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rasser. J’aidai mon pere et j’eus beaucoup de mai a l’extraire de son Burburry Y Je me demandais si nous ne serions pas contraints de fendre les manches a 1’aide d’un canif. Nous entrames dans une grandę piece au fond de laąuelle on avait dresse une table d’une dizaine de couverts. Plu-sieurs personnes etaient assises autour de la cheminće et, parmi elles, deux jeunes femmes que Jean-Ge prit familierement par les epaules, et qui en parurent ravies.

Ce fut au cours du diner que je pus a loisir observer les convives et le decor qui nous entou-rait. Reynolde nous avait places, mon pere et moi, en bout de table, comme si nous depareillions Passemblee. Jean-Ge se tenait entre les deux jeunes femmes dont 1’une parlait avec un accent anglais. Apparemment, elles n’avaient rien a lui refuser et il les pelotait un peu, chacune a son tour. II s’adressait en anglais a la brune, et Reynolde chuchota qu’elle etait la filie du duc de Northumberland. La blonde, en depit de ses allures delurees, appartenait sans doute elle aussi a une excellente familie.

Maggy Reynolde presidait. A sa droite et a sa gauche, un couple qui m’avait surpris, parce que 1’homme et la femme etaient tous deux habilłćs de velours noir, pantalon et veste d’une coupe spor-tive pour la femme, costume tres ajuste pour 1’hommc. Ils se ressemblaient, bien qu’ils fussent mari et femme. Memes cheveux bruns, meme sourire 6clatant, meme teint bronzć. J’avais senti