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4. FIJALEK J. (Abbó): Los unji florenckiej w Wielkiem Księstwie Litewskiem za Kazimierza Jagiellończyka. (Le sort rćserve h l’ZJ-nion de Florenie dans le Grand-Uuchć de IAthnanie sous le r&gne de Casimir Jagellon), Seance du 22 janvier 1934.
La preparation de Pedition du Codex diplomaticus Ecclesiae Ca-thedralis nec non Dioeceseos Vilnensis a fourni 1’occasion a Pauteur de s’occuper des destinóes de 1’Union de Florence dans le Grand-Duche de Lithuanie a Pepoque de Casimir Jagellon, c’est-a-dire de-puis le jour ou ce prince a commence a y regner. Quoique le codex mentionne ne nous renseigne pas directement sur cette question, les privileges concernant les indulgences qu’on y trouve publies la premiere fois, proviennent de dignitaires romains ou d’envoyes pon-tificaux, dont les noms sont intimement lies au sort de PUnion. II suffit de rappeler Isidore de Kiev, cardinal-eveque de Sabina (n° 231 de Pannee 1459), ainsi que de nommer les hom-mes qui encouragerent par des actes son developpement ulterieur, entre autres Antoine Bonumbra, eveque d’Acda, revenant de Moscou (il a etś a Wilno le 1-er avril 1473, n° 280) et le fran-ciscain observant Louis de Bologne, patriarchę d’Antioche, qui fit un sejour a Kiev (4 octobre 1474, n° 288).
L’auteur consacre plusieurs chapitres a Pśtude de ce probleme. II s’en rófere dans le premier a son ancienne opinion sur le Grec uniate Isidore de Constantinople, humanistę, pompeusement appele »le Paul de Tunion des Eglises«, quoique comme metropolitę de Kiev ainsi que de tous les Buthenes de Pologne, de Lithuanie, de Liyonie et de Moseovie, il eut śtó »un pasteur sans troupeau« (v. »Kwartalnik Historyczny«, 1896, p. 57). II etu-die ensuite l’activite de ce metropolitę en faveur de PUnion et Pexamine depuis le moment ou Isidore quitta le concile de Florence en qualite de legat apostolique a latere (apres le 17 aout 1439), peu de temps apres la publication du decret sur Punion des Eglises grecque et latine au cours du meme concile (6 juillet). La pourpre cardinalice qu’il obtint en cours de route a Venise, temoignait non seulement de Pestime du papę qui appreciait ses efforts en vue de realiser Punion des Eglises, efforts qui a cóte de eeux tentes par Bessarion, etaient incontestablement les plus efficaces du cóte grec; bien plus, cette haute dignite devait autant