LES BKACHIOPODES GOTHLANDIENS DE LA PODOL1E POLONA1SE 89
grandę partie, sinon de tous les Strophomenaees, est poreux, c'est-a-dire traverse par des eanalicules a la raaniere du test des Orthaees et des Terebratulaces. Disposant d’echan-tillons d’un etat trós favorable a ee genre d'etudes j’ai examine la strueture microsco-piąue du test de la plupart des especes de Strophomenaees podoliens et en outre de plusieurs representants de ee groupe provenant d’autres regions des terrains siluriens et devoniens. A la suitę de ces etudes je suis arrive a la conclusion que le test des Strophomenaees, si non de tous, au moins de la plus grandę partie, est depourvu de pores et que 1’apparence poreuse de la coquille de nombreux representants de ee groupe est due a une autre partieularite de sa strueture. D’abord il faut remarquer que Young aussi bien que Carpenter ont eonstate que les perforations chez les Strophomenaees se distinguent de celles des Orthaees et des Terebratulaces en ee que les eanalicules ne traversent pas chez eux toute l’epai$seur des couches ealcaires, la couche la plus externe n'etaut pas atteinte. Orfice ii cela, sur les echantillons a couche externe intacte les pores ne se voient pas ii la surface de la coquille. Mes etudes con-firment entierement ces observatious, mais j'ai eonstate en outre que Tapparence poreuse est chez les Strophomenaees incariablement liee ii la presenee de granules ou d’epines ii la surface interne des valves. Ceux d’entre eux qui, comme les Orthotetines, sont depourvus de ces formations, ayant la surface interne lisse, ne montrent en plaques minces aucune tracę de perforations K Le second fait, que permet facilement de constater l’obser-vation des plaques minces de ces coquilles granuleuses, est que les soi-disants eanalicules qui paraissent tra-verser toutes les couches de la coquille ii rexception de la plus externe, correspondent tous ii des axes de granules et font defaut dans les espaces intergranulaires.
En coupes perpendiculaires ii la surface (fig. 24 A), on voit que les minces couches dont se compose la coquille, sensiblement paralelles ii sa surface interne, se souldvent autour de cbaque granule et se continuent dans celui-ci. De cette faęon dans 1’epaisseur du test, au point de remplacement d'un granule, on a une sćrie de cónes emboites. En arrivant a la partie axiale du granule chaque couche est interrompue, l’axe du granule etant constitue par un noyau de substance calcaire homogćne, depourvue de struc-ture prismatique, assez nettement delimite des couches qui l'environnent. (Test preci-sement ce noyau axial du granule, qui a ete pris par Carpenter2 et par Young pour le remplissage d’un canal originel. C’est rinterpretation qui se presente naturellement a 1’esprit de robsei*vateur. Cependant l’examen minutieux de plusieurs coupes radiales et
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Fig. 24.
Stropkonella (Amphistrophia) podo-lica (Siemiradzki), ćfc. de Borszczów, Krzywcze, Xcnv.40. — A quatre granules spiniformes de la surface interne du test coupes: a tres obliquement par rapport a l’axe, b et c moins obii-Cjuement et d juste suivant l’axe; B coupe tangentielle du test passant par plusieurs granules spiniformes A peu pr&s normalement a leurs axes; noyaux axiales en pointille.
1 L’exception apparente a cette r^gle constitue le genre Kayserella Hall et Clarke du devon:en moyen d’Europe, dont la coąuille est pereće des pores tout-A fait comme Test celle des Orfchidćs. Mais il est certain que la place de ce genre n'est pas dans les Orthotetines et merae il est probable qu’il devra etre exclu des Strophomenaees en generał. J’esp&re pouvoir y revenir dans une autre occasion.
Ł Carpenter in Dayidson, 1. c., p. 36 —37, pl. V, fig. L 4, L 5.
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