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denosgrandes citós : c*est la trompettede Pangeextermina-(enrqui annonce une ćpoque nouvelle! Quand le Christ ex~ pira, leciel se voila de f1 *AfT1~
beatu s^ogyriretffTŁa Pologne est le christ des natio^pclle yient d'expirer, etlemondć ĆBtler s'esi COUYórl dTun cr^pe dedeuil : le ciel n’a plus d’etoiles, Phorizon noirn’esteclaire que par des lueurs cPincendie, la terre s agile d'un frisson, avant-eoureur d’une commotion nniverselle, et bientdt lea tombeauz ou les roisonl enfermC les nations s’ouyrirtmt devant leurs gardiens pales dłepouvantet et laisserontćchap-per leurs raorts!... A- Coustakt.
KUTE DE L EDITEIH 1. L. C.
00 lit dans la Prófacede la 1M el 2— ódition de Toino* oorarćBEde feu *•* Flora Tristan , auteur de YŻmanripalion de la femme, etc., etc.
A en juger d'apr&> la r/pulalion łiablie, le lirre de l’imrof«-ouvRj£»c se devait-il pas tire óditó par le teul idileur pojmlaire qui nous reste.
En eflet. tout le monde me disait: M. Pagnerre est le setil óditeur qui
f>ui&se se charger de rotre ouvrage. — Je pensais a ce sujet comrae tout e monde. Aussi je m*adressai sans hesiter 4 M. Pagnerre; je lui enroyai une partie de mon raanuscrit (les trois premiers cbapitres), eo lui disant que le lirre de romo*-ouvii£ne , par son esprit, son but, sa specialilć . lui appartenait de droit. — Yoici la reponse de M. Pagnerre:
Madame,
Tai fhonneur de vous adresser let iprewcet que vout avex bien voulu me confier; je regretle que let op^ralians auxqueUesje mis obligł de donner mon trmpt el tout mes toins ne me permellent pas de eoncourir d la pu~ blicalion de rotre travaH. PAGNERRE.
Si M. Pagnerre, Tóditeur des Li om de la dhnocratie, Tćditcurpopn&itre par excelience, refusait de publier lelivrede Ti;kio>-ocvri&ie, il ne me restait plus d’e«pórance de irouver un auire edileur qui roulut se charger de cette publication. — Cependant, co oj me il m’en fallait ud. je m'a-drcssai successivement 4 trois ou quatre. — Tout me renroyaieot 4 M. Pagnerre, me disant: — « Lui teul petit ód i ter et genie <fouvragtw parce qu’il enlre dans la sptcialitf qu'il a adoptóe. »
Tai plusieurs raisons pour rappeler cefait: ce refus reoferme un grand enseignement; il prouve combien soureni soot taasses les rćputalions eta-bliet. — Dans cent ans. ceux qui ócriroot le regoe de Louis-Phibppe pró-senteront M Pagnerre comme ólant \4dileur populairt de rłpoąue.
Pauvre peuple! aujourd'hui il n’a pas mórac un teul ćdtleur qui con-sente 4 publier un petit lirre dont le bot est de defendn les interCls de la classc ourriórc (sauf Aug. Le Gallois, qui fuit les lAches et rit des diffamatcurs qui Toni enroye en prison et veulent encore Tetoofler.)
II ressort aussi de ce refus nn autre enseignement: —Cesi qoe, plus que jamais, Tintelligenceest łi/fronfo**^auimoyenspuremeot matenels. Comment expliquer cela ?
One cbacun Tintcrprćte romme U lui conriendra : je me borne, pour le moment, 4 constatcr le fait.
Ce n’e$t pas ici la place de raconier combien ces rćcepJions firoides, s4ches et toul-a-fait anii-fraierncllet, m’onl cauie de cuisantes douleurś; combiefi de fois, en sonaru decfcet ces aimi du peuple;qui ont toujours le grand mol fralemiU au tout de leur plume, des larmes dvtndignation ont brule mes joues!
Paurrepeuple!.... tes soi-disant amis te tertent de toi.....
food aucun d*eux n'a róellemenl 1‘intention de teaerwr.