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BIBLIOGRAPHIE CANONIALE

76. Deboutte Alfred, Thomas van Cantimpre. Zijn opleiding te Kamerijk — Ons geestelijk Erf, 56, 1982, p. 283-299.

Thomas de Cantimpre a reęu, pendant onze annees (1206-1217) une education in quadam cMtate episcopali. Contrairement a Fopinion reęue, il ne s’agissait pas de Liege, mais de Cambrai. — (L. J.)

ĆCONOMIE ET SOCISTĆ

77.    Lohrman Dietrich, Kirchengut im rtórdlichen Frankreich. Besitz, Yerfassung und Wirtschaft im Spiegel der Papstprwilegien des 11.-12. Jahrhunderts. Pariser Historische Studien, 20, Bonn, 1983, 375 p.

« Lcs bulles ont Pavantage d’etre d’excellents sommaires des cartulaires monastiques », ecrivait dom J. Dubois dans la Revue benedictine, 78, 1968, p. 290-291 (cite par PA., p. 39). C’est a ces documents pontificaux, notamment aux listes de possessions qui y sont incluses, que PA. a consacre un travail approfondi. Ces listes n’ont jamais fait Pobjet d’une etude systema-tique. II s’agit pourtant la d’une documentation plus accessible que les actes royaux et seigneu-riaux. Ces bulles, en efTet, ont ete jadis repertoriees par Ph. Jaffe et ses successeurs dans les fameux Regesta, completes parfois pour la France par une edition in-extenso dans les Papstur-kunden, de J. Ramackers (6 volumes). Le travail de ce dernier est maintenant poursuivi par D. Lohrmann, auteur du present ouvrage, (Le vol. 7 sur Nórdliche Ile-de-France und Verman-dois est paru en 1976, le vol. 8 sur le diocese de Paris est annonce). Aux xi^e et xn^esiecles on ne connait plus de grands polyptyques, comme a Pepoque carolingiennc ; la propriete ecclesiastique est plus dispersee, et Penumeration des possessions bien rassemblee dans les bulles qui, des cette epoque, prennent beaucoup d’importance (sur les termes possessio et proprietas, voir Introduc-tion). L’ouvrage est divise en trois grandes parties : vient d^łabord Panalyse des documents, une «typologie » des listes de possessions dans les bulles ; puis les sources. un v repertoire» des bulles ; enfin, des pages d’interpretation et de synthese. L’A. a pu constaler parfois des choses dignes d’etre remarquees dans cette chronique. L^bsence de chapitres collegiaux, dans Peveche de Reims par exemple, pourrait etre expliquee par le succes des moines et chanoines reguliers a Pepoąue consideree, et de la vie non-canoniale des saeculares canonici eux-memes. Quant aux chanoines reguliers (voir II, chap. 5 : Vorstadtabteien und Landklóster der Regularkanoniker, p. 160-175, et pour les Premontres, voir II, chap. 8), la reforme dans Parcheveche de Reims semble avoir trouve son origine dans la metropole meme, tandis que celle de la province de Sens commence avec la promotion d’Yves, abbe de Saint-Quentin de Beauvais, au siege episcopal de Chartres. Les bulles concernant les abbayes canoniales sont caracterisees par unc ćnumeration precise des biens. Remarquons aussi, avec PA., la difference entre les Vorstadtabteien, les abbayes situees aux abords des villes, comme Saint-Denis de Reims, et les Landklóster avec leurs curtes. Ces bulles peuvent etre aussi une source par excellence pour Petude de la cura animarum, souvent consideree comme une attribution des chanoines reguliers : affirmation qui doit etre certainement nuancee. Elles clarifient en outre une terminologie souvent confuse (ialtaria, ecclesia, capella, parochia, etc,..) et permettent de suivre Peyolution de la propriete, notamment Faccumulation des prebendes et des annates. Le present ouvrage, erudit et construit avec un soin extreme, ouvre de grandes perspectives a la recherche.— (L. J.)

78.    Papale A., Notę e documenti suitę terre del Capitolo giuliano in Yeruno, Bogogno, Suno e Cressa nel XIII secolo — Bollettino Storico della Provincia di Novara, 73, 1982, 25 p.

Evoluzione storica delle proprieta della canonica regolare di S. Giulio d’Orta eon documenti delParchivio storico diocesano di Novara (cod. membr. del 1248).— (L. L.)

79.    Lefevre Simone, La politiąue forestiere du chapitre de Notre-Dame de Paris au moyen age — La Foret privóe, 1981, n° 139, p. 55-66.

Le chapitre de Notre-Dame, dont le domaine forestier etait assez disperse, favorisa dans une large mesure les defrichements, ce qui contribua a fixer sur les terrains mis en culture une popu-lation croissante. La documentation est abondante et Particie tres technique. — (P. S.)