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PROBLEMES d "immunologie

Ces chiffres, s’ils prouvent la valeur de la methode courante de vaccina-tion choleriąue, m£me a la dose unique de 0,5 ml, montrent aussi |’ef¥icacite de la vaccination orale; il faut noter, toutefois, que d’apr&$ Fexperience des autoritós chargees des općrations

«le bilivaccin a occasionne, quelquefoi$, des diarrhśes aiguSs d*un type si severe que les sujets atteints ont refuse les doses $uivantes, et que, dans certains cas en v£rite, les medecins furent accusćs de provoquer le cholera. Heureusement, il ne se produisit aucun incident f&cheux, car tous les malades gućrirent raptdement. * [Trad.j

En soumettant & une analyse consciencieuse les chifFres totaux rapportes plus haut, et les statistiąues subsidiaires, Russell arrive a conclure que

«a) Fimmunitć produite cinq jours aprćs une dose unique de vaccin anticholćrique est sensiblement aussi elevćc que Timmunite acquise trois jours apres Tadministration complfcte du biliyaccin orał;

»b) ...on peut en dćduire que les deux vacctns, antichotórique hypodermique et bil i* vaccin orał, conferent une immunite elevee, mais que le premier est, a la longue, supericur au second. Eu egard au fait que, avec les preeautions ordinaires, le risque de lesion par rinjection est negligeable, et qu’un malaise m£me passager est exceptionnel, le choix entre les deux methodes est compl£tement en faveur du vaccin antichol£rique (parenteral) en tant que moyen prophylactique pratique et peu couteux.» [Trad.J

Russell (1935) a relate qu'en 1932 on entreprit une autre expćrience, pratiąuee sur le terrain m6me, dans les zones d*endćmie choleriąue de la Prćsidence de Madras (aujourdliui Etat de Madras), avec le bilivaccin et le vaccin anticholerique usuel. Plusieurs milliers de personnes furent immunisees par la premierę móthode, et un autre groupe de 6000 individus par la seconde. Les conclusions tirees de Panalyse statistique furent les suivantes:

«I) la dose triple totale du bilivaccin, et la dose unique de 1 cc du vacein anticholó-rique, ont confóró toutes deux un degró considerable de protection contrę le cholera, et

2) Uincidence du cholera a ete 8,5 fois plus forte parmi les non-vaccin& que parmi ceux qui avaient ćtć immunises par le bilivaccin (3 doses), et 5,5 fois plus elev£e que parmi ceux qui avaient ete proteges par le vaccin anticholeriąue (usuel). * [Trąd.]

De l*avis de Russell, ces ob$ervations semblaient confirmer celles de la premićre campagne de vaccination. II ajoutait

« La question de la substitution du bilivaccin au vaccin anticholeriąue, pour la protection des pćlerins de La Mecque, a ćtó rćcemment soumise a V "Office International’ pour avis; mais cet organisme a dćclarć que, si la vaccination per os produit probablement une certaine immunite, elle est tres inferieure a celle que donnę rinjection hypodermique. En outre, la difficultć de ]’exercice d’un contróle strict semble ćtre, pour I" "Office International’, une raison suffisante pour rejeter cette suggestion. * [Trąd.]

11 est hors de doute que les difficultćs presąue insurmontables d’une utilisation convenable de la vaccination cholćrique orale dans les conditions habituelles des campagnes ma$$ives> aussi bien que les reactions desagróa-bies et parfois mdme sev£res qui suivent Fadministration de la bile, plaident fortement en faveur de Fimmunisation parentórale. Cest probablement



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