ti oii vous suscitez dc la pitie, cn consequcncc dc quoi vous n*avcc minie pas 1'approbation dc Pettrcine gauchc. Ou situez-vous sos partisans ?
R.A.F. : I', y a la trać** laissćc par la po!i:iquc dc la R.A.F. Pas de partia as. pas dc sui-.isics et pas d"organisations dc suc-cesseurs. Ntais !a R.A.F. cc TerTci dc natrę poli:iquc sc situent: i: uu tmciu ca beaccoup, mjdifiar.t leur opinicr. sur cct Liat etatu domie l-> rr.esurca prUcs par le gouvcrnement contrę ncus. commcncem a le rcconnaicre pcur ce qu'il est : la machinę rc-prcv»ivc dc la bourgeoisse imperialistę ; 2° aa niveau ou nom-brcux soni ceux qui. s’identifiant avec natrę Iu;te. devenanl conscicnu ct rcLativisam dans ieur pcusće. leur secsibilitć et fi- ’ nalctnent dar.s leur actioo, Pabsoluiisine de pcuvoir du systómc, reconnaissent ce qa’tl est possible dc faire. que le sentunent d'impu;s»ar.cc nc reflćte pas la realia: objccave : 3* au niveau dc ruueroationalisme proietaricn. dc la conscicnce de La rela-tion cntre'dcs luttcs de iiheration dans le bers mor.de et id, de la pcssibihić et de la ncccssitr de collaborcr Segalcmem et iliega-iement. Au niveau de la prsuus : qu'ii nc suffit pas seulement dc parler. truis qu'il est cćcessarrc ci possiblc ć'agir.
Spicjiel: Vouiec-sous etre des cadrcs ct le rester et provo-qucr sctiłs !a cfcute du regime ou b:en croyez-vous toujours pou-voir mobiliser les masses prolctanennes ?
R.A.F. : Aucun rćvolutiar.naire nc pensc i renverser «< seul >► le systćme, c'cst absurde. Ił n'y a pas dc rćvolution sans te peupic. Dc tclles affirmaiions contrę Bdnąui. Lemnc. Che Guevara. contrę nous mairrtenam n’ont jamais etć autre chose que la denondation dc toute mitiative revcłutionnairc, ia rćfercnce aux masses ayant pour fonctior. dc justifier. de vendre la poli;iquc reformistc. II ne s'agit pas dc lutter seul, mais dc crecr a partir des luttcs quot:diennes, des mcbilisations et des proccssos d’crganisaiion de la gauchc lćgak. unc avanl-garcle. un noyau pohńco-miiitaire qui deyra mettre cn place une in-frastructure iflćgalc — cor.diticn prcalable, nćcessaire a la possi-bilitf d’agjr ct qui, etant donnę les poursuites et Piltegafire. et la pnuis, peut donner aux luttcs Ićgaics dans les usir.es, les quar-tiers, la rue et’les universites, orieniation. force et but pour at-teindre ce dom ii s’agira dans les dćve!oppcmenis dc la crisc ćconoraiąuc ct politique de Pimpćrialisme : la prise du pouvoir pohtiąuc.
La perspective de .notre po!itique — le devcloppemcnt pour lequel nous nous battons : un mouvement fort dc gucrilla dans les mćtropoles — est, au cours de ce proccssus de chute dćfiniti-ve et d'ecroulemcnt dc Ptmpćriaiismc amencain, un moyen ne-ccssairc, unc etape. afin que les luues legałeś ct les luttcs qui se dćvc!oppcraient spor.tanćment a partir des contradictions du systemc nc soicht pas bnsees par .la repression dćs qu’ellcs se manifestem. Cc quc Ic pani de cadrcs bolchcvique reprćsentait pour Lćnine, corrcspor.d i Pepoęue de Porganiiation multiua-tionaic du a?p.;:al. des structurcs transnationalcs dc U rćprcs-sion imperialistę a 1'inierieur et a Pcatćricur. ou nous nous trouvons aujcurd’hui. a Porgan&alion du contre-pouvoir prolć-tarien issu dc la guerilla. Au ccurs de cc proccssus — nationa! ct international — elle se devdoppe cn pani rćsoluuonnairc. U est srup:dc, en 1'ćiat actuel des luttcs anti-impćriaiistcs cn Asie. en Afrique, cn Amcrique latine, au Vietnam. au Chili, cn Uruguay, Arpen:tr.c, Paicstine. de dire que nous sonunes « seuU ». En Europę occidcr.tale il n’y a p3S sculcmcnt la R.A.F.-, il y a 1’I.R.A.. PE.T.A.. des groupcs armćs combatiam en Italie, au Portugal, en Ar.glctcrre. Depuis 1968 il extste des jroupes dc guerilla urbaine aux U .S.A.
Sptezcl : Votre base c’esl. parait-iU a Pheute actutilc, ąuarar.tc eunarades de !a R.A.F. ca prison. appro.umamcrrcot crois ccnts anarchistes dans La ciandesimite en R.F.A. Qu'cn est-il des sympathisams ?
R.A.F.: Ccst tui dc ces chiffres variab!ę i vo!onrć, ćmanant I des services dc 1'Cfnce federal de la Police criminelie. Us soru faux, les proccssus de pr.se de ccnsdcncc ne sc laissem pas | quantif:er si CadlemenL A Pheure actuelie, la solidarite est en tram dc dcveair intcmaiianale. Parallelcmen: a une sensibilisa-con dc Pcpinion pubiique interrationaie par rapport aux agisse-ments de plus en plus ouverts de Pimperialisme ouest-aliemand, on assiste ćgalemem au devcloppemeiu d’une.scns;bilite quant a sa rćpression mierieure. Panni les organisations de la gauchc Ićgale, depuis que la R.A.F. existe, s'est developpć un proccssus de discussions et de polarisaticn par rapport au problćme dc !a po-!:Uque arnice. Un nouve! antifasasme es: cn crain de sc former, non plus base sur la pilic apolittque envcrs les vicrimes et les per-sćcutes. mais Pidcntific3tion avec la lutte anti-:mperialiste, dirigee contrę la police, la Silrete dc PEtat, les trusts ’multinatioruux. contrę Pimperialisme araericain. Helmut Schmidt n’aurait pas comptć la R.A.F., & Poccasion de son discours de Nouvc! An, parmi les cinq realitćs ou developpetr.ems mcnaęants prircipaJe-ment Pimpćrialisme en 1974 : PinHation mondiale, la crise du