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CHAP. II : PROSE.
21 Partie
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Les ouyrages corśens indiqu£s ci-dessous portent les noms de tjip,
, collections; ko, minutes ou brouillons; you ko, brouil-
lons laissśs par, etc. Ils form en t la plus grandę partie de la litterature corśenne, celle qui intśresse le plus les lettres et les nobles et est le reflet de leurs pensees et de łeurs ąuerelles, plrilosophiques ou autres. On publie sous les titres de tjip, ko, la totalite ou seulement une partie des ceuyres d’un Sagę, dJun fonctionnaire cślebre, d’un simple lettró; ces ceuyres comprennent en generał des poesies, des suppliques, rapports et autres pieces officielles, des lettres priyśes,. des composi-tions rituelles, soit officielles, ■‘soit priyees (adresses, tjyen, ; epigram-
mes, myeng, fg ; śloges mortuaires et biographies, tji moim, tji
ijang, §^7^, haing tjang, ^7^; compositions funeraires, cii moun, 3C ; prieres, ijyei moun, etc.), des prefaces, sye, fif} postfaces,
lipal, ; des traitśs, discussions, explications, commentaires, etc.; souyent ces ceuyres se terminent par la biographie de Fauteur. tPai use de ces indications pour donner quelques dśtails sur les principaux ecriyains et marquer ainsi brieyement la suitę des ścoles coreennes.
Les plus cślśbres des ouyrages mentionnśs ci-dessous sont re-nomrnes encore plus comme monuments de la doctrine confucianiste, que comme ceuyres littśraires, le second point n5ayant, aux yeux des Corćens, qu’une im por tance moinclre. Aprśs 3 es Sages cites au com-mencement du liyre III et dont il ne reste pas d’ecrits'reunis en collec-tion, il faut ci ter Tjyeng Mong tjyou, )fl 5 Kim Syouk ijct, <§£ ^
J Tjyo Kocmg tjo, ® ffl; Bi Hoang, $ ® J Bi I, Hf. Au
inilieu du XVIIf siacie, une question de rites funeraires divisa les docteurs coreens: la Yieille Ecole, Bo ron, (yulgaire No ron),
adoptant les idćes de Song Si ryel, ^ B# $}, persecuta les Meridionaux, Bam in, \$ X> partisans de He Mok, |§, et ce n’est qu’apres un
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