LES BRACH!OPODES GOTHLANDJENS DE LA PODOL1E POLONA1SE 125
de la ligne d’union de ses deux moities une masse plus ou moins developpee, recouverte
%
Fig. 38.
Quatre types essentiels du spondylium, representes diagramma-tiąuement en coupes transversales passant en arrióre des dents. A pseudospondylium (Billingsellides), A' spondylium simplex (Clitambonitides et Scenidiides), B spondylium discretum (Hue-netta et Porambonitides), B' spondylium duplex (Pentamerides).
par une mince couche surajoutee au fond du spondylium. A cette lamę, qui existe aussi dans le spondylium du genre Cyrtina, j'appliquerai le nom de lamę intraseptale. Ensuite, ii faut noter que dans la constitution du septum les couches constituant la valve ne prennent aucune part. Le long de la ligne de soudure du septum a la valve, le premier est comme cloue dans la substance de la valve et la limite respective est nettement marquee. Quand le septum se prolonge en avant du spondylium il con-serve dans toute sa longueur la mtmie structure, etant compose de deux plaques entre lesquelles se trouve la lanie intraseptaJe Ce type de spondylium peut etre appele spondylium duplex. II est evident que son origine a du etre autre que celle du spondylium simpleoc. On peut la comprendre en obserwant ce qui a lieu cliez Porambonites. Celui-ci est pourvu d’un spondylium discret, consistant en deux plaąues dentales independantes. Mais suivant Noetling 2 1’espace compris entre ces plaques est va-riable et parfois, surtout vers l’avant, les plaques arrivent raćme a se souder, formant un oriment de septum 1. D’ici il n’y a qu’un pas pour que les plaques se soudent suivant toute leur longueur et forment un spondylium duplex supporte par un septum. 11 est donc a peu pres liors de doute que ce dernier type de spondylium s’est formę phylogenć-tiquement d’un spondylium discret.
Ainsi, les spondyliums des for-mes attribuees par Schuchert aux Pentameraces ont du se former au-moins suivant deux lignes evolutives: l’une aliant, de pseudospondylium au spondylium simplex, la seconde, de spondylium discretum au spondylium duplex (fig. 38).
Cruralium. — Le eruralium est en quelque sorte 1’organe homotype du spondylium et son liistoire est analogue a 1'histoire de ce dernier. Cepeudant son developpement reste cn generał en retard sur celni du spondylium. LJn pseudocruralium existe parfois chez les Billingsellides, par ex. dans les genres Nisusia Walcott et Finkelnburgia Walcott'2 3. Dans le premier il est depourvu de septum et dans Je second accompagne d’un septum initial. Cbez Scenidium le cruralium est bien deceloppe, mais entićrement sessile; il est accompagne d’un septum tres developpe. En coupe mince on voit (fig. 37—1) que le cruralium s'est pour ainsi dire moule sur le septum et que ce dernier est formę par les couches tapissant le fond de la valve, etant du type d’euseptum. 11 est a supposer que ce cruralium s’est formę de faęon analogue au spondylium simplex, c’est-a-dire par Je developpement progressif d’un pseudocruralium. On peut 1’appeler cruralium simplex.
Noetling, 1. c., pl. XV, fig. 7 et pl. XVI., fig. 9 h, 9 i, 10.
* Walcott, 1. c., p. 725 et 794.
Dans les especes a. sepiura plus court que, le spondylium, la partie librę de ce dernier est sans suture mćdiane (fig, 37—V A').
* Noetling, Zeitschr. d. d. geol. Ges., v. XXXV, 1883, p. 3G0 et 366.