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nom la fonction la plus haute qu’ils avaient exercóe; pourtant Bhigas n’a-joute pas sa fonction avant son nom, mais aprós, etpourla plupart il se contente de signer sans ajouter le nom de Yelestinlis.
Par suitę des donnóes relatóes ci-dessus, en vertu de documents, 21 rósulte clairement que Khigas n’est mis au service de la familie Branco-vano, d’abord & celui de Nicolas Brancovano (1787—1788) et puis (1792) źt celui de Grćgoire Brancovano; nous espórons que moyennant nos óclair-cissements on mettra fin aux affirmations errtfnóes qui ont circuló jusqu’& prósent.
JRJiigas a-t-il iió secrótaire du Prince rógnant N. HIawoyśnis et « caimacam » de Craiovaf Les historiens grecs et ótrangers affirnient avec beaucoup de convinction que Khigas a ótó secrótaire du Prince rógnant N. Mavroyónis, sans mentionner, cependant, quelque document, mais plutót en vertu des renseignements de Chr. Perrevos et de Jean Phili-mon. Aprós avoir affirmó, d’une maniere erronóe, que Khigas est arrivó en Yalachie en 1790, Chr. Perrevos ajoute que le Prince rógnant N. Mavro-yónis, ayant appris que Khigas ótait secrótaire de Brancovano, l’a demandó & ce dernier pour son propre service et ainsi, bon gró, mai gró, le boyard roumain Pa códó au Prince rógnant 48. Ces renseignements d’ótaient que le fruit de Pimagination de Perrevos et n’ont aucun fondement documen-taire. Malheureusement, certains historiens leur ont accordó un cródifc non dfi, avec trop de lógeretó.
II y a plusieurs historiens grecs qui admettent que Khigas a ćte-secrótaire de Mavroyónis, & savoir : Jean Philimon, A. Goudas, Sp. Lam-bros, Fanis Mihalopoulos, L. Vranoussis, A. Dascalakis, Pol. Enepekides,. etc., et parmi les historiens roumains nous rappelons G. Ionescu-Gion, Constantin Erbiceanu, N. Iorga, I. C. Filitti, Alexandre Elian, etc. Ce sont Yranoussis et Dascalakis qui ont insistó davantage sur la biographie et l’activitó de Khigas, et c’est pourquoi nous nous arrótons aussi plus. longuement sur les opinions exprimóes par ces deux spćcialistes, qui ont consacró une grandę part de leur aetmtó dThistoriens & prósenter avec-une affection spóciale et avec passion la vie et l’activitó de Khigas Yelestinlis qui a hóroiquement póri dans la lutte qu’il a menóe pour la dóli-yrance des peuples chrótiens de la Póninsule des Balkans.
Vranoussis exprime 1’opinion suivant laquelle «exeręant la fonction qu’il a eue auprós du boyard Brancovano, Khigas a róussi, en un court dólai, & monter & la cour princiere de la Valachie », en ajoutant plus. loin : « nous ne savons pas exactement & quel moment Khigas a ótó engagó-comme secrótaire de Mayroyónis. Pourtant, on voit qu’en 1788, il ser trouvait dójó, & la cour de Bucarest et qu’il a joui de la faveur du Prince
rógnant» 47 •
Bień qu’il reconnaisse que Khigas ait ótó le secrótaire de 2Iavro-yónis, Vranoussis n’est quand meme pas d’accord avec ses prćdecesseurs sur un point: que Khigas ait ótó * un collaborateur intime » et « 1’adepte des idóes », de Mavroyćnis, en soutenant qu’il ne pourrait admettre une.
4a Chr. Perrevos, op. ctt., p. 9.
47 L. Yranoussis, op. elt., p. 21.