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S. mCKSTEM.
s’occupa, des 1800 de la ródaction d’un memoire sur la necessitó du rótablissement de la Pologne. Cette grandę necessitó, il voulait la fonder non seulement sur les in-terets politiąues , mais encore sur la decouverte des plus hautes verites morales qu’il entrevoyait dója, et dont 1’accomplissement lui pre'sageait le salut de sa patrie, au-quel il s’ótait vouó, et celui de la raco slave par sa patrie. C’est alors que, renon-ęant a une brillante carriere diplomatique qui lui ótait offerte par Lucien Bonaparte, ministre de l’intórieur, sur la recommandation de Kościuszko, son ancien compagnon, d’armes et de captivite, il entreprit cet lmmense travail dans presque toutes les bran-ches du savoir humain, en se resignant, comme Descartes l’avait fait avant lui, a dix annees de retraite et de reclusion absolue. Ayant achevó son oeuvre, il se prśsenta devant 1’Institut de France avec un resume de ses nouvelles thóories mathómatiques et des problfemes abstraits qu’il avait resolus. Le compte rendu de ce corps savant se trouve dans le Moniteur de 15 novembre 1810, avec une invitation faite a l’au-teur de donner a ses prológomónes une application pratique et usuelle. 11 y repondit en publiant en 1811 sa Philosophie des mathema tiques , et une annee apres sa Resolution genórale desequations algebriques. Se derniere pensee futcelle de 1’union absolue des peuples slaves sans le drapeau de la Pologne , qu’il appelle, dans son langage poetiquement colore, le dernier asile providentiel de 1’humanite. Et quoique je sois loin d’adopter entierement les moyens proposes par Wroński pour arriver a cette synthese, c’est avec un sentiment tout personnel de joie et d’orgueil que j’entrevois de meme que lui dans cette union necessaire au nom du principe fra-ternel, Polonais, le salut de ma patrie. ...
l9) Na grobowcu wyryty jest napis*):
L’acte de chercher la vśrit^ accuse le pouvoir de la trouver.
Lex suprema Fx = A0 Q0 f Al -f A2 Cl2 + etc.
T eXetoj<ji; xm = A (mod = M)
Problema universale O = fx 4- x + x2f2 x + etc.
A. M. D. G.
Joseph Marie HoSne Wroński ne k Posen (Pologne) le 24 Aodt 1778, accede k Neuilly le 9 Aofit 1853.
Na kamieniu, który pokrywa mogiłę, jest napis następujący:
Sepulture messianienne, fondee par la familie adoptive de Wroński.
Joseph Marie Hoenó Wroński, avec lui reposent ses plus proches et fideles : Victoire Sarrazin de Montferrier, sa femme (1785—1863); Batliilde Conseillant, sa tille adoptive (1822—1884); Jean Conseillant (1777 — 1811); Joannes Serres sa femme (1793—1870).
*) Odpis zawdzięczam p. Wł. Talwoszewiczowi w Paryżu.