trera peut-etre un certain accroissement dc la demando d importation do denrćes agricoles produites en dehors dc IfEuropę occidcntale. encore cjuc Ic uiveau eleve dc la production interieure puissc entrainer un repli des iiupor-tations dc bić et dc ccrtains produits dc Pćle-vage. On prćvoit que Ic Marchć commun — qui est examine plus a foud dans unc autre secfcion — cntrera en ▼igueur en 1958 ou 1959, mais il est improbablc qu’il influe (Pemblćc sur la dc-mandc de produits agricoles. A plus long termę, un abaissement des tarifs douaniers, dans la rnesure ou il ssappliquera aux denrćes agricoles. pourra entrainer une certaine redistribution des sources d’approvisionnement. II semble que dc nouvelles rćgions s’appretcnt a suivre rexemple du Marchć commun et Ies formules de ce type exerceront peut-etre a Pavenir une influence considerable.
On peut słattendre a un accroissement du taux d:expansion economiąue en Oceanie, en 1957/58, a la suitę du net redressement de la balance des paicments en 1956/57. II est pro-bablc que 1’amćlioration des reccttes tirćes des exportations et Passouplissement des res-trictions a Pimportation permettront cPaccć-lórer les investissements et d’accroitre les re-venus et la dcmande dc consommation. II sem-blc que la dcmande internationale de lainc res-tera elevće et cellc des produits laitiers quasi inchangee. mais Ic bić australien sera toujours fortement concurrence sur les marches mon-diaux.
Les autres rćgions, ot en particulicr cellcs qui sont insuflisammcnt dćveIoppies. dewaient profiter du maintieu — escomptć — de Pacti-vite economiąue k un niveau eleve dans les pays industrialises. Dans Pensemble, la de-mandc dłexportation de denrćes alimentaires et de matieres premieres d:ovigine agricolo cle-vrait rester forte, sinon augmenter lćgerement ;. par ailleurs, une amelioration, ne serait-elle que modćree, est a prćvoir dans les termes dc Pechange etant donnć quc les frais d’assura»ce et les taux de fret sont redevenus normaux. et ii est probable qu’il sera plus facile de faire face aux difficultćs do la balance des paicments. Avec la poursuito des program mes de dć vcIop-pcment. economiąue. la dcmande intćrieure continuera a augmenter ; peut-etre faudra-t-il menie la rćduire afin de limiter la pression in-flationniste sur les prix. Le taux d’expansion economiąue restera dćtcrmine p:ur beaucoup par le voIumc des capitaux disponiblcs. Alors que Pon ne prevoit gu^rc dc changement dans celui des capitaux ćtrangers. on peut escompter un accroissement des disponibilitćs nationales du fait de Pexpnnsion economiąue. mais des dćfauts dc stnicture empeeberont peut-etre de les affectcr intćgralement a des invcstis.sc-ments productifs et les gouverncments devront donc continucr k fournir une forte proportion des investissements.
Le nombre des pays ou Pon peut suivre Pevo-lution du rapport des prix agricoles est relati-vement limitć. mais les renscignements ćispo-nibles font penser que. dans Pensemble, les prix rcęus par les agriculteui*s se sont Ićgero-ment amćliorćs en 1956 et durant les premiers mois de 1957 et que de faęon gćnćrale les prix payes par les agriculteurs out continuć a monter plus rapidement que les prix reęus. L'in-dice des prix payes couvre un champ tres va-riable sclon les pays. mais le rapport entre les mouvements de cet indice et ceux de Pindice des prix rcęus donnę une idće approximative des «termes de Pćchange •> dc Pagriculteur. Oomme les prix payćs aux agriculteurs se sont rcdressćs, ce rapport s’est (legiade plus lenće-ment que ces dernieres annćcs (tableau II-II).
En ce qui concerne les pays sur Jesąuels on possede des donnćcs dćtaillćes, signalons qu'au Canacla les prix agricoles ont montó au dćbut de 1956 et que. tout en ayant flechi de nouveau dans le courant dc Pannće. ils excćdaient encore legćrement durant le premier trimestre de 1957 le niveau atteint durant la nieme periode dc Pannće precćdcnte. Les principales hausses ont ćte enregistrćes pour les fruits. les Ićgumes, la volaille et les oeufs. Les prix payćs ont aug-rnentó lćgerement plus ąue les prix reęus. Aux Etats-Unis, les prix moyens rcęus par los agriculteurs en 1956 n’ont pas varić par rapport a 1955 ; apres avoir augmente jusąu en juillet et flćchi ensuite, leur niveau d’avril 1957 etait encore de 3 pcur cent supćrieur a celui d un an plus tót. Cette montće, qui a suivi une chute presąue continue clcpuis 1951.. s!est produitc malgre P abaissement du niveau de soutien qui a ćte dćcrete clans le caclre de la politiąue assouplie de soutien des prix. De nouvelles recluctions dc cc niveau pour les huit cultures principales ont etć annoncecs en ferrier 1957. Quant aux prix payćs par les agriculteurs aux Etats-Unis, ils ont ćgalement mon te en 1956; en avril 1957, ils cxcćdaicnt d’environ 4 pour cent le niveau enregistrć un an plus tót. Ainsi.
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