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A cela. deux aspccts :

—    fcn mc refćrant atut pieccs du dossier. je pcurrais de-montrer ęue CAccutation teóćrale connaissait des 1S'2 les re-»ultats des recherchcs sur risolemcnt a part.r desqueis ils cm concus nos conditior.s dc ććtcntion. Par la suitę cn: e;e deve-loppccs les scciions silendcuscs c: łe programme psychiatriące desant s*appl:q»ier a Asttid et pius ta:d a Ulnke ii Osscndorf. Entre-terr.ps. quincc prisom om etc dctćes de seeticns silencieu-i?s — er.core Q*csi-il que:.:orf que dc ccllcs doiit naus cor.r.ats-sor.s rexistencc.

Si je parle dc cela ici. c’esi parce cu’cneorc une fois, cst mis cn ev.dcp.cc ie róle traditionncl dc ła torturę pour cbtenir des rcmcigncmcr.ts, comraircmcn: a ia strategie conipicxe que Buback avait prćvue pour Ulrike: non sculerr^m faitc avoucr. mais aussi uńliser Ie prisonnier fcrise i des fins dc propagandę.

En criminaiisam !cs arocats, Buback veut, corune ii l'a dit. « coupcr toute comrr.uracation »», »< rendre les cellules herraeti-qucs »>. etc. Autremcnt dit, pcrlcctionner risolemcnt qut. sans les avocats, serait total — cela. finalement, afin que !es prisonniers soier: cnfm completemen: !ivrcs a leur programmc.

—    Autrc aspect : Buback veut empScher toute publirite au-tour dc cc qui sc passe dans les sections silcncieuses. ainsi qu’il cm prćcisć dans les mandat* d'arre:. Pour Buback, les avocats dcvenaicnt insupoortables du fait qu’ils reussissaient a attirer Patteniton dc 1'opiniun publiquc sur risolerr.ent, !a tentative de mcurtre par scimigrapbie. la tentatise d'cperation psycnochirur-gicalc, 1’adminis.mtion dc narcotiques sous la cootrainte. les tortures dans les cdlulcs dc « tranąuillisation » ct. finalement, pendant la grćve dc la faim. sur le mcurtre^a panir du moment, donc. oii ii y a eu sur ces faits une certaine lumiere, ur.c mobili-sation ct une resistarcc contrę la strategie dc counter-rcaction.

L/Accusation federalc ne conteste pas les mesures qu’cllc prend en vue d’anćantir les prisonniers. EUc ne les demem pas, elle nc se justific pas, dlc ne prend pas position sur l'accusation d'assassinat: elle se comente de constater en ricanam quc-I*as-sassinat des prisonniers politiqucs.est justifić. Les ricanements de Zeiss ct Widera, sur lesquc!s la presse sMnterroge. viennem de cc qu’ils sont parfaitement conscicnts de leur pouvoir et dc la convergence avec le projet fascistc. Ils sont dus A l’as su rance de la Ićgitimite de leurs actes._de la necessitć dc l'ćvolutidh reac-tiontuire de 1’Etat et donc aussi des faiblesscs de !a gauche. Cetie attiiudc est plus dairc quc les tcmatives inonotoncs de

Prinzing de contredire les faits par des dćmentis ct par les falsi-fications dans ses notes de scmec, en contradiction mOmc ave le Codę de procedurę pćnalc. Elle est plus dairc parce quc plus surę d’elle-mćme. Tout commc dpns 1’ancien fascisme. le droit bourgeois est. pour la politiquc et La stratćgie quc PAccusaticn federale represent: — le nouvcau fascis.T.e —. seulercent un ter-ram d'operation. K y a dans Papparei! des situations ou les in-terdepcndanccs sor.t icllcs qu'clle doit violcr le droit bourgoois. Mais le rapport dc forces est tel qu'cllc pcut le changcr quani elle cn a besoin. C*est cc que montre la legisiarion d‘exceptioa

exemplairc promulguce pour ccrtc proceduro.

.\ous~nc pensons pas que la raison de 1’arrcstation dc Crois-sant ct Sirobele etait d'cssayer de justificr la liquidation de la defensc cn la criminalisant aprłs coup — Buback sale pouyuir resoudrc Je telies cóntraaictions. Le problćr.ic. c'est Popimon publique imemationalc ; c*cst aussi cc qui apparait dans les nunda:s d'arrćt. Ce problćmc devai: culmincr maintenant. parce que Popimon publiąue s’intcrcs»e a cc proces, parce quw Croissar.t ct Siróbelc. bien qu'cxclus de la defense. ont conrinuc A organiscr des cor.ferences de presse et parce que le meurtre de / r . Siegfrtcd HausnerI fWidera Pa rcconnu id meme cyniquexren:/ / ( cj, prćscr.tc avec le meurtre d*Holger Meins une analogie frappan-tc, qux devient dangereuse lorsqu'on la revćle et la rend publi- / quc, ct qu'il y a dans cette analogie la preuee de la strategie cx- terminatrice de 1'Accusation federale. Ap.es les irutiativcs de Croissar.t pour der.onccr la suppression de Peau ct Palimenta-tion forcee A Schwalmstadt. ses efforts desesperes pour sauver !a sic ^rlclger, PAccusation federale. instruite par cette expć- rience. a empfche Croissar.t de vc:r Sicgfried Hausner A Stammhcim, bien que celui-ci fur son dient. Lorsque Croissant eut des information.s al firmant que Hausner n’£tait pas mort dc ses briilurcs mais de fractures du crane ct lorsqu’iI fut eviJcn: que Pon essayait de le cacher, il a ćtć arretć. L’Accusation fćdś-rale r.e veut pas discuter les faits. Elle !es ćtouffe. Elle pan tr£s justement du point de vuc du pouvoir selon lequcl les faits n’cxistent pas tani qu*ils ne deviennent pas publics. Les prison-riers sont muets et ce qu’ils peuvcnt dire lors du proces est pas-sć sous silcnce par la presse d u pouvoir. Dans ce systćme cios — cellules silencieusts, Accusation federale, tribunal, presse du pouvoir —, le seul point dc contact uvec Popinion publiquc



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