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Jćsus a p.isscr cinq ou six inols i Saint-Pol, pour y jeter los londemcnts d’un inonast&re. Elle cinmcuait uvcc elle six professes dc chocur.
Les rcligieuscs quitt£rcnt leur coovent, le mercredi, ó septembrc 1029. Elles ne parvinre«t b dcstination que le 9, c’cst-&-dire le dimanche suivanł.
Pour leur servir d’aumónier et pour veiller sur elles, au besoin, elles avaient leur chapelain et confesseur ordinaire. « noble et circumspcct missire > Thepaut de Ruinclin, chanoinc et pćnitencier de Treguier, rec-teur de Plougnsnou et de Pleubian.
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« A leur sortic dii carrosse », la Mćre Louise de Jćsus, et ses stcurs reęurent Paccueil le plus enipressć dc Mnie de Trćvign£ et de sa belle-fille, Mmc dc Lćsormel.
Mgr dc Rieux leur envoya sa blnćdiction par le R. P. Rony, de la Compagnic de Jesus.
Tou* ensemble sc dirigerent, au chant dii Veni Creator, vers la clmpeilc prtparće pour la futurę Communautć. De nombreuses personnes de qualitć sc prćsentfrrcnt ensuite pour complimcnter les rcli-gleuses, i» <|iii Mnie dc Trćvigne voulut, a tou! prix, olTiir le repus du soir. Elle ćtait si heureuse de leur arrivće, qu’elle leur laissa des provisions pour huit jours et leur fit don d’unc belle pidce de tcrrc.
La chapelle fut benite, le lendeniain 10 septenibre, par le Pere Bony, qui cćlćhra lui-niCme la Messę- La clóture fut Itahlie et les Religieuses commencCrent nvec fervcur les observances regulitres et leurs fonc-tions dTrsulines c'est-&-dire d’inslitutriees.
Elles curent iinmćdiatement vingt*cinq pension-naires. — leurs Constitutione leur imposaient d en rece-voir, — et beaucoup plus d’exte>rnes.
Le premier jonr dc Pan 1630, Mgr de Rieu\, qui voulait donner a la jeune Communautć une preuvc dc son patcrnel attachement, vint presider la cćre-monie de la prise d’habit des deux premićres postu-lantcs: Miles de Kerouartz ct de Saint-Georges, dites en religion : Soeurs Saint-Franęois dc Paule et Saint-Michel.
Sur 1'ordre formel dc Mgr Champion, la Merc Louise dc Jesus dut retourner au Monastćre de Tre-guier, le 20 fćvrler 1630. Ce jour nieme, la Comniu-nnute prooćdait a 1’ćlection d’une nouvellc Pricure. On fit choix de la Mćrc Annę du Chetnin, dite du Saint-Sacremcnt, une des compagnes de 1’ancienne Supćrieure.
Les religieuses furent constamment 1’objet de la sollicitude tres particulićrc des evćques de Lćon : Mgr de Hieux et Mgr Robert Cupif. Ils dósignćrent pour les diriger des homines rcmarąuables par leurs talents et leurs vcrtus.
Le premier Supericur noinmć par Pautorltć dio-cesuinc fut M. Renć du Loućt, Sieur de Kerguilliau, chanoine et chantrc de Lćon (1). II s'-acquitta de son emploi nvec une rćgularite exemplaire, « gouvernant les ames el leur distribuant irequeniment lc pain de la parole de Dieu. *» Au bout de neuf ans, en 1640, M. Renć du Louet devint ćvćquc dc Cornouaillc.
II fut remplacć, dans sa double charge de chantre du Chapitre, et de Supćrieur des Ursulincs, par M. Rol-
(11 l.c chnpitrc dc In cathćdralo dc St-Pol cmnptait cinq dimutaires. snvoir: lc chantrc. les 3 archidincrcs dc l^on, do Kcnuncdilly ct d*Ack; lc trćsoricr, 16 prill>cndcs. dc«iucl-Ics unc rftait nnncxóe A la crosse: 7 vicarfats po&sldćs par 7 curćs ou vicnircs des 7 pnrnisscs dc Minihy ou asilc dc St-Pol, 20 chorlstes (prćtres cmplnWs nu ch«rur). 6 cnfants dc chtrur, cnfln tnut lc dit corps ćtait composć de 56 personnes.
Cf. Im Cathłdralt de Salnł-Pol el le Mmihg Uon (p. 1 et 21 (Chanoine Pcyron.)