196 ETUDE SUR LE DIALECTE BERBERE DES ZA1AN ET A1T SGOUGOU
205. — Formę d’habitude.
Voir, pour la formę d’habitude, les premiere, troisieme et cin-ąuieme modes de formation, page 205 et suivantes.
Enfin, la formę d’babitude de la formę factitive peut-etre misę au participe, comme celle de tout verbe primitif.
V
uii lahho cuj Isgalląn g mulni bu ra:za, ce sont les Alt Rahbo qui font preter serment a Moulay Rou Azza. mai msinn iiseiłnąn zettinin ihennał u? Quelles sont les femmes qui tissent ces couverlures?
x Syntaxe.
Comme son nom l’indique, la formę factitive rend 1’idee defaire executer 1’action indiquee par le radical, correspondant ainsi a la 2‘ ou a la 4° formes arabes. Les verbes intransitifs deviennent transitifs :
ehsi, etre eteint; sehsi, eteindre. uff, etre gonfle ; suff, gon ller.
La formę factitive a parfois le sens de « contrefaire », comme certaines cinquiemes ou sixiemes formes arabes :
ał ilshizun, il contrefaisait lc boiteux.
ał iisemlułuil, il faisait semblant de marcber peniblement.
Elle sert encorea marquer une accusation : shillil, accuser quel-qu’un de mensonge.
Enfin, elle a parfois le meme sens que la formę simple : ers et sers, se poser (oiseau); — es et ses, passer la nuit.
Tous les verbes primitifs n’o(Trent d’ailleurs pas la formę facti-tive correspondante. Pour ceux qui en sont depourvus, 1’idee fac-titive se rend par le verbe suivi de la preposition s, avec. Ex. :
iuzzel issi, il m’a fait courir. ilwel issi, il m’a fait fuir.
w ,
ał issen ilzulla, il leur faisait faire la priere.
eddu iss s lamii, Fais-le marcher tout doucement.
ułan s udem, ils ont (vide) śvacue le qsar (ał, śtre vide).
Cet emploi particulier de la preposition s semble indiquer quel prefixe 5 de la formę factitive doive lui etre identifie.