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aura peut-etre diminuć de 17 pour cent par rapport A 1956; cc serait la plus faiblc qui ait ete cnrcgistrćo depuis prćs d*un demi-sićclc.

Bień que les perspectives a long termę dc la demande soient bonnes, 1‘industrie du tabac doit faire face a un certain nombrc de problemes d’ajustement. Des prix relativement elcvćs dans certains grands pays cxportatcurs ont stimule la production et provoquć la formation de stocks excćdcntaires. De nouvcaux procćdćs dc fabri-cation et le developpement dc la demande dc cigarettcs a bout filtrant ont rćduit les ąuanti-tes dc feuilles brutes utilisees par les manufac-tures par unitć de produit-, et cc phćnomcnc n’a pas ćtć entierement componsć par 1’augmen-tation du nombre des cigarettcs consomme.es.

Coton

En dehors de FU.R.S.S. et de la Chinc, la production mondiale, qui marquait depuis qucl-ques annees unc tres legere tend?viice a augmen-ter, a pordu du terrain en 1956/57. Aux Etats-Unis, lc contingentcment des superficies a 6te des plus sćvćre, la Banque du sol a exercć unc ccrtaine influence, les rendements ont un peu baissć et la rćcolte totale est tombee a 2,9 millions de tonnes, soit unc diminution dc 350 000 ton-nes. La production a baissć d*un inillion de tonnes dans rensemble des autres paj^s, n’at-tcignant au total que 3,4 millions de tonnes. Les prix etant plus bas, les plantations ont eon-siderablcment diminuć en Amćrique Iatine, et notamment au Mcxique. Des restrictions plus severes ont frappS les plantations egyptiennes en 1956/57, et une Ićgcrc amelioration des ren-dcments n’emp£chera pas unc certaine contrac-tion de la production. En Afriquc, au Prochc-Orient et en Asie, la superficic consacree au coton tend A se maintenir, voiro a augmenter, coinmc en Inde, et Pon s’attcnd a co que la production soit plus forte.

La consommation mondiale ne cesse d’aug-menter depuis cinq ans et ii semble bien qu’elle ait encore augmentć en 1956/57. Elle ne s’cst apparemment pas accruc aux Etats-Unis et ses progres sont assez modestes en Europę occidcn-tale, ou cependant la baisse des prix internatio-naux du coton a du constituer un stimulant. Aillcurs, toutefois, et particuliercinent dans les pa}'S productcurs ou les prix ont ete constam-ment infćrieurs A ceux du marclić intcrnational. ainsi que dans certains pays d’Orient, commc le Japon notamment, ou Tindustrie de transforma-tion est favorisćc par le niveau rclativcmcnt bas des salaircs. la consommation continue a se dćvcloppcr de faęon inarquee.

A la favcur dc la ten .lanco ginerale A Tnug-incntation do la consommation do fibres et de la reduction des stocks dc coton dans les pays importateurs, 1’ćcoulement des stocks gouverno-mentaux excedentaircs des Etats-Unis. a des prix inferieure de quclquo 20 pour cent au prix d achat, a fortement stimulć lc commcrce intcrnational. Les exportations mon di aleś (non com-pris rU.R.S.S. et la Chinc) ont atteint au cours de la dernióre campagne 2,5 millions de tonnes. dont 2 millions provenaient dc pays autres que les Etats-Unis. II se pourrait fort bien qu’au total les exportations dfpassent 2.9 millions de tonnes en 1956/57. Sur cette quantitć, ccpcn-dant, 1,5 million de tonnes au moins seront prć-Ievćes sur les excćdents des Etats-Unis et il faut s’attendre quc les expiditions d’autrcs pro-venances diminuent fortement. Comme la production a ćte restreinte dans certains pays. tan-dis que la consommation intćrieure est en pro-grós et quc 1'U.R.S.S., la Chinc et 1’Europe oricn-tale semblent offrir des dćbouchćs plus inipor-tants, il se pourrait quc les stocks des pays autres que les Etats-Unis n’augmentent pas dans des proportions trop considćrables.

Aux Etats-Unis et dans rensemble du monde. on s'attend a cc que le volume des stocks do report soit plus faible a la fin de la campagne 1956/57 et il semble possible qu’il diminue encore en 1957/58. Aux Etats-Unis, lc prix de soutien pourrait etre ramenć en 1957/58 de 82.5 pour cent de la parite A un minimum do 77 pour cent. En outre, lc contingentcment des supcrficies ayant ete maintenu et les agriculteurs ayant place A la Banque du sol environ 1,2 million d’hec-tares pris sur la supcrficio autorisće, les plantations ne couvrent plus que 5,7 millions d’hcc* tares ; sur la base des rendements actuels, la production devrait donc etre dc 2,54 millions do tonnes, cc qui repvćsent-evait unc diminution do 330 000 tonnes par rapport A 1956/57. Dans les autres paj^rs exportateurs, la baisse devS prix a l’exportation risquc, lorsqu’cllc n’cst pas compensće par une rćduction des taxes a l’ex-portation, do continucr a dćcouragcr la production. Le mouvcment asccndant de la consommation dcvrait se poursuivrc, voire s’accentuer dans les paj^Ts importateurs, oii le rapport des prix coton/vayonne s’cst amćliore. Toutefois. commc il se paut que la demande provoquec par les općrations dc renouvellement des stocks soit en grandę partie satisfaite, il n’est pas dit quc les besoins d’importation se maintiendront A leur

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