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BULLETIN AUGUSTINIEN POUR 1958

catech., II, 1 ; idem, sermo alius, I, i (P. L., 40, 637 ; 660). Aug. n’a pu connaitre cette pratique ś. Milan, ou elle n’śtait pas en usage, s’il faut en croire J. Quasten, Ein Taufexorzisrnus bei Augustinus, dans Mćlanges G. Bardy, Revuc des śtud. august., II, 1956, 101-108. Je ne crois pas pouvoir invoquer les sermons 215 et 56 pour attester les rites de la nuit pascale, car ils ne semblent pas avoir ete prśches dans cette nuit : en plus de Audet, citś p. 181, n. 78, Verbraken, Revue bónedictine, LXVIII, 1958, 5-6. Comme la redditio symboli pendant la nuit pascale est clairement attestee en Afrique, il conviendrait de mettre Paccent dans le rścit qu’Aug. fait de la profession de foi de Victorinus k Home, Conf. VIII, 2, non sur rusage lui-mśme, mais sur les circonstances particulieres qu*il revótait (p. 176). Voir Ephem. TheoL Lov., XXXV, 1959, 284-285 = Coppens ; Bijdragen, XX, 1959, 74-75 = Fransen ; Scholastik, XXXV, 1960, 316-317 = Grillmcier.    A. d. V.

139.    De ooorbereiding tot de H. Doop in de oroeg Christelijke Kerk, par R. Boon,

dans Kerk en Eredienst, XIII, 1958, 32-41.

L’A. expose ici « la preparation au saint bapteme dans 1’Iiglise chrśtienne pri-mitive ». II vise a śdifier ses lecteurs par le rścit fidśle de cette próparation telle que nous la decrivent les documents. II cite Ic Dc catechizandis rudibus d’Augustin et fait allusion a ses sermons ad Competentes. Je ne crois pas que Pinterprćtation qu’il donnę de la signification de 1’arcane (p. 38) soit de tout point exacte : il s’agissait moins de cacher des mystśres aux non-initićs, qui disposaient dc nombreux moyens de les connaftre, que de nourrir un respect religieux et un dśsir intenso dans l’ame des candidats : voir 1’ćtude nuancoe de Hartmut Clasen, Die Arkandisziplin in der alten Kirche (Inaugural-Dissertation, Heidelberg) 1956 ; Bulletin augustinien pour 1956 dans Reoue des itud. augustinV, 1959, n. 169, p. 293-295. A. d. V.

140.    Les rites liturgiąucs latins dc la Confirrnalion, par Damien Van den Eynde,

dans La Maison-Dieu, n° 54, 1958, 53-78.

L’A. decrit le rite liturgique de la « confirmation » romain, africain, espagnol, milanais et gallican. Dans une certaine mesure c’est prśjuger, h partir de conceptions actuelles, d’un problśme qui est loin d’etre rósolu : la distinction du baptśme et de la confirmation dans 1’initiation chretiennc. L’A. conclut ^ un schćma primitif commun : chrismation, imposition des mains, consignation. Le lieu dWigine n’cn peut śtre quc Romę, dit-il, mais les documents africains en attestent la formę la plus archai-que (p. 76). II est a remarquer que d’aucuns, Quasten, Ein Taufexorzismus bei Augustin, dans Rev. des it. aug., II, 101-108, supposent une influence d’Antioche sur le rite baptismal africain. S. Jean Chrysostome ne fait pas mention de 1’onction postbaptismale ; quel est son role dans le rite africain ? Et ou est, dans ce rite, la ligne de dśmarcation entre bapteme et confirmation ?    A. d. V.

141.    Missa, par Christine Mohrmann, dans Vigiliae Christianac, XII, 1958, 67-92, .

L’A. explique les origines et la fortunę du mot missa, substantif latin de basse epoque, synonyme de demissio = renvoi. et non participe passć de miltere dans « Ite missa est », e t qui au temps de saint Cśsaire d’Arles dój a est devenu un terme technique pour dósigner le sacrifice eucharistique, notrc messe. Parmi les nombreux tćmoins de rśvolution semantique, 1*A. cite, dśs le debut : Aug. sermo 49, 8 et Ambroise, epist. 20. Le passage de missa = renvoi k missa = messe, PA. le dścouvre dans les liturgies compliquśes comme celle de Jórusalem (Peregrinatio Aetheriae) et dans Poffice monastiquc (divers textes monastiqucs) ; le role de la formule « Ite missa est » n’apparait que secondaire. Voir quelques remarques de J. Coppens, Chronica (Belgique), dans Ephem. Theol. Looan, XXXIV, 1958, p. 419.

A. d. V.