144 ETUDE SUR LE DIALECTE BERBERE DES ZA1AN ET A1T SGOUGOU
'dlii. nseri, leur tante paternelle.
Z. S. halli inui, votre tante inaternelle.
h) Facultativement a la deuxieme personne, quand ils ont pcrdu le i finał :
Ex. : (iminnii ou tunmlun, votre oncle paternel. halitu ou harlnn, votre oncle maternel.
B. Hs. hnUitn ou hall lun, votre tante maternelle.
Ce / parail jouer le role de support du pronom affixe, assurant la liaison de ce dernier avec le substantif. 11 est a rapprocher du U signale par Masqueray, dans ses Obserralions sur la graniniairr Itulotj, pages 18-19, comme s’intercalant entre les noms deparente et leurs pronoms affixes pluriel. [Si Fon observe que le berbere presente des exernples de changement l = k, (Z. nil, meme = A. Atta du Sahara nik. Cornp. Ar. dial.mar. hil et luk, car, parceque) on est amene a se demander s’il faut pas identifier ce k tai'toq a ce /zalań, employe dans les meines circonstances.]
148. — II. Uemarques sur l’emploi des pronoms affixes
DES NO.MS.
1° Le t et le e initiaux disparaissent lorsque le nom est termine par une voyelle :
tilufa na, mes malheurs. tihsi nuck, ta brebis.
2° Comme en franęais, on n’exprime que rarement le pronom affixe de la premiere personne quand il s'agit d’une partie du corps :
inra ii lujerru, la tete me fait mai.
On trouve meme la suppression du pronom aux autres per-sonnes :
inra t uącrru, il a mai a la tete.
insi k Ijrf lnu, il te porte sur son dos.
3° Les noms de parente suivis d’un substantif en rapport d'an-nexion avec eux prennent le pronom affixese rapportant au nom complement :
nicnimis n 'anuni, m. a m. « son fils de mon oncle », mon cousin.
u mas n aąąa, m. a m. « sąn frere de Aqqa », le frere de Aqqa.