BACTŚRIOLOGIE 103
pamphlet intitule On ihe modę of communication of cholera. Dans la seconde edition de cette publication (1855), Snów dćclarait:
«L/JS maladies tran$mise$ cThomme k homme $ont causees par quelque mati£re qui passe du malade k Vhomme sain et qui a la proprietć de croltre et multiplier dans les tissus des individus qu’ellc attcint*» [Trąd.]
Appliquant ce concept a la pathogenie du cholera, Snów arrivait k cette conclusion:
«la substancc morbide du cholćra, ayant la proprićtć de se reproduirc eile-meme, doit nócessalrement avoir une sorte de structure, trós probablement, une structure cellulaire. Lłobjection que Pon pourrait opposer k ce point de vuet a savoir que la structure du poison cholerique echappe k l’examen microscopiqueł ne saurait etre valable, car la substance morbide de la variole ou celle du chancre ne sont connues que par leur effets et non par leurs proprietes physique$.» [Trąd.]
En 1849 Budd fit une dćclaration plus importante eneore que celle de Snów. Selon Macnamara, Budd — dans une lettre publiee le 5 septembre 1849 dans The Times — estimait que les micro-organismes responsables du cholera etaient
« une cspdce particulicrc de fungus qui, ingcrie, se multiplie k Pinfini dans le tubę intes-tinal; 1’action ainsi provoqueed6termine le ftux cholfcriąue, ce qui, avec ses conseąuences, constitue la maladie. » [Trąd.]
Budd pensait que ces microbes, poursuit Macnamara, etaient dissemines parmi les populations par contact avec la nourriture, et surtout par les eaux absorbees dans des endroits contamines. Par suitę, il recommandait — comme moyen essentiel de s’opposer aux progrds du cholera — la des-truction du poison, reproduit continuellement dans le corps des sujets infectes, par addition aux dejections de quelque compose chimiąue — tel que le sulfate de fer ou le chlorure de chaux — exeręant une action mortelle sur la race fungique. «Comme Peau est le moyen principal de dissemination de la maladie, quand celle-ci exi$te on ne saurait apporter trop de soin a une distribution d’eau potable pure.»
Ainsi que le dćelare Sticker (1912), Pacini, aprós avoir examine les intestins des victimes de Pćpidómie chotórique de 1854 k Florence, affirma qu*il avait trouve un « microbio colerigeno » doue de proprietes destrucdve$ pour Pepithelium et capable de penetrer dans les couches les plus profondes de Tintestin, mais non dans le sang. Puisąue ces corpuseules montraient, dans les dćjections fraichement emises, une mobilite qui surpassait de beaucoup la rapidite du mouvement brownien, ils representaient, sans aucun doute, un contage animaL
Travaillant a la meme epoąue que Pacini dans PHopital Saint-Thomas a Londres, Hassal (cite par Sticker) trouva
«de$ myriades de vibrions... en chaque goutte de chaque echantillon de dejection en « eau dc riz»; parmi ccs vibrions ccrtains formaicnt des hlaments plus ou moins longs,