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pho«o Ren* P«xd. LA PttSSt

Jacintho payer 1'amerwJe.

ou centre, o tr*« mol pria d'ovolr ó


Les contrevenants de la bibliotheque


SUZ1RU eoLfioa


■ Le lundi J novembre. Les activitćs reprennent leur cours norraal A l‘UQAM. Lcs portes dc la bibliothćque centrale bat tent plus souvent qu'A 1'accoutumće. Les ćtudiants saffairent. k nez dans ks bou* quins. lis ont deux semaines A rattraper. Les deux semaines qu*ont durć k dćbrayagc, qui a paralysć au-delA de 20 000 d‘entrc eux.

Surprise... Le prćposć au comptoir du prtt est vlctime d‘une tempćte dMndignation de ia part des ćtudiants. La rai-son ? L*UQAM rćclamc 25 cents par )our de retard pour chaque livre empruntć, ef ce. malgrć 1'lntcrruption des cours. Seuls lundi et mardl, 20 et 21 octobre, ne sont pas comptabilisćs; lu bibliothćquc ćtant fcrmće k premier jour et tres diffkile d'accćs k sec on d. a causc des piquels dc grćve desant les portes des deux pa-sillons du campus.

Plus dc 200 ćtudiants doi-


vcnt payer 1'addition. Cela s’ćlćve a $7.50 pour lacinthe Garand. ćtudiante au pro-gram me de maltrise en tbćA-tre. «Et si je refuse de payer. est-cc qui arrive?» dcmart-t-cllc au prćposć, en haus-sant legcrement le ton. «Vous nc rcccvrez pas vos notes A la fin de la session, tui indique-t-on. El vous ne pourrez plus emprunter de livres...»

Dici quclques jours. 1‘UOAM doit dćcider si elk remboursera ou non les ćlu-diants. Pour le moment, un rcęu leur est remis. Le traln-train normal.

Mardi. dcuxićme journće de cours. Ricn danormal. Tout bicn considćrć. la grćve n'aura pas trop perturbć la vłe des ćtudiants nl k dćroukmcnt des cours. On a fali sauter un travail tci. un examen IA. et la session reprend sa cadencc.

A part quelaues petltes ani-crochcs, la plupart des ćtudiants tntcrrogćs par LA PRESSE ont dćclarć avoir rc-pris le train-traln d'avant la grćve. II faul dire que mćme si


le dćbrayage a durć deus semaines. A la deuxkme aucun cours n*ćtait prćvu. puisqu*il s'agissalt dc la semaine de lec-turę qui marque un temps d*arrćt normol dans la session.

Donc. tout au plus. ks ćtudiants membres dc 1‘AGEU-QAM (familles des Sciences


humaines. des arts ct des lei-tres) n'auront-lls manquć qu'un cours. Ccrtains en aurom profiter pour ćtudier, dautres pour sc reposcr. Et dautres encorc. plus rares. pour manifester kur mecon-tentement face aux politicjues du gouyernement en matterc


d education ct ouvrir la vok aux discussions.

Mcrcredl. jeudl, vcndredi Unc autre semaine aui s*aęhe vc. la neusićme de la session CcIle-lA. dans le calmc. hormi; Taffairc des «comrcvenants« dc la bibliothćque. Cest A sui vre. Lincident n‘est pas cios -


Trop payes les profs?


■ Peu performants. grassement payes. les profs d‘unlversitć? Le debat est ouvert.

A 1'issue des iravaux de la Commission par-kmentaire qui s'esl penchće róccmmcnt sur k financcment des univcrsltćs. M. Claudc Rvan annoncait son intention de mcttre sur pted un comitć d‘examen dc la charge de tra-vail des professeurs.

II rćpondait ainsi A une recommandation de la Commission Gobeil qui suggćrait au ivemement Bourassa. en juilkt dernkr. augmenter ta charge de travall des profes* seurs. en la falsant passer de quatre A s!x cours par annće.

Ce n’cst pas la premkre fok. en ces temps dc vaches maigres. que l on pointę du doigt k corps profcssoral unkcrsitalre. Les ensci-gnants sont responsabłes de 1'ćducatłon de la gćnćration montante et de la rcchcrche qui s*effcctuc dans ks unlversitćs. Ouelle est. en falt. kur charge de iravail rćguliere?

Une ćtude amćricainc rćccntc est i mc que k professeur universitairc moycn d‘Amćrique du Nord consacre 40 p. cent dc son temps A rcnscigncmeni. 25 p. cent A la recherche. 15 p. cent A lencadremem et A la formation de cherchcurs (dcuxićmc et troisićme cyck ) et 20 p. cent A rudministrution dc l*universitć et aux scrviccs A la communautć.

A Montrćal. tout professeur permanent as-sume une charge annucllc dau moins quatre cours. C6tć recherche. on attend de tui qu’ll pubiic un ouvrage ou un artklc substantkl par annće, tćmoięnant du iravail poursuivi en dchors de renscigncmcnt. Ccci jumelć aux scrvkes gćnćraux A la communautć. k professeur d'universitć dcvrait assumer une charge de travoil moyenne de 55 a 40 heures par sc-mainc.

Pour ce fairc, A Montrćal. un professeur ad-


gou

d‘au


ioint, au premier ćchcłon de rćchclle salaria le des professeurs. reccy ra un salairc annucl sariant entre $22 557 ct $44 012. dćpcndunt de son expćrkncc. son ancicnnctć. sa compi lence, et de launivcrsitć pour laquelk il tra yailk. De la mćme facon. le salalre d‘un pro fesseur tituluire. au plus haut ćchelon de 1‘ćchelk salarialo. peul varicr entre $46 820 ct $60 058.

Pourtant. k rapport Lacroix, pubiic en 1985 par l'Univcrsitć de Montrćal. tćmoigm-du fait que quclquc 50 p. cent seukment des professeurs recotvcnt des subventions dc recherche de dilfćrcnis organkmes ct des ęou yernemcnls. Le nombre de ces subvention% est rćvćlateur, dans la mesure ou 1'argcnt cm octroyć sełon la performance dc recherche des professeurs dans lcs annćcs passćcs.

Bień quc plusieurs projets dc rcchcrche. no tamment dans Ic domainc des Sciences hu maines. ne nćccssitent pas de fonds. k rup-port Lacroix est i me quc k nombre de subvcn-tions de recherche accordćcs donnę un assez bon indicc dc la performance gćnćrale d'une unkcrsilć. A ce chapitro.

Ouant a rcncadrcmcnt des ćtudiants dc deuxkmc ct troisićme cyck. c’est cncore 50 p cent des professeurs qut s'acquittcnt en generał du trasail. selon k rapport Lacroix. S agil-il du mćmc 50 p. cent effectuant la recherche? « Probablemenl. de rćpondre M. Roland Proulx. dlrecteur de la planification A l’Uni versllć de Montrćal ct secrćtaire de la Commission Lacroix. Comme le dit k proverbe umćrkain: « If you want somcthlng to be donc. gi\e it to the bosy man. »

La pćdagogie ct la recherche sont offickllc-ment des prioritćs indissociablcsdes universi-tćs nord-amćrlcalnes. Mais. selon M. Proulx. ccst la recherche qui desient Ic crltćrc le plus Importnnt. ou moment de Tembaochc ou de la promotion d'un professeur. « Entre un e\-ccllcnt chercheur ct un excełknt pćdagogue. on choisira lacxcellent chercheur •. prćcise-t-il.


f RAięoiJ vtznA


■ Le debat sur les frak de sco-larite a prU de 1’importancc depuis un mois dans la prc&sc ćtudiante. Mćme k Polysco-pc. qui traitait presque exclu-sisement de questlons inter-nes, a publić une ćdltion complćtc sur ce dosskr chaud (un pcu refroidi par les der-nićres dćcisions gouvernc-mentaks).

Selon k Journal, ks ćtudiants de la Poły se fkhent des frais de scoUritć parce qu*ils sont confianu de trou-vcr un emploi aprćs kurs ćtu-


La

presse

efudiaiite


des. Hypolhćse intćres&ame. Et la semaino dernićre. le journal enjoignait les ćtudiants dc ne pas payer ks frais dc matćricl A l u. dc M.

Sur ce mćme versant nord du mom Royal. ks demlcrs


numćros du Continuum, dc l'U. de M.. critiqucnt la grcvc mcnćc par l’AN£Q. Selon cc journal. unc telle action. prć-maturće. n*apporte rlen dc nouveau dans k dćbut.

Malgre la grćve a rUQAM. lcs Joumoux ćtudiants dc celtę unlversitć n’ont pas chd-mć. L’Unltó sembk błen fićre dc 1'arrćt des ćtudes ct chka-nent les mćdias qui om vćhi-culć des «Ancries» sur les af-fromements entre grćvlstcs ct non-grćvlstcs.

Les propos sont beaucoup plus modćrćs au Montrćal Campus. Selon lui, le bllan de la grćve gćnćrale est plutót


mince. Pas besoin dc llre entre les lignes: «le prix A payer est trop ekvć compte tenu des rćsultats obtcnus». Ouant aux affrontemems aux portes de l UOAM. II semble bicn. toujours d‘aprćs Montrćal Campus. quc nos •braves» po-Ikkrs alent tout dćclcnchć.

Rlen de nouveau sous k so-kil de McGill. Le McCIII Daily engueule l‘exćcutif de l as-sociaiion ćtudiante parce que cclui-ci refuse de convoqucr unc assembkc gćnćrale. Les accusations dc dktature picu-vcnt.

Falt inusitć: k McCIII Daily et k McCIII Tribunc ont


ćcrit, au dćbut du mois. un ćditorinl commun pour dc-noncer Ic refus dc l’exćcutif de rccevoir une pćtition si-gnće par I 600 ćtudiants qui s*opposent ou dćgcl des frais de scolaritć. McGill ne fait vraiment ricn comme tout k mondc.

On rigolc un pcu plus a Concordia, un ćditorlal du Concordlan rccommande A 1'association ćtudiante de Jou«r des tours au gouyernement. comme dc remplaccr le vcrre deau de M. Bourassa par un verre trouć. Ce nest gućrc sćricux mais c’cst plus amusant qu‘une gr6vc gćnćrale.




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