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porte par chemin de fer a Pien-Tsin, ou peut se rendre par chemin de fer dans la direction opposće de Shanhaikwan, sur la cótc, oii la grandę* muraille de Chine vient rejoindre ies bords de la mer. Les hótelsdu (dobę et Astor sont situćs pres des bords de la riviere a Tien-Tsin. Apres une visite a 1 intćressante cite, aux murailles du yaamen du vice-roi, et aux quelques rues de Tien-Tsin, le voyage a Pekin peut etre entrepris.
Ur guide chinois ou “boy” peut etre engage a 1’hótcl, et comme actuellcment le chemin de fer parcourt les quatre-vingts milles qui sćparent Tien-Tsin de Pćkin ses fonciions sont moin-
PEKIN.
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dres qu’aux jours ou les barges faisaient le trajet, quand tous les voyageurs ćtaient obligćs de faire comme Marco Polo six sićcles auparavant. Le “ boy” est paye a ruison de cinquante cents a un dollar (mexicain) par jour, et nulle autre depense ou gratifi-cation n’est faite, sauf le cadeau habituel donnę au terme du voyage. Le chemin de fer s’arrete en dehors des tnurs de la. ville, et il y a un trajet de trois milles soit en charrette ou en chaise a porteurs ou encore a dos d’ane, jusqu’a 1’hótel de la rue de la Legation, traversant la ville chinoise et passant par deux grandes barrieres. Les voitures du railway sont rudes et nues, dćnuees de tout confort et toujours encomkrćes de voyageurs chinois de toute classe qui fument constamment, et le serrice donnę aux ćtrangers matiere a de nombreuses critiques.
Les charrettes sans ressorts de Pekin, trainćes par des mules, avec leurs roues cerclćes de fer, procurent \ine nouvelle surprise au touriste, et tra-versant des routes a travers un sol mon ou boueux, suivant les saisons, le rendent tout extćnuć et endolori au bont des trois milles de trajet.
A Pćkin se trouve rexcellent hotel ile Pókin, ter,u h la modę etran-gere, ou tout le confort possible est assurć, ou toute information et assistance sont donnóes au visiteur, en óchange de six dollars (mexicains) par jour. Les legations ótrangeres sont situćes dans le cpiartier de la Citó Tartare, dans 1’enceinte de la seconde muraille, et la Lin li Chang, la rue des libraires, ou les magasins de soieries et de curiositćs et autres magasins sont agglomćrćs et attirent les touristes, est situee pres de la barriere.
L’on peut faire usage de billets de banque a Pćkin, et les mandats et cheques sont escomptes par les banques, mais autrement on paie en “ cash.” II fant de neuf a do u ze cents de ces pieces de bronze percóes d’un trou au milieu pour faire un dollar mexicain. I^es prix sont fixós en tiić/s ou sycccs, ces derniers sont des ]K*tits blocs dkargent dont la valeur est dćterminće d’apres le poids a chaque transaction. Le tael a une valeur moyenne de $1.35 mexicair..
SUR LA MURAILLE.
Dans nombre d’endroits, aux alentours des Ićgations, Ton peut, en donnant aux gardes un pourboire, monter sur la muraille, s’y promener sans etre dćrangć et jouir ilu panorama des differents quartiers de la ville. Dans Tenceinte de la premiero muraille et de Pextćrieur, trente milles de circonfórence, se trouve la ville chinoise; dans Tenceinte suivante se trouve la ville tartare, puis la Citć Imperiale et la Cite de Pourpre Sacree, 0C1 1’habi-tation de PKmpereur montre ses terraces recouvertes de tuiles jaunesau-dessus des arbres du ])arc.
Dans les rues de Pćkin, Chinois, Mandchous, Mongols du dćsert, Thibćtains, Coreens et chaque peuple dc PAsie se coudoient, chameaux
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