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RĆSUMĆS 123

Dans ces deux cas l’excitation dans la direction inverse ne donnę aucune tracę de variation nśgative.

Apres avoir constatś ce fait, les auteurs cherchent a dś-terminer dans quelle partie de 1’arc reflexe se trouve 1’obstacle qui empeche la variation negative dans la direction inverse; se trouve-t-il dans les cellules elles-memes ou bien dans leurs ramifications — (dendrites)?

Pour rósoudre cette question les auteurs rśpetent les me-mes recherches sur les ganglions intervertćbraux. Dans cette serie d’expóriences ils ont trouvć que les ganglions vertśbraux ne prśsentent pas un tel obstacle. La variation nśgative du cou-rant des racines postćrieures a toujours lieu quand on excite le nerf, et aussi inversement, quand on excite les racines postć-rieures, on observe toujours la variation nśgative du courant du tronc lui-meme.

Les racines antśrieures ne prśsentent ancune difference sous ce rapport, en comparaison avec les racines postórieures. D’apres ces rósultats on devrait conclure que 1’obstacle dans l’arc reflexe dont on a parló plus baut, ne se trouve pas dans les cellules memes, mais probablement dans leurs ramifications.

Enfin les auteurs tachent de montrer s’il y a quelque difference entre la variation n6gative du courant du tronc nerveux et la variation nćgative rćflexe des racines antórieures, pendant l’excitation des tenninaisons des nerfs sensitifs.

Ces expćriences ont prouvś que la variation nógative du courant des racines antórieures est toujours plus forte que la variation n6gative du courant du nerf dans les memes con-ditions.

II en rśsulte que l’6tat d’activit6 dans la moelle epiniere ne se transmet que dans une seule direction, et, pendant ce passage a travers le centre nerveux, il se fortifie probablement aux dópens de Tónergie de 1’arc rćflexe.

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