90 ETUDE SUR LE DIALECTE BERBERE DES ZA1AN ET A1T SGOUGOU
102. — Additions de sons.
Dans certaines circonstances, il apparait a 1’interieur des mots, ou entre deux mots des sons surajoutes <|U on appelle sons eupho-niąues. On peut les diviser en deux categories : cenx qui oni pour but d’eviter les hiatus, et ceux qui sont purement epentheliąues.
103. — I. Sons ajoutes pour eyiter les hiatus.
Us sont au nombre de trois : i, i, iv.
1° i se place : a) Toujours, devant les particules de localisation precedees des pronoms complements directs deuxiemes et troi-siemes personnes :
Uwi i in, il 1’emporta.
a ieh ul tnwi, il les ap porter a.
insi kem ul hefiuii, il t’a portee sur son dos.
6) Rarement, dans certains cas entre le verbe et certains complements directs.
Les pronoms des deuxiemes et troisiemes personnes prennent parfois cet i quand ils sont precedes d’un verbe conjugue a l’une des persdnnes depourvues de suflixe de conjugaison ou a 1’impe-ratif singulier, quand ce verbe est termine par l’une des con-sonnes s, z, j, /'•.
sers U, pose-le.
izenz iliun il vous a trahis.
•
(Ini ilt iięn et il les spolia.
dni nadj i kun, et nous vous abandonnerons.
dni inr ii, et il le mit a mort.
Mais d’autres verbes termines par z ne prennent pas cet i.
lumezłęn, il les a captures.
nkerz l ase<j(f°as a, nous l’avons laboure cette annee.
Les verbes termines par / et suivis des memes complements directs peuvent soit garder / en exigeant le i euphonique, soit changer / en /•:
irdl il et irder i, il l’a prele.
Les verbes termines par / changent toujours / en r chez les Zaian :
irder k, il t a trahi.
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