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LE MAROC CATHOLIQUE

comine suitę des directiyes donnees

Premiere MćditaUon des dirigeants de TAdieu Cathaliąue

Etre Apotres... .

Commc mon Pere m’a envoye, moi-meme je vous envoie.

Desormais \>ous screz Pecheurs d^}hommes.

Lorsque Jesus-Christ fait cntendre ces paroles a une ame non sacerdotale, elle s'anćantit et repond: Domine non sum dignus. Cette pensee est un artifice du malin. C’est une formule de fausse humilite. De quel droit une ame peut elle contester le jugement de son Createur et resister a son Ordrc ? Et commenl . peut-elle supposer un instant que si Dieu 1’appelle a l Apostolat U ne lui donnera la force et les moyens de Taccomplir ?

Que craignez-vous, hommes dc peu de Foi ? Et Iorsque pratiquement Jesus-Christ par rintcrme-diaire de l’un de ses Vicaires dćsigne a cette ame privilegiee l’ceuvre a fonder, la tSche a assumer, elle doit repondre: «Parlez, Seigneur, votre serviteur ecoute ». Et... tout quitter pour servir le niattre. Tout. quitter pour 1’Apostolat laique ? Sa familie et ses devoirs envers elle ? Ses biens et ses travaux? Ques-tion et argument de ceux, qui n’ont pas le temps...

d’etre apotres.

Pas le temps ? N’est-il pas inconcevable qu’un croyant refuse une soiree par mois et quelques minu-tes par jour a Celui qui nous donnę tous les jours et tous les instants de notre vie terrestre avec promesse de vie eternelle ?

Ce qu'un apotre doit quitter, c’est lui-meme. II doit perdre son ame pour la retrouver. Perdre Paine qui, toute blanche par le Bapteine, fortifiee par la Confirmation, s’est laissee enliser par les soucis, les travaux, les plaisirs au point de ne plus les domincr. Que les dirigeants d’oeuvres catholiques fassent l’ex-perience acquise par d’autres de « survoler » en s’occupant davantage des « affaires de Dieu » qui, par sa Providence, donnę le « reste par surcroit ». Allez, prechez, enseignez, moissonnez, c’est la

II. — Vue extórleure : une fourmi-lifcre d’ouvricrs et <le mamcuwes tai-sant les de.rnlers prepuratifs avant la coulćc du eiment.

A 1’heure actuelle, la crypte cst completemcnt terininóe ; quatre gros pjliers sculement soutiennent la voute.

Et M. le Cur6 a eu la joie dc celć-brcr la messe de Mlnuit dans la crypte.

’ DEI X V! ES BIEŃ CURIEESKS

PUISES

PENDANT LA CONSTRUCTION • DE LA CRYPTE U E L’EGL1SE SAINT JOSEPH I)E I/OCEAN A KABAT (Fin Noveml>re)