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aupres du « serdar »> Christodoulos Kirlian, baron de Langenfeld, et au cours de l’annóe 1791, les documents ne le dósignent pas comme professeur, mais toujours comme secrćtaire.

Par consóquent, on ne peut parler du professorat de Rhigas, mais on peut admettre qu’il a ótć un « 8i8aaxaXoę tou y£vouę », en tenant compte de ses ceuyres publióes dans le but de rehausser le niveau culturel de ses compatriotes.

Bliigas a-t-il ćtt le secrćtaire de Grćgoire Brancotano ? Chr. Perrevo& ócrit que Rhigas, 2 ou 3 mois apres son arrivóe en Valachie, a ótó engagó comme secrótaire « du grand boyaid Brancoyano »²⁸. Perreyos ne prócise point chez lequel des boyards Brancovano, car ils ótaient plusieurs de ce nom, &l’ópoque, tel qu’on verra plus loin. De meme, un autre contemporain de Rhigas, Le Docteur Michel Perdicaris ²⁹, dans un ouvrage intituló Pyjyaę xar(x (J.puSo9t?vXeXX^vwv, dont le manuscrit se trouye aux Archives d’Etat d’Athenes, ócrit entre autres, qu’il a connu Rhigas «7tapa Bpa-Yxo6av6> rój    6vtoc tóts Ypetylct » (dans la maison du grand Branco-

vano, etant alors secrćtaire de ce dernier)³⁰. Andreas Moustoxidis dćclare yaguement que Rhigas «a servi pendant quelques annećs comme secre* taire du premier des vo‘ivodes Brungawano” ³¹.

Les historiens Yranoussis et Dascalakis ont reproduit les citations mentionnóes, mais ils n’ont pas essayó de discuter leur yaliditó, aceor-dant en óchange une grandę attention & la personalitó de Grógoire Bran-covano. Leur attitude est nettement positive en faveur de Grógoire Bran-covano, et ils cherchent meme & combattre — en yertu des choses rela-tóes par Perreyos et Perdicaris, 1’historien roumain Emil Yirtosu, qui affirme « qu’il ne resulte nulle part que Rhigas etit ótó le secrótaire de Gró-goire Brancoyano »³². Yranoussis dit que nous ne devons pas douter du fait que Rhigas ait ótć au seryice de Brancoyano ³³. De meme, Dascalakis est eonvaincu de ce que Rhigas ait ótć au seryice de Brancoyano, mais il ne sait pas & quelle ćpoque cela se passait, c’est pourquoi il ócrit: « nous ne savons pas quand il a ótć engagó comme secrótaire de Brancoyano, en tous les casc cela dut etre) ayant d’etre entró au seryice de Mayroyónis (c’est-&-dire vers 1788 au plus tard), par consśquent beaucoup avant 1790 lorsque, d’une maniere erronóe, Perreyos fixe la datę de 1’arriyóe de Rhigas en Yalachie » ³⁴.

II faut ajouter que 1’historien lannis Kordatos accorde grand cródit aux choses relatćes par Perreyos, Perdicaris et Moustoxidis et combat Emil Yirtosu, en ajoutant que le fait Eeul de ne point trouver des documents róumains qui renforcent le tómoignage de Perreyos « ne constitue point une raison sórieuse pour conclure que le tómoignage de Perreyos et celui des autres n’est pas fondóe *^3C.

^M Chr. Perrevos, Bloę..., p. 8.

⁸⁹ A son ćgard, voir L. Vranoussis, Ol IIpó8popu>i, Athfcnes, 1955, p. 172.

⁸⁰ L. VranoussIs,    P- 20; Dascalakis, op. cit., p. 280.

ⁿ L. Vranoussls, op. cit., p. 20.

** Emil Vlrtosu, op. cit., p. 4.

** L. yranoussis, op. cit., p. 20.

⁸⁴ Ap. Dascalakis, op. cit., p. 280.

** lannis Kordatos, 'Io-ropla -nję yeórrepTję *EXXd8aę, Athfcnes, 1957, p. 325.