Balkaniąue pendant la domination turąue), premierę partie, De 1371 jusqu’en 1600, supplćment de ♦ Glasnik— Revue », Skoplje, XV, 1971, 46 p. et Deuxićme

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