ISO Danuta Natalia Zadau^U
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11. li. Dawne- i współczesne odmiana- róż z ogrodu autorki. Od lewej: róże angielskie - jtJłowomorrkrwa „Abraham Darbv“ i żółta .Graham Thomas" oraz bladoróżowa odmiana • s alba Jiónigin son Danemark", fot. archiwum autorki
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nłf r tymi kratami unniata nam nasze ^ dni. hłoptat, kulm jntfiiif i bfd/iwiCi twdf jfn krtŁ.
ROSA AiUTABIUS. L/IMAGE ET SIGNIFICATION
DE LA ROSĘ DANS LA NATURĘ MORTE AUX PAYS DU NORD
AU XVUE ET XVHIE SIECLES.
Resume^
1’ótude prósente une approche de la rosę, vue d'abord comme un sujel indćpendant (toute sorte dherbiers, florileges et livres botaniques du dćbut du XV’lle s.), ensuite faisam partie de compositions florales devenant de plus en plus compliąudes, a 1’image d’un paysage symbolique diversifió. Le róle important de cette ileur-symbole dans la tulture et l'art. non seulement europóens, est iraitd dans le cadre de la naturę mortc, avec comme exemples des tableau* de grands et petits maitres hollandais, flamands et franęais. En partant de loutes premidres pieces florales, rigides et svmótriques, mais parfois des vóritables summae Jkrae prósentam un rćpertoire botaniquc des diffórentes esp&ces dans des recipients
gosschaert lc Vieux, B, van der Ast, O. Beert le Vieux, j. de Gheyn, 'j (|t, \t-lours) qul sont loln encore des boiKjuets sotnptueux et ' ft,*K ^ Hebant parfois les lols de gravitć, d’un de Heent, dun van Hwsurn,
*dc Foutenay ou de son maltre Monnoyer, d un van Spaendonrk enfii 4tin ,4’autres, partout la rosę en est rctne. Elle est touiours bien exoosć
" ilieti de la composition, place qu elle va garder dans les bouquetsjusqu'ft 1 £& XVIIle S.
f>tte ćtude, ćtant nullement une autre histoire botanique de la rosę, ii)01inc )a grandę varićtć d’especes dćja connus en Europę a partir du XVI e s.,
, t.„ ]cs comparant a des roses dites „anciennes” obtenues reęemment (David \u<tin en Angleterre), dans le souci d’dgaler le charme des ancienncs toui en 1^ surpassant en floraison continue. L’analyse des espćces figurant sur les tabłeaux
nftn t la
(ifs niaitres permet leur Identification botanique. Les plus beaux spćtimens du driire rosier proliferent dans ces bouquets, couronnes. festons et guirlandes fectices. Elles derivent ponr la plupart de r. gallica (telle r. x pimńnanlis differendće dans les publications rćcentes d’une formę trćs proche de r. gallica Offirinalts. connue sous le nom de „Rosę d’Apothiquaire”, 1’espece rouge sombre Tascans". ainsi que 1’autre, dćja extincte, cultivće en Hollande sous la dćnomination de i gallica Bataoica, mais dćrivant plutót de r. x centifolia Batauica recensće par Charles dc Lesciuse en 1601), d’une r. x alba (p. ex. la cćlebre „Cuisse de Nvmphe', dite en Angleterre „Maiden’s Blush”, avec sa varietć d’un rosę plus soutenu „Cuisse de Nraiphe Emue” - toutes les deux tellement prisćes au XYIIIe s.), d'une r. x centifolia ct r. damascena au parfum suave, dont les mutations bicolores connurent une grandę vogue a l’ćpoque d’extravagances decoratives du baroąire. On rencontre plus souvent en peinture une rosę panachće semblable, r. gallica Yersicolor, introduite en culture par Clusius lui-aussi sous le nom de Rosa Mundi. La plus grandę collection de roses jamais constituće - le cćlebre jardin de Timperatricejosephine a Malmaison - comptait en 1814 plus de 250 especes et varietćs alors connues, ce qui fut, pour la plupart, un resultat de la culture poussće de roses de lafin du XVIlIe s. Elles furent immortalisees par P. J. Redoute, ćleve de G. ran Spaendonck, dans sa monographie Illustree de roses publiee entre 1817 et 1824, achevant en quelque sorte 1’histołre de la rosę peinte de l’epoque raodeme.
L’approche iconographique permet d’analyser la place et la fonćtion de ce motif floral dans les compositions tels que bouquets hollandais et couronnes fla-mandes, ainsi que sa signification dans le therne de sani te. dont il reste une de composanles esśentielleś. La symbolique profane de la rosę et son esolution vers le symbole religieux de l’amour divin, de la passion et du sacrifice sont etudiees sur les tableaux de N. van Veerendael (Yanitć de Caen),J. D. de Heens (Gualande dtfniits avec le symbole eucharistiąue de Yienne) et plusieurs „couronnes hieropha-niques” du perć Seghers dćployant le therne ntarial. La rosę, avec son double sens du symbole ćpicurien de la jołe de vivre et d’embleme moralisant dote d’un | ri mćssage religieux, reste une des figures-cles dans le language de la natu-fe morte florale. Hćritće de l'amiquUe comme symbole d'amour et associće
a V<5nus, est toujours misę en valeur dans les tableaux des ecoles nordiąues. So-sttnise anv — ----- 1 1 ---- ___~n- --------------—»-------—u...—