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LE MAROC CATHOLWfcUF!

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Les Cigognes a. Rabat

Une Cigogne, un amour de cigogne, toute traiohe ćclose dans son nid haut perchć sur les inurs de Rabat, Pres des « Trois Portes ». Papa et maman s’etant absen-tćs, elle porta, pour la premićre fois, son regard liors du nid, et elle aperęut un grand jardin, tout rempli de beaux orangers, d’amples palmiers et de rosiers en fleurs ; et elle ^v»t, dans les allćes au sable fin, de gentilles fiilettes au bśret tout blanc orać d’un joli pompon vert. i-.es unes sau-taient a la corde, d’autres jouaient ^ la marelle, d autres

core babillaient fort. Poussće par la ouriosite de voir e plus prćs tant de belles choses et de si doux visages, demoiselle cigogne, sans attendre le retour de ses parcnts ^{se lan}?^{a r}ćsolument liors du nid dans la direction de f es conyoitises. Mais son inexpćrience du vol la lit hcurter brutalement un arbre, et elle tomba contrę une grosse pierre, au milieu d'une haie de rosiers sauvages... Elle eu fut toute etourdie et perdit connaissance. Combien de temps resta-t-elle ainsi comme morte, la pauvre petiie ?

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Heureusement deux fillettes aperęurent la formę blanche et noire qui gisait & terre. Vite elles accoururent et constatćrent que demoiselle cigogne avait une patte cas-sće et de nombreuses ecorchures par tout le corps, qui rougissaient sa blancheur. Elles eurent pitić. Bień vite elles se mućrent en infirmieres dćvoućes, prirent un beau tablier tout blanc, et mirent, comme il convient, le voile des infirmićres avec une grandę croix rouge sur le ban-deau. Puis elles prirent des pommades, toutes sortes d’on-guents parfumćs et de longues bandes de charpie sentant la lavande. Et avec d’infinies precautions, elles soulevć-rent la cigogne, la mirent sur leurs genoux, la lavćrent et