— 321 —
»is the way we have gone ourselves, the way of Christ-»ian faith, hope and charity » (1).
L’activite des missions chretiennes sur le plan didacti-que est dejii considerable en etendue. Leur effort doit aussi se porter de faęon inlassable sur l’amćlioration de la quabte de 1’enseignement. Or, celle-ci depend essen-tiellement de la valeur des maitres ; nous y insistons. II faut certes que les missionnaires enseignants soient porteurs des titres pćdagogiques voulus, qu’ils usent des meilleures methodes, mais il s’impose surtout que par leur dynamisme vivifiant, ils sachent stimuler au maxi-mum les possibilites de leurs el£ves. Si la remarque vaut pour les professeurs europeens, elle est encore plus de misę pour les moniteurs indigenes, dont la formation doit etre plus poussee et dont le sort matćriel doit etre mieux assure. Car, de plus en plus, c’est sur eux que reposera en ordre principal la tache de promouvoir le developpement intellectuel et morał de leurs freres ■de race.
La reglementation de 1948, par les nouveaux types d’ecoles qu’elle prevoit et les programmes diversifies qu’elle propose aux educateurs, elargit les perspectives d’avenir de 1’enseignement africain. Encore convient-il que dans son application, elle tienne suffisamment compte des realites et des difficultes locales, fort varia-bles suivant les regions
II s’imposerait aussi, a notre avis, que dans cet esprit, les subsides scolaires fussent accordes dorenavant surtout en fonction des resultats obtenus plutót qu’au prorata d’un nombre d’śleves donnę, car les zones les plus desheritees peuvent difficilement repondre a cette derniere condition.
Enfin, nous voudrions que des Commissions regiona-
(l) Colony and Protcctoratc of Kcnj-a — Spccial rccruitment for African Education (published by the Government of Kenya — 1950).