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des co-agglutinations dues a la prćsence de facteurs D ou £♦ En ce qui concerne la selection des souches approprićes k la fabrication des vaccins, il soutient que:
« Certes, la solution adoplee jusqu*ici, de preparer les vaecins avec les souches isolćcs dans 1‘epidemie k combattre, donnę g£neralement satisfaction, mais nous lui reproeherons de manąuer totalement de prćcisbn. Si Ton peut admettre la nćce$$it£ primordiale de poss£der en stock un vaccin polyvalenl total. ckst-i-dire comprenant les 13 facteurs O, il nous semblerait rationnel de tenir compte de la freąuence relative des facteurs anti-g6niquc$ des vibrions responsabks, soit des cas cndćmiąues, soit d’unc epidemie deter-minee. Une analyse compkte d’un nombre suffisant de souches peut seule donner ces renseignemenls indispensables. »
La validite des recommandations de Gallut a ćte niće par Sokhey & Habbu (I950c) qui a) ont comparć le pouvoir protecteur pour la souris des vaccins prćpares avec des souches de Gallut, dont certaines possedaient une structure antigenique complexe, et de deux vaccins prepares avec des souches du Haffkine Tnstitute, qui avaient une structure antigeniąue toute simple; et b) ont rapporte ces resultats k la determination de la virulence pour la souris blanche des souches en ąuestion. Leur conclusion fut que le pouvoir protecteur d’un vaccin choleriąue ne dćpend pas de la complexite antigćnique des souches utilisees pour sa preparation mais de la virulence des souches choisies. A ce sujet, Sokhey & Habbu suggeraient
«que la compkxite de la structure antigeniąue observee par Gallut pouvait etre due a la degenerescence des souches par vieillissement, parce ąuklles n*etaient pas virulentes pour la souris blanche.» [Trąd.]
Kauffmann (1950) et Singh & Ahuja (1950) qui ont aborde le probldme par les methodes serologiąues, n’ont pas pu davantage confirmer les resultats de Burrows et de Gallut.
La conclusion principale a laąuelle s’est arrete Kauffmann apres avoir examtnć 41 souches envoyees par Gallut et aussi 6 autres souches choIeriques, fut que « on ne pouvait demontrer Foccurrence dans le sous-groupe O I, des nouveaux types de variants qui ont etć annonces comme devant etre caracterises par les antig^nes D, E, F, G, H, I, J, K, L et M ». Toutefois, tout en notant cette declaration, Fauteur de ces lignes ne peut pas partager Fopinion de Kauffmann, pour qui « des erreurs techniques dans la conduite et Fapprćciation des examens sćrologiques» expliquent la presence factice de ces antigenes.
Kauffmann considere qu’un serum O polyvalent, prepare avec des souches łnaba aussi bien qu’Ogawa, est le plus indiąuć pour FIdentification de V. cholerne; et il recommande pour la differenciation des deux types, remploi d’un sćrum obtenu par absorption dłun sćrum polyvalent ou d’un sćrum Ogawa par une souche Inaba. II a ćgalement ćvoque la fabrication des vaccins choleriąues a Faide de souches Inaba et Ogawa, sans preter attention aux sous-types serologiąues recommandes par Gallut.