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tu es vemi ici!” David, sans se faelier, łui repondit avec douceur, qu’il avait suivi en cela 1’ordre de son pere, et qu’il ne tromait aucun inal a prendre des renseigne-ments sur ee qui toueliait Je peuple d’Israel. Or les paroles deDavid, touobant lePIdlistin, ftirent rapportees a Saiil qui le fit venir devant liii. David lui pacia de cette sorte: „Que personne ne s’epouvante de ce Plii-listiu; moi, votre seryiteur, je suis pręt a aller combattre ce Philistin.” Mais Saiil lui repliqua: „Commentpourriez-yous combattre contrę ce Philistin? vous, qui etcs enco-re presqu’enfant, et lui, qui est un homme nourri a la guerre depuis sa jeunesse?” David repondit aSaiil: „Un jour que moi, yotre ser'viteur, menai paitre le troupeau de mon pere, il vint une fois un liou, une autre fois un ours; cliacun d’eux emporta un belier du milieu du troupeau. Alors je courus apres eux; je les terrassai et je leur arradiai le belier d’entre les dents; et lorsqu’ils se jeterent sur moi, je les pris a la gorge, je les etranglai et les tuai. C’est ainsi que yotre seryiteur Pa emporfe sur un liou et sur un ours, et il en sera autaut de cet idolatre de Philistin qui ose maudire l'ar-mee du Dieu vivant. Le Seigneur qui in’a delivre des griffes du liou et de la gueule de Tours, me delivre-ra eucore de la main de ce Philistin.” Saiil ayant en-tendu ces paroles ilit aDayid : ,.Allez, et que le Seigneur soit avec vous." II le reyetit ensuite de ses ar^ies, lui mit sur la tete un casque d’airain, et Parma d’une cuiras-se. David s’etaut mis une epee au cóte, essaya de mar-cher; mais il ne le pouyait pas, les armes etaut trop loitrilęs, et il dit a Saiil. „Je ne saurais marcher ainsi, parce que je n’y suis pas accoutume.” II quifte donc ces armes, [trend le baton qu’il avait toujours a la main, choisit daus le torrcut cinq pierres tres-aigues, les met