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surface de portance des ailes et de la queue de certains oiseaux pour les forcer & accroitre la tai Ile de leurs muscles pectoraux, ce qui devait conduire & une augmentation de leur capacite thermogónique. Avec cette etude experimentale, nous avons mis en evidence un lien de cause a effet entre la taille des muscles pectoraux et la capacitó thermogónique maximale. En effet, nos rósultats ont montre que 1’augmentation de la masse des muscles pectoraux engendrait une hausse de la capacitó thermogćniąue chez la mesange a tete noire. Cependant, cette relation etait non lineaire et que les mósanges aient de gros muscles (indice 3) ou des muscles de taille moyenne (indice 2), elles exprimaient le meme Msum. Ceci suggóre que 1’augmentation de la taille de muscles du niveau 2 au niveau 3 compense la róduction de surface de portance et permet aux oiseaux de maintenir leur capacitó de vol sans pour autant leur conferer une meilleure capacite thermogenique.
Cette ótude experimentale a aussi róvele une relation quadratique entre Phómatocrite, un indicateur de la capacite de transport de l’oxygóne, et la capacitó thermogenique, avec un Msum maximal atteint pour un hematocrite de 0,53. Ce rósultat supporte Phypothóse selon laquelle, au-dessus d’un certain seuil, le benefice d’augmenter la capacite de transport de Poxygóne en augmentant la proportion d’hematies dans le sang est contrebalance par 1’augmentation de la viscositó du sang (Schuler et al., 2010; Williams et al2012). Ainsi, les mesanges a tete noire augmenteraient leur capacitó thermogenique avec leur capacite de transport de l’oxygóne dans le sang, jusqu’& un certain niveau (0,53). Passe ce seuil, les inconvenients d’avoir un hematocrite ólevó (e.g. augmentation de la viscosite du sang) empócheraient les mósanges d’augmenter davantage leur capacite thermogenique maximale.
Dans un deuxióme temps (chapitre 4)> nous avons analysó la relation entre la composition corporelle, les couts de maintenance physiologique (BMR) et la capacitó thermogónique (Msum) au cours de l’annóe. En ce qui conceme les ajustements morphologiques au cours de 1’annóe, nos rósultats ont montró que les mósanges augmentaient leur masse maigre sóche et leur masse lipidique entre 1’ótć et l’hiver. Nous avons aussi constató que la masse des organes excróteurs (foie+reins) ne variait pas au cours de 1’annóe alors que la masse des organes digestifs (intestin+gćsier) diminuait entre 1’automne et l’etó. Nous avons egalement observó que la masse des organes cardio-puimonaires (coeur+poumons) et celle des muscles augmentait entre 1’automne et le pic de Phiver pour diminuer entre la fin de l’hiver et 1’ćtó.