HLF Fontaine Boileau theatre


Jean de la Fontaine (1621 - 1695)

1654 - Eunuque (comedie)

1658 - Adonis /poeme heroique/

1659 - Songe de Vaux

1664 - Contes

1668 - Fables choisies et mises en vers

1669 - Les amours de Psyche et de Cupidon ?roman en prose et en vers/

1674 - Nouveaux contes

1678-79 - Fables

1794 - Fables

-il vient d'une tres bonne famille

-il a ete destine a devenir pretre

-pourtant, il frequentait les milieux libertins et prexieux de Paris et n'avait aucune intetion de devenir l'homme d'eglise

-finalement il obtient le diplome de juriste (avocat)

-il frequente le cercle de poetes „Les chevaliers de la table ronde”

-il abandonne sa femme et son enfant

-il n'est pas exemplaire

-poetiquement il nait quand il rencontre Fouquet /Nicolas Fouquet, grand fonctionnaire royal, Procureur general du parlament de Paris et le surintendant des finances de la Royaume, protecteur des artistes et ecrivains, en 1661 il tomba dans le disgrace de Louis XIV, arrete et emprsionne, il meurt apres presque 20 ans de detention, en 1680)

-les proteges et les amis de Fouquet sont pex.: Georges de Scudery, de la Fontaine, Madame de Sevigne, Francois de La Rochefoucauld et d'autres - ils le soutiennent aupres du roi

pex en 1663 dans „L'ode au roi” de la Fontaine s'adresse a Louis XIV et defend Fouquet

-pourtant, le roi ne cede pas

-il cherche donc un nouveau protecteur -> madame de la Sabliere

-chez elle il cotoye les gens interessants, les voyageurs etc., les discussions avec eux lui inspirent le deuxieme livre de Fables (1678/1679)

-en 1684 il est admis a l'Academie (cree en 1635) - la Sorbonne exige donc qu'il nie, rejete ses oeuvres - il s'y oppose mais finalement, vers la fin de sa vie, il a rejete ses oeuvres, il les a nies

contes

-1664

-1674

-contes sont une sorte d'esquisse qui servira a l'ecriture des fables qui ont ete ecrits 4 ans plus tard

-le sujet principal c'est la femme, mais a cette occasion il parle aussi de la societe

-il aime melanger les genres, d'ou le fait que parmi les contes on retroube les epigrammes, les anectodes et meme une nouvelle

-il emprunte a Rabelais, a Arioste, a Marguerite de Navarre et a bien des autres

-il ridiculise

fables

-la fable (l'apologue) = le genre didactique

-pour les petits

-I livre : Esope (VIe avant J.-C, ses fables etaient en prose), Pherdre (poete latin, I apres J.-C, en vers)

-II livre : influences indiennes et orientales

-fables ce sont les recits tres souvent accompagnes de dialogue qui sert a expliquer, a illustrer une morale fondee sur la lucidite, sur le bon sens

-les protagonistes sont les animaux dotees de traits humains

-le fable est moralisant en totalite, non seulement la fin, la morale

-apprentisage dissimule

-imitation originale - il imite les auteurs dans l'oeuvre desquels il puise mais il le fait de maniere inteligente, il fait du bricolage poetique

-il faut se rendre compte que certains sujets et aussi certains protagonistes (animaux) sont recurrents, apparaissent plusieurs fois

-sujet tres important : flatterie

-le premier recueil est plus leger, le second est plus philosophique, plus lourd et c'est pourqoui il n'a pas connu le succes du premier

-dans le premier il parle des vices, des fautes qu'il ridiculise

-dans le second il parle des passions qu'i denonce puisqu'elle empechent de gouter aux plaisirs du quotidien, aux simples plaisirs; en outre il parle de la politique / moins d'animaux, plus d'hommes / il se sent tiraille entre le philosophique et les menus plasirs du quotidien

-dans le second recueil les animaux ne sont pas les hommes et vice versa, il est que les hommes, tout comme les animaux, tiennent certains instincts

-dans le premier recueil on colle aux animaux traits humains

-il dedaigne la correction grammaticale /il employe abondamment des neologismes, archaismes, langage familier, populaire aussi que celui soutenu - pourtant, il ne les melange pas)

-malgre ca, il est un auteur classique, il y a des regles qu'il ne transgresse pas p.ex il ne melange pas les registres, s'il employe le langage familier, il ne le melange pas avec celui soutenu

-il est a la fois un Ancien est un Moderne, il est au milieu (d'ou certaines critiques dont il est la cible, puisque les uns et les autres fustigent ceux qui ne se declarent pas nettement)

Nicolas Boileau /1636 - 1711/

-Satires

-Epitres

-l'Art. poetique

-Le lutrin

-l'un des 16 enfants, il est le 15eme

-pourtant, la famille dont il est issue fut une famille aisee ce qui lui a permis de recevoir une bonne formation

-il a recu la formation d'un avocat mais vu qu'il etait assez riche il a pu se consacrer a la poesie

-quand il faisati ses debuts, c'etait son frere Gilles Boileau qui etait plus connu (il estait notaire mais aussi l'homme des lettres)

-Nicolas Boileau etait connu comme Boileau cadet ou Boileau Despreaux, pour le distinguer de son frere

-son frere fut admis a l'Academie a l'age de seulement 28 ans

-Jean Chapelain soutenait Gilles mais il etait hostile a l'encontre de Nicolas

-chez Nicolas Boileau prime le pur raison, il rejete le salon mondain

Les satires

-initialement il nes les publia pas, il les recitait a ses amis

-courts poemes qui traitent des sujets divers

-il a decide de les imprimer seulement apres l'apparition de la premiere edticion pirate des „Satires”

-il fustige les moeurs

-il fustige ses vicimes

-il nomme ses victimes (c'est revolutionnaire, il ne fustige pas les anonymes, les types humains, mais les personnes concretes)

-il s'attaque a tout le monde ce qui lui procure beaucoup d'ennemis

-malgre qu'il ne le connait pas, il defend Moliere dans les Satires - ce qui ne l'empeche pas de le critiquer dans L'art. poetique

pex. Jean Chapelain a dresse une liste destinee au roi qui comprenait les noms des poetes qui pourraient recevoir des prix, de l'argent; Boileau ne s'y trouva pas - il a donc repondu par les Satires - il sait qu'on n'aime pas ce genre, donc il l'ecrit, justement, pour s'opposer, pour se rebeller

-il parle des moeurs

-il parle du gout du public (satires VIII, IX)

-il fustige les femmes (X)

-malgre tout ca il a des protecteurs comme Madame Montespan, la maitresse oficielle du roi Louis XIV aussi que La Rochefoucauld

-ce qui est paradoxal ets qu'il recoit aussi le soutien de la part de certains nobles qui sont a la fois les protecteurs des jesuites

Epitres

-epitres - lettres en vers qui traitent des sujets diverses

-genre par definition plus neutre que les satires

-source - Horace

-plus subtile, plus complexe, moins acerbe, plus philosophique - pour cela ca lui procure du renom, c'est apprecie

L'Art. poetique

-cela n'est rien de nouveau

-il s'inspira de nombreux ouvrages des auteurs des epoques precedentes

*Defense et illustration de la langue francaise, J.du Bellay
*Abrege de l'art. poetique, Ronsard, 1565
*Art. poetique, Thomas Sebillet, 1555
*La pratique du theatre, abbe d'Aubignac, 1657
*Reflexions sur la poetique d'Aristote, Pere Rapin, 1664

*Les avantages de la langue francaise sur le latin, 1667

-de plus, il est traducteur (p.ex il finit la traduction du Traite du Sublime de Longin, commence par son frere, mort a l'age de 38 ans; il traduit l'Art. poetique d'Aristote etc.)

-l'Art. poetique est un traite en vers, en alexandrin, sans strophes

-il parle de la poesie et lui meme, il est un oeuvre poetique

-il est compose de quatre chants

1.preceptes generaux

-role d'inspiration, qui est necessaire pour faire de la bonne poesie

-clarte, logique, ouverture a la critique - c'est l'essentiel

-ces postulats ne sont point nouveaux, c'est la forme de les transmettre au lecteur qui est nouvelle, puisque de telles choses apparaissent plutot dans les oeuvres purement theoretiques, en prose

2.genres secondaires /petites genres/

-idylle, elegie, rondeau, madrigal, ballade, satire, chanson ...

-genres mondains

-le chant se finit par une eloge du roi (conventionelle) et par une petite autocritique (c'est exceptionnel)

3. ?

4. ?

-il s'adresse directement au lecteur

-il presente l'histoire des genres, leur fonction, leurs regles

-parfois Bolieau se contredit ou il transgresse les regles qu'il prone (p.ex selon lui la tragedie ideale est deporuvue d'amour et pourtant la tragedie ideale c'est selon lui Phedre, de Corneille)

-il est traditionnaliste, il loue l'epopee, le genre mort au XVII siecle, mais il ne mentionne pas le roman, qui est tres en vogue a l'epoque; il ne parle pas des fables, des farses

-il fustige les auteurs du passe, il reconnait Ronsard et Theophile de Viau, la reste, c'est a rejeter

-il fustige le merveilleux

-il fustige le mondain

-le schematisme rigide et intransigeant, c'est ce ce qu'il prone

-il y a des passages polemiques et cela particulierement plait au public

Le Lutrin - poeme heroi-comique, parodie de l'epopee, la querelle des chanoines, il adopte le ton sublime et soutenu pour parler des menus evenementsm des choses sans importance

-tandis que le burlesque ridiculise en employant le langage familier pour ridiculiser de grands evenements, Boileau a fait a l'invers, il a employe le langage soutenu pour parles des evenements sans importance

THEATRE

-XVII - apogee du theatre francais

-le type des pieces le plus prisees depend de l'epoque

a/

-debut du siecle

-guerres de religion

roman -> idealisation

theatre -> macabre

comedie -> grossiere

b/

-hierarchisation de la societe s'opere, les ecarts entre les aises et les pauvres se creusent

-avec Richelieu commence l'epoque de l'ordre et de la grandeur

-on fait l'eloge de l'Etat

-theatre engage politiquemment

-sous Mazarin legere evolution vers la galanterie se fait remarquer (pieces galantes, pieces romanesques...)

c/

-sous Louis XIV c'est la tragedie qui s'impose

-ca doit exciter la passion, les emotions

-plus sentimental et moins politique que sous Richelieu

-Moliere s'illustre aussi avec ses comedies

-vers 1670 le theatre recule, et c'est l'opera qui s'impose

salles:

-l'Hotel de Bourgogne (au debut du XVII le seul theatre a Paris)

-salle du Palais du Cardinal (construite sous Richelieu)

-Theatre du Marais (sous Richelieu)

-Theatre du Palais Royal

-Theatre du Louvre

-au debut du XVII il n'y a a Paris qu'une seule salle, mais avec le temps ca change

-le developpement de la scenographie, les decors simultanes (planches peintes qu'on peut substituer rapidement, les tragedies a machine)

troupes:

Comediens du roi (Hotel de Bourgogne, Grands comediens)

-Valleran Le Conte (tragedies)

-Bellerose (tragedies)

-Montfleury (tragedies)

-Floridor Turlupin (comedies)

-Du Parc (dit aussi Gros-Rene) (comedies)

-La Champmesle (tragedies)

-Mlle Du Parc (tragedies, premieres roles dans les pieces de Racine)

la troupe du Marais

-Mondory (tragedies)

-Jodelet (comedies)

la troupe de Moliere

-Moliere

-Madeleine Bejart

-Armande Bejart

-Jodelet

-Mlle Du Parc

-Du Croisy (premier Tartuffe)

-Mlle Du Croissy (sa femme)

-comme l'on le voit il ya eu des transferts entre les troupes

1680 - la creation de la Comedie Francaise (le roi ordonna aux troupes des Grands comediens et de Moliere de fusionner, ainsi naquit la Comedie francaise)

-l'on l'appela la Comedie Francaise, pour la distinguer de la comedie italienne qui envahit la France, surtout a l'epoque du Mazarin qui faisait venir ses compatriotes comme Tiberio Fiorelli

-parfois il y a eu des interdictions (le plus souvent royales) des representations (Don Juan, Tartuffe...)

genres:

  1. pastorale dramatique

-un genre ayant une longue tradition

les exemples a suivre:

-Theocrite, Idylles

-Virgile, Bucoliques

-Le Tasse, L'Aminta

-Honore d'Urfe, Astree

-genre mixte = comedie pastorale + pastorale dramatique

-en vers

-chaines amoureux (amours contraries)

-bergers, bergeres, magiciens malins

-il y a du violence

-genre est le pluss populaire au debut du siecle

-il decline vers 1630

-c'est la troupe de l'Hotel de Bourgogne qui s'y specialse

p.ex Bargeries (de Racan)

2.tragicomedie

-genre theatral irregulier

-propre a l'epoque baroque

-sujets romanesques

-c'est dynamique, il y a des rebondissements d'action etc.

-Andre Marechal

-Georges de Scudery

-Pierre Corneille

-le plus souvent ca finit bien, mais il y en a qui finissent mal

-l'engouement pour la tragicomedie commence vers 1625/27

-ca remplace la pastorale

1628 - preface d'Andre Ogier au „Tyr et Sidon” de Jean de Schleandre

-nouvelle vision du theatre

-anciens ne constituent plus le modele

-unite de temps fustigee

-messager (celui qui raconte) efface

-melange de scences comiques et tragiques

-vers 1631 les regles commencent a s'imposer

-le classicisme s'impose et donc la tragicomedie est perdante

3.tragedie

-ca existe des le debut du siecle, de Henri IV, mais ca prend son ampleur dans les annees 20'

-tres soumise aux regles classiques

-on conserve le mode de messager

-plein de tyrades

-sujets bibliques ou humanistes

-violence est rejete, ca se fait hors la scene

-tragedie classique nait grace aux theoreticiens qui font repandre les regles classiques

*Jean Chapelain, preface a L”Adone de Marino, 1623

*Abbe d'Aubginac, La pratique du theatre, 1657

-on rompt avec la tragicomedie

-plus de romanesque

-pas de melange de scenes comiques et tragiques

-pas de violence sur la scene (sauf le suicide)

-pas de coups de theatre, de rebondissements inattendus de l'action

-denouement tragique

-trois unites

-protagonistes nobles

„Hercule mourant” - 1633, Jean Routrou - premiere tragedie classique

1640 Horace - Corneille

1641 - Cinna, Corneille

Tristan L'Hermite

Tragedie galante -> „Timocrate” - Thomas Corneille (frere de Pierre) - plei de galanterie, retour a la tragicomedie, cela effleure la tragicomedie

1672 - premier opera francais „Cadmus et Hermione”

musique: Jean Baptiste Lully

livret: Philippe Quinault

-l'opera s'impose au detriment de la tragedie

4.comedie

farse

-spectacle de la foire

-petit spectacle donne avant chaque representation theatrale, quelque soit son genre

-farse commence, farse clot une representation, s'il s'agit d'une comedie ou d'une tragedie, ca ser a decontracter le spectateur

-vivacite, dynamisme de l'action, gestualite, rebondissement, langage grossier

comedie d'instrigue

-Plaute, Terence, Boccace, commedia dell'arte, comedie de cape et d'epee (influences italiennet et espagnoles)

-cela ne fait pas rire

-c'est romanesque

-femmes amoureuses, duels, mysteres, enlevemenets etc.

„Diane” (1632) et „Celimene” (1635) par Jean Rotrou - inspire de Lope de Vega

„Engagements de hasard” et „Galant double” - Thomas Corneille - inspire de Calderon

comedie burlesque

Jean Rotrou („Agesilan de Colchos” - inspiration espagnole)

Georges Scarron („Jodelet ou le maitre valet)

-un valet ou en paysan, grossier et gourmand mais pas toujours sot vs son maitre



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