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(de 27:30 a 35:30) Une longue seąucnce didactiąue utilise de 1’animation pour nous raconter la dćpossession des terres accordees au Mohawks par le roi de France. Ceci dit, Obomsawin tourne les coins ronds : c’est terre fiirent d’abord le territoire de chasse du peuple Algonąuin...
(k 51:50) Des maisons de blancs ont etó saccagćes par les Warriors, le commentaire dira : « Inutile de dire que la communautć n’approuve pas ces actes... »
(a 63:00) Entrevue du Warrior Joe David, tourne apres la crise. En avant plan du decor, des barbeles...
(k 74 min) Les soldats plantent des piąuets dans Teau, Obomsawin ajoute une tramę musicale de musiąue western, crćant une impression de ridicule sur les images.
(a 93:45) La S.Q. vide un dćpanneur. Sur des images de policiers transportant des caisses de biere, de la musiąue de Mariachis...
Obomsawin a fait la oeuvre militante et ce film a le mćrite d’etre fait pas quelqu’un issue de la communaute autochtone. Et ce film porte rćellement un regard mćtissć sur la situation des autochtones et des blancs du Qućbec. Comment pense ce film sans adversaire distinct? C’est arcboutć sur Tintransigeance du maire Ouellette d’Oka que le film se fait, toute sa tramę narrative est appuyee tout contrę les actions des Quebecois et des Canadiens blancs, ce film ne peut exister dans sa formę actuelle sans cette presence autre. Les Autochtones d’Oka sont definis par opposition aux Blancs, par leurs valeurs supposement opposees et c’est cette dichotomie qui donnę naissance a la realitć autochtone que Obomsawin nous passe par ce film.