Tableau 2. Mecanismes d’immunoevasion des tumeurs. Adaple de (Laheru and HJaffee, 2007).
Altiration de la riponse immune |
Facteurs locawc |
Facteurs systćmiąues |
Altćralions gćnćliques de molćcules de reconnaissance |
CMH de classe-1 TAP P-2-microglobuline | |
Surexpression d’inhibiteurs |
1L-I0 TGF-p VEGF B7-H1 / B7-H4 |
IL-1 IL-6 IL-10 TGF-p |
Points de contróles immunitaires influencćs par la tumeur |
Perturbation de la signalisation de B7-H1 (PD-LI) |
Signalisation B7.1 (CD80) / B7.2 (CD86) et CTLA-4, B7-DC (PD-L2) / PD-1, B7-H1 (PD-L1)/PD-I par les cellules dendritiques |
Dćfauts de localisation des cellules immunitaires |
Dćlćtion des lymphocytes T via 1’accumulation dc cellules T rćgulatrices Altćration de la signalisation des chimiokines |
Dćlćtion pćriphćrique des lymphocytes T activćs via les cellules T rćgulatrices |
Perte de co-stimulation |
- |
Deregulation des molćcules de la familie B7 et CD40 |
Effets cellulaires |
Augmentation de 1'apoptose des lymphocytes T Production de VEGF |
Inhibition de la maturation des cellules dendritiques par la production de VEGF |
Abrćviations : CMH, complexe majeur d'histocompatibilite; CTLA-4, cytotoxic T lymphocytes antigen-4; IL, interleukine; PD-1, programmed celi death-l\ PD-LI, Progrcimmed celi death Ugand /; TAP, transporter associated with antigen processing; TGF-p, transforming growth facto r-fi; VEGF, vascular endothelial growth factor.
Deux recentes etudes cliniques ont rćvelć !e potentiel therapeutique du blocage de CTLA-4 et PD-1 (Hamid et al., 2013; Wolchok et al., 2013). Lorsqu’administres de faęon concomitante, ils ont pu voir une rćgression d’au moins 80% des melanomes rćsistants aux traitements conventionnels chez plus de la moitie des patients. Ces molćcules servent en fait de rćgulateurs negatifs en interfćrant avec l’activation des cellules immunitaires suitę b leur liaison (Keir et al., 2008). Ce type de therapie est donc consideree bloquer les points de contróles immunitaires empćchant l’activation de lymphocytes T spćcifiques aux antigenes tumoraux leur permettant alors de fonctionner pleinement dans le microenvironnement suppressif de la tumeur (Pardoll, 2012). Malgre que les mecanismes reliant 1’action des anticorps bloquants CTLA-4 ou PD-1 avec la regression tumorale ne soient pas totalement