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fes sur de ffaire shooter.” (Raggasonic). A tout moment cle l aventure, vous pouvez donc faire intervenir (plutót dans les ąuartiers populatres, faul pas deconner) une fusillade entre cołleurs d’afliches. Et au moment ou les belligerants semblent parvenir a une treve, ęa defouraille de plus belle ! Une petite Deteciion du Mai ou une enquete plus poussee permettra de griller Neb qui aime autant semer la Discorde dans la rue que dans les meeungs en vi]le. En cas de eonilits, il essaiera d abord de parlementer ou de se falre passer pour un Renegat. En desespoir de cause, il demandera a ses six gardes du corps de les descendre dans un endroit tran-quille.
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Neb, Demon aux ordres de Malbhas .
grade ? 17P T- •
Pas de mystere. Si ie pays dans une telle situation, ce n'est pas la faute dun Demon. Fut-il de Mammon. Mals si un de vos Joueurs est assez pervers pour vouloir veri/ler les comptes de la Banque Nationale de Jamalque et la maniere dont les subsides sont repartis (7-RU jours de travail sur un jetTres Dtfficile de Comptabilite). le hic est certain. Quelques responsables semblent avoir agit de maniere etrange. Pourtant, tous n’ont pas ete corrom-pus. Une petite visite poussee chez les dits fonctionnaires revelera d'importantes zones dbmbres dans leurs souvenirs: "tiens eest vrai, pourąuoi j’aj fait ęa, moi ?". A moins que votre equipe soit un "Scenar Spoilers Sąuad" de Blandine, remonter jusqu’au Charmant Corrupleur qui se terre dans sa villa sur une ile loute proche est quasi impossible. Enfin. au cas ou :
uzuf, Demon aux ordres de f nmon di
^j. n r\o f ii
Les jeunes jamaiąuains nrecoutent plus tout a fait la meme musiąue que leurs grands freres. Si Bob Marley et Peter Tosh restent des references, les stars actuelles donnent moins dans la spiritualite ou la lutte politique. Au cours d une eventuelle enąuete dans le milieu musical, les Anges apprendront que levene-ment du mois cest le soun.d clash Stone Love contrę Bodyguard (Bodyguard? Jean-Luc aussi?). Kezako Sound Clash ? Jmaginez... dans un gigantesque hangar, tout ce qui compte de petltes frappes, touristes melomanes et cri-tiques musicaux du coin se retrouve cóte a cóte hurlant et suant a qui mieux mieux. La scene, divisee en deux, accueille dun cóte les membres d‘un sound system (organisateurs de soirees, Disc-Jockeys, bidouilleurs d'efTets sonores) et leurs artistes maisons. De 1‘autre leurs adver-saires d’un soir (le meme genre de gars mais avec un nom different). La regle est simple : 1’equipe qui met le plus le feu a La salle a gagne. En clair chacun dispose dfune duree limitee pour faire danser la foule en passant les plus grands hits du moment sur leurs platines vinyles. Le temps imparti ecoule, c'est a 1'autre dessayer de faire mieux, et ainsi de suitę jusąua laube.
Si les joueurs s’y prennent suffisam-ment a Tavance, ils peuvent acheter des billets ou se debrouiller pour entrer discretement. La plebe reagira en fonction de leur look. Des leur amvee dans la salle, submergez-les. Poussez la musique a fond. Si vous n’y eonnaissez rien mettez du Diana King ou ” Mr Boombastie " en rajoutant des sirenes de pompiers et des bruits d‘explosions par-dessus. On ne rigole pas, les vrais versions eontiennent parfois des samples de Street Fighter alors... Envoyez leur des projecteurs en plein visage. Brulez leur de V...encens sous le nez, faites sauter la table pour simuler les basses et jetez leur sous les yeux quelques photos aguicheuses : les filles sont en cyclistes a trous et la choregraphie tient plus de Tabatha Cash que de Patrick Dupont. Ils doivent se sentir en enfer.
A partir de onze heures, les deux equipes ne passent plus que des dub plates : des ver-sions speciales de tubes en unique exemplaire ou Tinterprete chante les louanges du groupe de comperes. Un peu comme si Supreme NTM enregistrait pour Pascal Sevran M La Chance aux Chansons, c'est d'la bombę bebe ! Sauf que non.
Sur le coup de minuit, les chanteurs entreront en seene. A un contrę un, ils descen-dent leurs adversaires en rlmes sur des airs