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rćgner» couplće de dynamiques de punitions et de recompenses, a pour effet d*aliener certains individus au sein du regime, sans les dćpossćder completement de leur pouvoir. Ainsi, une telle strategie permet d’eviter qu’une faction reformiste ne se cree au sein du regime⁴⁶⁵, mais ne permet pas de prćvenir la formation, dans Peventualite d’une crise du regime, de coalitions opposees au leader, regroupant des individus mecontents de la nćgation de leur professionnalisme, intellectualisme ou expertise au profit du nćpotisme⁴⁶⁶. Le regne familial et les politiques de Ceausescu de circulation des membres, nćpotisme et cooptation Pont ainsi isolć, non seulement

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du public, mais aussi de certaines sections du Parti , alienant une section du Parti communiste menee par lon Iliescu, qui est demeuree en marge, attendant le bon moment pour se rebeller contrę le dictateur . Les manifestations de masse de decembre 1989 auront constitue ce « bon moment». Une telle « capture » de la revolution par des groupes prćs du rćgime est facilitee par la personnalisation du pouvoir typique des rćgimes sultanistes, car bien qu’ils soient fortement lies au regime, ces groupes peuvent facilement se dissocier du leader devenu Punique symbole de Pancien regime, et blamer Pentierete des maux du pays sur celui-ci⁴⁶⁹.

Cependant, les rćgimes sultanistes sont parmi les types de rćgime ayant le plus de chances d’utiliser la force pour se maintenir au pouvoir dans Peventualite d’un soulevement populaire parce que le regime est domine par le leader, sa familie et ses amis. II n’existe aucune faction proprement rćformiste dans les postes cles de pouvoir et le leader et sa familie n’ont aucun intćret personncl ou institutionnel a capituler. En fait, les leaders sultanistes font face k Passassinat, Pemprisonnement ou Pexil dans

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Trond Gilberg. 1990. op cit.> p.255.

Steven D. Roper. 2000. op cii., p.57.

Ibid.

Mark R. Thompson. 2002. «Totalitarian and Post-Totalitarian Regimes in Transitions and Non-Transitions from Communism», Totalitarian Movements and Political Religions, vol.3, no.l, pp.97-98.

Juan J. Linz et Alfred Stepan. 1996. opcit._y p.358.

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