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de Ploeauaz (Guipavas), donnę 17 livres 5 pnrtager entre !e chapelain de son ćglise de La Roche-Morice, et celui de l hOpital; et 2o livres pour les gardiens des pauvres.
Missire Hcrvd Gouzien est chapelain de Ihdpital ; rois-sire 01ivier Nicolas, chapelain de la Roche-Morice ; et Jean Le Guirieuc, gouverneur de riiópital.
M. de Courcy, dans sa notice sur Landerneau, nous dit que 1 eglisode Saint-Julien fut commencće en 1521 et terminie en 1532 (iglise reconsfruile non loin dc la chapelle de l liOpital, qui datait, corame nous l'avons dit, du xtv« siecle). On a conservi une pierre du porlique, portant cette inscription :
Sur une des faces :
« En Tan 1521
et le lundi tiers jours de jtiing fnl nu portail de cette eglise , la pretniere pierre misę. u
Sur lautre face : .
« A ri/onneur de Dieu fils ct pere et s1 Esprit et de sa mere cest Utopi tul de cette uille a saint Julien domicile. »
Ce ne fal qu’au commencement du xvn* siecle, que Saint-Julien fut irigi en tr6ve de Ploudiry; ct le 18 Mai 1619, M. Christoplie de Lcsguen, archidiacre, chanoine ct vicaire gćnćral, Sede oacanle, en sa qualite de recteur de Ploudiry, bćnit les fonts bapti$maux devantservir k l’ó-glisede Saint-Julien, et la mairie de Landerneau possede, depuis cette £poque, la sirie des registres paroissiaux.
Vers 1780, un inimoire, prisentś i M*r de la Marche, faisail valoir lesavantages qui risulleraient de l*annexion de Saint-Julien a la paroisse de Landerneau ; il renferme d utiles renseiguements sur la fondation ct modus uiocndi de cette tr6ve.
« S‘ Julien nest peut-ćtre pas une trćve dans loute la rigucur du termę, puisque le generał de S* Julien n a pas une ćglisc qui lui appartienne; elle apparlienl au Sltr f)uc de Rohan, prince de Lćon. il a bien voulu permeltre d'y faire l olTice divin,& charge pour les habitanls de ce quar-tier de la ville d en faire loules les reparations ; mais ils ne la possedent que d unc manierę prćcaire, elle est lou-jours la chapellc du Prince.
(iQuoique S‘ Julien soli une dependance du benćfice rćgulier de Ploudiry, la maison de Daoulas n a aucune proprićlć dans celto partie de la paroisse, ni patronage,
* ni maison, ni possession quelconque.
« Cette prćtendue trśve est & pres de deux lieues de l śglise et du presbytfcre de Ploudiry, et c est, sans doute, a cause de cel ćloignement quc le Recteur de Ploudiry, voulant charitablement d«łlivrer les habitanls de S* Julien de la nćcessitć pćniblc de porter leurs enfants & Pencran pour y ćtre baptisćs, et craignant de charger son bśnćlice d'obligatiuns onćreuses pour lui et pour ses successeurs, perm i t aux habitanls de Sl Julien d avoir des fonts bap-tismaux,et dćclara formellenient ne pas s‘obliger& rendre aucun service spirituel & ces nouveaux trćviens. qui sala-riseraient le pr6trc amovible qu'ils emploieraient au saint miuistćre ; que pour lui, il ne serait pas tenu dc venir a leursecours, m6me en temps dc peste. Cela pość, la róu-nion de S1 Julien, sous le titre de siinple chapelle, & la paroisse de S* Houardon, serait avantageuse.
« 1° Au Recteur de Ploudiry, qui serait dispensć de payer 31i0 livres au vicaire de Sl Julien, et serait dćbar-rassć pour toujours des tracasscries que pourrait lui oc-