NOTIC&S BIBLIOGRAPHlQUES 789
tion dd danses hongrolses), en passant par Parchltecture (Istv&n Blbó: influences europecnnes et dćveloppement local; Gyórgy Kelćnyl: róle et slgnlflcatlon de la ,,manlćre” constructlve en Iiongric), Hconologle (Pavel Prelss: Pallćgorlc profane) ct ses rapports avcc la Uttć-rature (Gćza Galavlcs: Le Tćlćmaque ct lcs pelntures murales de Sopron), enfln Part thć&-trał (Hcdvlg Belitska-Scholtz: raćcćnes et styles). Une mentlon k part dolt ćtrc faite Jci de la communication de Teresa Kostklcwlczowa qui prćsentc un dlctionnalre des Lumlćres polonalses (cn annexe les article^ « Classlclsme *, # Rococo », ouvrage monumental paru depuls, ct rćdigć par une ćąutpe de 1’instltut des Recherchcs Llttćraircs dePAcademle Polonaise des Sciences.
Lcs Actes du, Troisitme Colioąue de MólrafUred, dćbordent, quant k Plntćrót plurldiscl-plinalre, leur rólc de slmplcment conslgner des discussions occasionnelles; outre qu’lls iemol-gnent de la prćoccupation constante du Comltć du Colloque (composć dc Bćla Kópcczi, Eduard Bene, Ilona Kov&cs), qul s’est aussl chargć de la rćdaction du volume, de sćrier les problćmes par degrćs dimportance et d’en assuer la continultć, ces Actes constltuent, replacćs dans leur ensemble, une mlse au point pćrlodlquc des dlverses positions — exemplaires dans leur dlver-sltć mfemc — de la rechcrche sur lcs Lumićres en gćnćral, surtout sur les acquls qu’elles font k partir des Lumlćres en Europę centrale et orlentale. La poursuite des Colloques, alnsi que de la publlcatlon dc leurs Actes, n’cn est que plus souhaltable.
I.B.
NIKOLA GAVRILOVIĆ, O rumunskom prcoodu Rajićeoog Maloga katihizisa (A propos de la
traductlon roumainc du petit catćchlsme [ćlaborć] par Rajlć), « Zbornlk za lstorlju »,
Novl Sad, 1978, p. 7 - 17.
L,artlcle traitc d’un aspect lmportant des rapports culturcls roumano-yougoslaves au XVIIIe slocie, marąućs par lcs circonstances politiąues genćralement connucs, dans cette conjoncture oh la Serbie, de m6me quc le Banat (ct temporalrcment POltćnle aussl) se trou-valent englobćs dans les frontlćrcs de PEmpire des Iiabsbourg. A cette ćpoque lcs Serbes et les Roumains des terrltolres occupćs et qul appartenalent k 1’Egllse orthodoxe ctalent placćs sous la juridlction de la mćtropolle de Kalovac (portant ćgalement lenom d’Egllsc orthodoxe de Transylvanle). Lc prćsent article ćvoque lfhlstorlque de 1’^laboratlon du Petit Catćchlsme ćcrit en serbe par J. Rajić, sur 1’ordre de Marie Tlićrese, ainsl que lc róld tenu par les lcttrćś roumains et serbes pour ce qul est de sa dlffuslon dans les provlnces roumalnes. Dans Pldće dc la souveralne, ce catćchisme ćtalt cense servlr*— entre autres aussl aux ćcoles roumalnes $ non unlates ► des terrltolres occupes, ce qui exigealt, sans doute, sa traductlon en roumaln et sa multiplicatlon gr&ce k Plmprimerle. En ce qui concerne la verslon roumalne du Petit Catćchlsme, rimpćratrlce avait donnć Pordre cxprćs ąu’eUe sott realisie en caract&res latins et non cyrllliques. Comme 1’auteur lc rcmarque k juste titre, cet ordre comportalt un ćvldent substratum polltlque: celni vlsant t k sćparer les Roumains du Banat ct de Transylvanle de leurs frćres de Valachie et de Moldavle»»
Lorsqu,il souligne les principales ćtapes de la genćse dc la verslon serbe, le spćciallstc s'arrćte aussl longuement sur sa traductlon en roumain. Contralremcnt aux polnts de- vue antćrleurs, formulćs par P. J. Safaflk, St. Novaković et quelqucs autres encore, rcprls dans la contrlbution de G. Mihajlovlć, Srpska bibliograf i ja XVIII Deka (La bibllographle serbe au XVIIIe slćcle), attribuant cette traduction k Pćvćque Pahomlje Kneźcvić, avec le slćge k Arad, Nikola Gravrllović propose une autre attrlbutlon. En effet, partant d'une ćdltion rou-mabic de la Cronique du Banat (Nicolae Stoica dc Ha{cg, C roni ca Banatuiul, ćtude et ćdl-tion dc Dainaschin Mioc, Bucarest, 1969), le spćcialiste serbe aboutlt k la concluslon quc la traductlon roumalne du Petit Catćchlsme est due k dcux lcttrćs roumains, disposant d’une solide formatlon humanistę, ce qui leur a permis d’abordcr sans dlfflcultć lc texte slavon. L’un dcceslettrćs a ćtć Dimitrie Eustatlevicl Grid, secrćtaire de Pćvćche transylvaln, le directeur des t ćcoles non uniates. nationalcs^. Ce fut lul qui commenęa le travail sur le tcxte slavon en 1774, mais aprćs avoir poursuivi sa traductlon un ccrtain temps, 11 a tomb6 malade, aussl, la traduction, a ćtć contlnuće et achevće en 1775 par Nicolae Stolca de Hateg.
Tout en se malntenant dans les limites d’une stricte lmpartlalltć sclentlflquc, Pnutcur de Particie a mis en lumićre le róle des deux lettrćs roumains — Dimltrlc Eustatievlcl Grld et Nicolae Stolca de Ha{eg — pour la formation de plnsleurs gćnćratlons d’intellectuels, alnsi que dans le domainc de la traductlon et la dlffuslon du llvre, actes dc culturc traites comme 11 convlent par sa contrlbution.