patc dc bois, s’est fortement dćveIoppće. dćpas-sanfc dc beaucoup lcs prćvisions avec un accrois-sement dc 50 pour cent en 1056 par rapport a la moycmie dc 1948-52. »SeuIe fait exception la production de sciagcs cn Amćriquc du Nord, qui a flechi cn 1956, bicn qu’elle ail atteint des 1955 Ic nivcau prevu pour 1956.
Lcs rcnscigncmcnts disponibics a Pepoque oii cc rapport est redigć donnent a penser qu’cn 1957/58 la production agricole mondiale conti-nucra dJaugmenter k un rytlime prochc de celni des quclques deruieres annees. Peut-etre la pro-duction dc rAmćriquc du Nord diminucra-t-cllc Ićgćrement, mais il est probablc qu’a la faveur dc nouvelles augmentations dans lcs autres re-gions le rytlime dc Paugmentation pour Ic monde dans son ensemble se maintieudra.
Aux Etats-Unis, dans le cadre du programmc de la Banque du sol, lcs agriculteurs ont place plus de 8 millions d* hec tar es dans lcs superfi-cics rćserveos pour 1957, et 3 millions dfiiccta-res environ dans la reserve pour conscrvation ; Ieur participation a ćtć un peu moins forte qu’on ne Pespćrait, surtout en ce qui concerne la der-niórc partie du programmc. En outre, Jes prix de souticn ont encore etc abaisses pour certains produits et les restrictions dc superficie sont plus sćvćres que Pannee dernierc. Les superfi-cies plantćes en bić, en mais, en riz, en tabac et cn coton sont moins ćlerćes qu’en 1956 ; pour le mais la reduction 11’est pourtant que de 5 a 6 pour cent, le rćferenduin des agriculteurs n’ayant pas approuvć lcs propositions du gou-vcrnement rclatives aux contingents dc superfi-cic. Quant au bić, pour lcqucl la rćduction de superficie atteint jusqu’a 22 pour cent, ii est probable quc, vu Paccroissement des rcndcmcnts, la production ne diminuera que dc 3 pour cent. La superficie des autres cultures. en particuliei celle de certains olćagineux et de cćrćales sccon-daires, a fortement augmente. On s’attend que la production de viande diminue legerement en 1957, et que celle de lait augmente encore. Au Canada, lcs intentions manifestćcs par lcs agriculteurs donnent a penser que les emblavures diminucront encore d’cnviron 7 pour cent, mais quc les supcrficies plantćes en orge et cn lin augmenteront. La production de Pćlcvage ne dc-vrait gućre etre diffćrente de celle de Pan der-nier.
En Europę occidentale, ou lcs recoltes du bić et de certaines autres cultures avaient diminuć dans certains pays par suitę du mauvais temps qui avait sćvi au dćbut do Pannće, les condi-tions mćteoroIogiques eette saison ont en gćnć-ral ćtć bonnes jusqu’& present. Dans la plupart des paj^s, en particuliei* cn France et en Yougo-slavie, on s’attend a des recoltes de cćrćales supćricurcs a la moyenne. U est probablc que la production d’agrumes continuera ii se res-sentir des degats causes aux arbres par le gcl en Espagnc, mais la production de la plupart des autres cultures dcvrait marquer dc nou-velles augmentations. Dans le secteur de Pćle-vage, la production continue d’augmenter a un rythme qui, dans Pensemble, sera probablcmcnt plus rapide qu?en 1956.
C’est aux deux rćgions ci-dessus qu’est impu-table la moitić environ de la valcur totale 1 de la production agricole mondiale (non compris PU.R.S.S., PEuropc orientale et la Chinc). Mais c’est dans les autres rćgions que Pon a enre-gistró ces dernieres annćes lcs augmentations les plus marąuees de la production, et on ne pos-sede ł\ Ieur sujet que les indications les plus tćnucs au sujet des pcrspcctivcs des recoltes de 1957/58. Au Proche-Orient, la production de cć-reales diminuira en Turquie ofi lcs principales rćgions productrices ont connu une sćclieresse suivie dfinondations ; mais dans d,autres pays de la rćgion, et en particuliei* en Syrie, lcs pers-pcctivcs de la recolte dc cćrćales sont bonnes. On s’attend & un accroissement des supcrficies consacrecs au riz dans certains pa}rs exporta-teurs dc riz d’Extreme-Orient; la superficie du jutę devrait augmenter tant au Pakistan qu’en Indc. En Afrique du Nord, au Maroc en parti-culier, la production dc cćrćales sera fortement rćduite par suitę de la grandę sćcheresse qui a sevi au dćbut de Pannće. Autrement, tout ce que Pon peut dire de ces rćgions. c’cst que Pon cherclic k y accroitre la production ; mais ces intentions risquent naturellement d‘etre contra-riees par de mauwaises conditions mćtćorologi-ques plus tard au cours de la campagnc.
La situation du commerce international des produits agricolcs a surtout ćtć marqu je en 1956 par un accroissement de 30 pour cent par rapport a Pannće prćcćdcntc du voIume des expor-tations dc PAmerique du Nord. Ce phćnomene resulte pour une part de Pintcnsification aux
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Pondćree par les prix d’avant-guerre.