2510109553

ou encore, le "handbook" State of mind.

6.    Concernant les essais in situ, le Prof.

LADD a deplore le manque de procedurę normalise. Je voudrais lui dire comme a vous tous gue ses voeux sont exaucds car pendant ces derniers ąuatre ans, un tr&s grand travail de normalisation des essais in situ a    fait par notre Sous-Commis-

sion des Essais de Penetration en Europę.

Nous avons du reconnaltre que dans le passe la tentative d'une normalisation sur le plan mondial a śtś vou6e & 1'ćchec. Elle se heurtait A trop d'habitudes et d'intćr£ts commerciaux. Nous avons donc repris la chose sur le plan europden. Et cela a dćbutd au Congres Europćen de Stockholm sur les essais de pćndtration in situ en 1974 au cours du-quel il y a eu une excellente prise de con-science et apres laquelle une impulsion tr£s energique a <§t<§ donnie aux ćtudes. Finale-ment, notre Comitd Exćcutif vient d'approuver les propositions qui lui ont etó soumises par le Prdsident de sa Sous-Commission de Normalisation des Essais de Penetration en Europę, presidee par le Prof. BROMS. Ce qui veut dire qu'en Europę desormais les essais de penetration statique et dynamique au cóne, les S.P.T. et le Weight Sounding Test sont soumis & normalisation, et celle-ci porte non seulement sur la g^omdtrie ou la masse des appareils mais sur la procddure des essais.

En votre nom a tous, je voudrais feliciter specialement les membres de cette Sous-Commission qui ont abouti la a un travail tres profitable pour notre socidte. Une pu-blication spściale de ces Standards sera faite et je souhaite qu'elle trouve un echo dans toutes les nations qui avaient leurs propres Standards et leurs Codes of Practice.

7.    Je voudrais aussi insister sur ce que l'on pourrait appeler une certaine modę dans les essais.

Nos premiers congres internationaux etaient remplis de rapports sur les essais C.B.R.

On n'en parle plus guere aujourd'hui. Quand le Vane Test est apparu, on lui predisait un tres brillant avenir: on est beaucoup plus reserve aujourd'hui, en raison des difficultds de son interprdtation.

Ne repoussons surtout pas de nouveaux appareils tres prometteurs comme le pressio-metre autoforeur ou la sondę TORSTONSSEN, mais restons conscients toujours du fait que chaque appareil comporte a la fois des limites

dans la simulation des phenomenes rdels et surtout de leurs interpretations.

8. L'approche statistique a un avenir brillant en mścanique des sols h condition de 1'utiliser avec un grand discernement, comme l'a montrd la session de spdcialite n°6. Elle doit etre appliqude H un śchantillon correct, un seul śchantillon pouvant concerner un dśtail geologique en apparence mineur mais dont dśpend en fait toute la sdcuritś. Elle ne peut remplacer l'experience et le jugement de 1 ' ingenieur.

9. Saluons une notion nouvelle qui nous est proposee par le Dr. BURLAND, celle de fonctionnabilite. A cóte de 1'echelle Beaufort pour les vents, 1'śchelle Mercalli pour les tremblements de terre, nous avons 1'echelle Burland pour qualifier les pechćs veniels ou mortels des ingenieurs des sols. Au-dela de la magnitude 6 de 1'echelle Burland, retenons bien qu'ils sont promis aux plus grands chatiments.

10.    Une autre notion moins subjective et tres realistę est celle des pieux envisages comme reducteurs de tassements differentiels, notion intermediaire entre les conceptions extrdmes du radier portant et des pieux portants.

11.    J'ai ete tres sensible a la presentation par le Dr. BURLAND, des resultats des differentes methodes de tassement. Elle montre que ce sont les methodes les plus sophistiquees qui donnent le minimum de pr^cision et que le bon vieil oedometre est encore tres recommandable dans beaucoup de circonstances.

12.    La classification du Prof. MORGENSTERN des materiaux a structure fine vis-a-vis du calcul de la stabilite des pentes, doit etre retenue par tous et surtout par ceux qui seraient facilement enclins a des generalisations abusives. II a remarquablement mis l'accent sur les differences fondamentales de comportement des sols artificiels ou naturels, satures ou partiellement satures, dilatants ou non.

13.    Paradoxalement, c'est en dynamique des sols, comme nous le montre le Prof. YOSHIMI, que l'on trouve le meilleur accord entre les essais in situ et les essais de laboratoire pour determiner les vitesses de propagation et les modules de distorsion.

Les phenomenes de liquefaction dans les sols ont perdu une partie de leur mystere mais necessitent encore des recherches.

Telles sont les quelques remarques que j'ai pu faire en suivant les sessions principales. Elles sont bien loin d'etre exhaustives. Je sais que beaucoup de sdances de specialite ont connu un vśritable succes. La creation des seances de specialite ne remonte qu'& 8 ans. Elles s'imposent de plus en plus et il conviendra sans doute, devant l’experience acquise, de codifier ou normaliser certains aspects de leurs organisations.

Je voudrais en tout cas remercier tout specialement leurs organisateurs et co-organisateurs.

II n'est pas d'usage d'exposer ici le travail en profondeur realise dans 1'administration de la Sociśte. J'ai ddja fait allusion a la

225