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il reflete surtout 1’incertitude ou nous nous trouvons en ce qui concerne l’extension exacte de la couverture de cailloux roulśs.

5.    Terrasse polygeniąue : A cóte d’une terrasse polygeniąue typiąue, situee a proximite du passage a niveau de Colonster, et dont l’extension est mai precisśe, łl est possible que certaines partie des versants reliant entre elles les differentes terrasses, soient egalement des terrasses poly-geniques, en partie remaniees.

6.    Cones de dejection : A son arrivee dans la plaine alluviale de l’Our-the, le ruisseau du Blanc Gravier a edifie un cóne de dejection impor-tant, de formę absolument caracteristique. Un cone semblable, mais beaucoup moins etendu a ete construit par le ruisseau situe immediate-ment au S.

7.    Fond piat, large de 4 a 10 m, dans le cours superieur des ruis-seaux : Les parties amont des vallees montrent gćneralement, sur une cer-taine longueur, un fond piat, de largeur souvent assez irreguliere, et qui temoigne sans doute de processus differents du simple ecoulement fluvia-tile. On y trouve d’ailleurs parfois des indices actuels de mouvements de masse longitudinaux favorises par 1’humidite qui y regne. Ces fonds pro-viennent peut-etre du remblayement de vallees a section transver-sale en V.

8.    Coulees de congelijluction longitudinale : Nous n’avons indique sur la carte que deux coulees de solifluction, celles qui etaient les plus typiques. La plus importante, situee dans la partie superieure du ruisseau du Blanc Gravier, est longue de pres de 200 m et entouree par deux ruisseaux paralleles. Descendue du plateau sous formę d’une lan-gue de boue, cette coulee de solifluction s’est misę en place pendant les periodes froides du quaternaire, sous 1’influence des alternances de gel et degel. C’est vraisemblablement sa formation qui a provoquś, pres de son extremite amont, la disparition locale de 1’abrupt structural mention-ne au point 21.

VERSANTS

11. Versants raides, dus a Verosion actuelle au pied du uersant: Ces versants sont la consequence de 1’ćrosion actuelle des ruisseaux. II s’agit gćneralement de pentes tres inclinees, nees du sapement de leur base par le cours d’eau. D’ordinaire rectiligne lorsqu’ils sont localises dans des dćpots meubles, ils deyiennent irreguliers dans le paleozoique. Ce type de versant est interrompu a la partie superieure par une rupture de

La carte geomorphologique de domaine de l’Universite de Liege, au Sart Tilman

1 — Fond de vallee principale pente < 2°, souvent 0,5 k 1°; 2 — Fond de vallće secondaire toujours infćrieure k 5°; 3 — Versant modele par Faction principale de 1’erosion verticale ou laterale d’une rivióre; souvent subrectiligne = pente > 20°; 4 — Idem a pente moins forte de 10 k 20°; 5 — Versant ancien de la rivióre ou versant convexe <10°; 6 — De 5* k 12° versant convexe; 7 — De 0,5 k 5° versant convexe; 8 — Concavitć basale (pente de 2 k 10°) dans vallee; 9 — De 2 a versant concave; 10 — De 5 k 10° versant concave; 11 — Replót de 0 k 0,5; 12 — Replat d’origine structurale; 13 — Col; 14 — Carriere desaffectće; 15 — Rupture de pente en rideau; 16 — Glissement de terrain; 17 — Encaissement d’un ruisseau ou berges abruptes de la rivióre principale; 18 — Source; 19 — Etang; 20 — Marćcages; 21 — Encaissement a la source; 22 — Ecluse du canal; 23 — Thalweg de vallon sec, avec petite

partie concave de chaąue cóte.

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