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En eflel. le Iroid semble etre un lacteur de risque pour la bronchile chronique. les allections de la sphśre ORL. les rhumalismes et le syndrome de Rey-naud. Mais cette listę n'est pas exhauslive.

Sans vouloir faire une liaison formelle entre 1'astreinte physiologique du sałacie expose au Iroid et la pathologic. certains aspects peuvent ćtre envi-sages. Ainsi. ii est possible que l*ins-piration reguliere d'un air a — 25°C favorise des troubles morbides a type de bronchite chronique par cxemple. Oe m£me. la vasoconstriction peri-pherique repetee et prolongee peul elre un des facteurs £ 1'origine d'un processus physiopathologique res ponsable du syndrome de Reynaud. Cependant. ce ne sonl que des hypo-lh§ses qui ne reposent sur aucune preuve.

L'elude de la responsabilite du Iroid dans la genese de certaines maladies est a cntrcprendre. Le lait que la populalion de salaries soit jeune avec une faible anciennete d'une part et que le delai d’apparition des premiers symptómes de ces maladies soit long rend plus ditficile la misę en evidence de la responsabilite du Iroid en tant que facteur de risque. « L'exploration fonctionnelle thermigue *» peut elre un moyen elficace de depistagc el/ou de prevention. Cependant. c'esl actuelle-ment un domaine encore peu etudie.

1.6. Ouestions en suspens

De nombreuses questions demeurent encore sans reponse en ce qui concerne rcłfet du froid sur Forga-nisme. Ainsi. Feflet de variations bru-tales de tempśrature pouvant attein-dre une amplitudę de 50 °C en ete, rópetóes plusieurs lois dans la jour-nee. demeure inconnu. notamment 1'eflet sur 1‘appareil respiratoire. Or. de nombreux salaries se plaignent de gene respiratoire lorsqu‘ils sorlent de la chambre Iroide. Par ailleurs. comment prevenir le refroidissement des extremites?

Pour Finslant. il n*exisle pas encore de protection satisfaisante des exlrć-mites (mains et pieds). Ainsi, aucun type de chaussure ou de gant ne peut etre considśre comme reellement elficace.

D*autre pad. si risolement thermique est satislaisant. le vetement de travail des salariśs n‘est pas suffisamment adapte a leur tache

Par exempłe. les variaiions bmtales de charges de lravail pcuwcnt entrai-ner une modilicalion importante de Irsolement vestimenlaire requis ou genfrer des reductions notables de risolement thermique efleclif. C*est ainsi qu'un travail intense, avec parlois une sudation importante. va diminuer risolement thermique du vetemenl en raison de 1’humiditó que cetui-ci ab-sorbe. Des que te lravail sera moms intense. le vetement humide ne sera plus sulfisamment isolant. L*ameliora-tion de la connaissance des meca-nismes evaporatoires a travers les velements ainsi que la decouverte de nouvellcs libres textiies devraient per -mettre de resoudre ce probleme.

2. RECOMMANOATIONS

La plupart des artiełes consacres a la presentation de recommandations vi» sant a ameliorer les conditions de travail au Iroid considerent plutót les conditions de travail dans les regions polaires. Or. les probtemes ren-contres par les salaries exposes au Iroid artiliciel dans notre pays sont dillerents. En eflet. il ne s’agit pas de prevenir les risques d’hypo!hermie ou dc gelure. Les mesures d'astreinie demonlrent que ces aeddents ne peuvent survenir dans les conditions habituelles de travail. Le faible refroidissement corporel est donc lie a relficacite, en tant qu’isołant thermi-que, des vetements qu’ils portent.

C*esi pourquoi. les recommandations qui vont etre proposees suivent une orieniation legerement dillćrente. Elles portent sur les points suivants :

-    reduction de la conirainte froide,

-    organisation du travail.

-    amćlioration de 1'eflicacile de l‘iso-lement vestimentaire.

-    critśres d ellicacite des pauses.

-    inlormation el lormation.

-    surveillance medicale des salaries.

En France, le Codę du travail ne prevoit qu’une seule obligation pour les salaries exposes au Iroid; ils doivent benełicier d une sun/eillance medicale speciale * (arr&e de juillel 1977).

Aussi. les recommandations presen-lees sont issues de documents prove-nam d*organismes olficiels des Etats-Unis. de Norvege. de Suede. des Pays-Bas et de Suisse.

0'autre part. ces recommandations portent exdusivemenl sur les pro-bl^mes rencontres par les salaries exposes au Iroid dans-la.carire habi-tuel de leur iravail. l es problemes de preventron des incendies. ou ceux lies a r<nloxication par les liquides frigori-genes. ne sonl pas abordes

Par ailleurs. celto presentation ne tient pas compte de ta temperalure du locai. En eflel. les problemes des salaries travaillant en cłiambre Iroide ne sonl pas fondamentalement dilfe-rents de ceux des autres salanes.

Cependant a chaque lois qu’un probleme specifique se pose. il sera evoque dans le cadre du plan adopte p>our presenter ces recommandations.

2.1. Reduction de la contrainte froide

1 es moyens de prevention techniquc sont tres reduits. La temperaturę des łocaux ne peut evidemmenl pas elre modiliee. Cependant. ta diminulion de la vitesse de 1'air est un moyen tres ellicace pour ralentir le relroidisse-ment des salaries les documents consultes proposent dilferentes vi-lesses d’air maximales tolśrabtes au niveau des zones de travail. Ainsi, pour l*ACGIH (1). la vitesse d’air maxi-male tolerable est de Ims"1, un rśglement suedois prevoil 0.2 ms’1, une recommandation norvegienne O.t ms-1 et la CRAM de rile-de-France propose 0.2 ms-1. Nous pen-sons que 1 ms-1 est une vitesse d‘air beaucoup trop elevóe. Par contrę, le chiffre propose par la CRAM est lout a lait salisfaisant. Pour obtenir une vitesse d*air faible, plusieurs Solutions peuveni 6tre proposees :

-    ptacer les aćrothermes le plus haul possible. auirement dit construire des entrepóts de hauteur suffisanle;

-    interposer enlre les aerothermes et le local des laux-płałonds perces de petits orifices. Des lors. la vitesse de Fair est reduite;

-    arrdter. quar>d cela est possible. les aerothermes lorsque les salaries sont presenis;

-    piacer aotour des postes de lravail des ścrans de protection contrę le vent;

eloigner le plus possible les postes de travail des aerothermes

1

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