crois Edelrart GtSicr — cn tons cas Cirafcr — ctle a dcnor.ce unc dcmi-dou/amc dc pens. EUc a irahi des gens, indiquć des appartemems, e» qu’cst-ce qui s'cst passe ? Qu'cst-ce qui a ćcć fail ? Tout cc qu'clie a eu cest un scau dc goudrou sur la tćtc et ur.e pancartc au»oar du ecj. Je pensc donc. quc lorscjue "en cortnait de ids faits. quc quclqu'un a dencncć des gens — c’esi-a-dirc qu’ii lei dćnonce cl pra:iquemeiH les livre donc aa tusil. car on r.c saif jamnis cc qui peut se passer ior$que do fbes dć-barqaent dai; un ipparcmenr. ci quc ee:ie personne reęoi: un scau dc goudrou. U cm d'au:an: pląs absurd? dc penscr que auelqu'un qui n*a janais trahi jicrsonne. pourraii — du fait d'unc ccriair.c sltuation ou icul culmine. contme Muller dccrit cela : les poursuites, les arrestations. ic rc sais quoi ? — sim-p»ement etre aba:tu. Ccst absolumcm caclu.
El enfir. la preuve. dirais-ie. qu» rnoaire qv.e ;out cela cs: impossibie, cresi que Siegfned Hausner a dłrigr Ic commando Hoiger Meins. li esi absolutne ru cxclu qu’tl aurait pu fairc cela • aiors. Cela esi la mediation, Ic fait qu’il fasse cela. qu’i! an fan ccła. lui. cela montre ccactemcnt cc qu'ćtait ccue strucitue. Je crois que Tor peut hien comprcadre cela. Ccmmem aurai:-il pu faire ccia. ccrmrenr aurait-2 pu luiter apres unc histcire cemme cclle que racom? Muller ?
L*AVOCAT TT.MMIM). — Autre chosc, le temoir. de Paccusa-tion Muller a prćtendu que c’esi Andreas 3aader qui avait in-troduit la siructure hićrarctuque.
Andreas Baader aurait vou!u prendre la direction.
J*aimerais savoir. cst-cc que ccła ćiait possible dans le grou-pe cl commem esi la relation du groupc envers Ic problćme de la direction ?
— S’il y a jamais eu une pretention de direction, aiors...
/.S* LE PROCUREUR ITDtRAL ZL\*f — ll me semble que ce pro-bierne de li ccastruction hierarchiąue. ou pas, a deja ćić Tobjct lar^eracnt Je la declaraticn du temoin cc matin...
— Maimcnan? je veux dirc des choses concrcies a cc sujci...
Ls
IS
ZCis/— La ąuestion...
— Je vcux apporter des ćlćments concrcis 4 propos d’Andreas.
ZER! — Mais cnfin, taisez-vous quand jc parle — Oh ćcoutez, arrJtez de radoter iei.
Tu parlai> dc la prćtcntion dc commandcr. non...
Si jama!-. quelqu'un avai( prćtendu commander. il n'aurait pu que se rendrc ridiculc. Unc prćtcntion a commandcr. c’e$t ridicuic. Telle qu’ellc ćtau ci que oous i'avior.& comprisc. la chosc ćtail la suwanie : quc la direction peut ćtre unc lonction et. dans ccrtaines situations, cllc est aussi nćcessairc, par CACuiplc dans les actions. Cesi cotmne cela que nous avions dć-fir.i cela et nr.turclleraent c'csi Andreas qui a cctte fonction de direction.
Tout sunpłestent parce qu*il sait dćscloppcr dc tnanićrc tres preciic unc conccption des situations. et qu’a parur dc cc eon-cept. de fanalyse des situations, i! peut concesoir unc iac:iquc. il peut fixer un ccruin dcroulerr.cnt. dcnc futer unc ligne. !a li-jin; tactique ei la strategie. Mais ccci n'est jam ais une de mar -che. une dćcision d*une seuic pcrsor.nc, mais la concepp.on, quand cllc cs: dćvc!cppćc par quclqu'un. est ensuile sounjise a la discussion de tous, car tous participent ccncreternent a b prati-quc et donc aussi a la Iignc. Chacur. doit discutcr la ligne. !a corcprendre. la dćve!opper — et chacun don ćtre capabie de U determiner dans chaque situation. Car dans ceruines siiuations. ca est seul et si l’on a rien compris. la aiors ricn ne marche plus. Cc qu'Andreas a fait. cela a etc ććtcrminć. fucć tres cxac-tement et dćvdoppć par tous. au cour* du processus de discus-sion. Et a partir du moment ou la ligne ćtait fotce. Andreas lui aussi ccmnc tout !c mor.de devait suivre cette ligne, ćtail lic a cette ligne, mais bien sur cela n‘ctait pas une cootrain:?. mais c’ćtait tout siraplement pnree qc’il ava»t compris quc c’ćtait ne-ccssuire, que t^ćtait jusie. quc c*etait la perspeethe juste, ur.e tactique juste, pout lui conune pour les auires. Plus urd ccci a ćtć completement depasse. C’cst-d-dire que la direction a toujours unc ceriainc fonction. et caturellement pour cęia qui 1’udliscnt comme pour ceux qui cn ent la charge, ełlc est seulement sup-portablc Iorsqu*eJie n'est pas une domination, mais !orsqu'el!c est defrnic entićremen: parce que tous la dćsirent. Dc toutc faęon, le principc, dans 1’organisation. fest le caractćre volontaire. c’est-a-dirc quc chacun doit pouvoir ct vouloir Ic fairc. Nous avons desicne cela, pour le terme de la ligne des cadrcs —- que chacun doit arriver a cela qu’il soi: ou non depuis longtcmps dans la R.A.F., peu importe. ce qui est iraportant s’cst que chacun doit am'ver & cela... Pas cctte stupidite qae dit MOller quand ił parlc de a groupe ouvcrt >* — pratioucmem cela signlfie que tous portiripent i ious les processus dc travaiJ. Cela n’existe