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yillc ile troi? millions dMiabitants, et vcrsl'atibe le boiirilonnemeiu dc cette immcnsc |io|»ulation vous pamendraau.K oreilles, semblablo aux mugisse-mcnts des flots dc la mer. II y a maintenant im hotel au Shameen, mais anterieurement,moins c|u’ il n'ait et<5 invitć A la maison d’nn des rćsidents ćtrangers. le voyageur logeait dans lc canton. steamer, changeant tlu bateau de unit celni de jour, selon les departs.
la; doyen de la Corporation des guides. ou un cicerone de moimlre im-portanee, vous presentera sa carte a l’arrivće <lu steamer, et, en une sonie file, la procession de chaises i\ porteurs suivra le guide a travers les rues, puis traversera la ville au-dessus<rune loute d'ou Fon pcut jouirdu panorama de ehacun des (juartiers de Canton.
Un pont aux portes fermćes et gardće condnit au Shameen, une ile de rArcadie ou rćside la petitc colonie des ćtrangers. Les Cantonais ne sont guere hien disposćs ;\ 1’egard des etrnngers, et le visiteur est averti de ne pas faire attention aux reman|iies ou aux gestes dćplaisants.
Knsuite il y a licu de visiter le Tempie des Cinq Cents (lenies; la Cloche d’Kau dans le tempie sur les murs; le Tempie des Horreurs dont la cour est remplie de discurs de bomie aventure et de mendiants; la place des Kxćcutions, la salle des Kxamens et la Pagode, hau te de cin([ ćtages, sur les murs de la ville, ou le guide trouvera tes chaises et une tablc et disposera le gofiter emporte du steamer ou de Fhotel. Revenant par la ville on visitera la Pagode Fleurie, ruines d’un palais de marbre, autrefois un splendide monument; 1’ancien Yaamen anglais, oii la premiero legation ótrangere fut installee en 1842 ; le Tempie desCinci Gćnies, la Cour des Magistrats, la Prison de la ville, et la salle de la Corporation des Marchands de tlić vert; on petit s’arreter pour 1’heure du tlić et faire une promenadę a travers les jiaisibles a\x*nues ombragćes de banyans et le long du Rund de Shameen.
La vie riveraine de Canton, avec ses milliers de bateaux, sur lesquels des milliers de crćatures humaines sont nćes, ont vćcu, se sont marićes et sont mortes, ou vit une classe distincte sous tous les rapports des citadins, est tonjours en vue, et ses eris s*entendent continuel-lement. Les bords de la riviere sont garnis de ces liabitations (lottantes de nieme que le rćseau de cri(|ites se trouvant par toute la citć.
Entre les temples on voit le panorama des boutiques en plein vent, des rues ou se trouvent les magasins de soieries, dc jades, et de bijou-teries ; des ateliers de tisserands et des caves occupćes par les batteurs d’or; boutiques de eordonniers, d*ćbćnistes, boucheries et marchands de comestibles de cliatpie cótć. Des comestibles indćfmissables, incon-nus, rissolent dans les casseroles et emoient leurs parfums dans les airs. Des canards dessćches sont pendus ])ar leur cou d’une dcmi aune de long, et un morceau de viande dessćchće, exposć a un ćtal, parsa formę allongće frisće, avec l’extrćmitć en formę de vrille, nous annonee le rat. Le rat se trouve sur tous les marchćs, vivant en cages, frais ou dessćchć a Pćtal des boucliers, et souvent des rats dessćchćs sont achetes par les touristes coninie ])reuve dc Phistoirc souvent niće du rat employć comme comestible. Les thćatres sont nombreux; les magasins de costumes theatrals dans certain quartier se touchent les uns les autres sur une assez longue ćtendue ; les marchands de vieux costumes alion-dent, et il y a des boutiques de jireteurs sur gages et de marchands de curiositćs en quantitć considćrable.
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